Dimanche 9 mai 2010

Je ne suis pas loin de penser avec Pierre Guyotat qu’il faudrait, pour refaire le temps mais en bien, rendre le couteau à la meurtrière qui a osé « commettre ce dont brillent nos tragédies, nos poésies, et nos romans, et nos tableaux et nos opéras, et que leurs artistes façonnent avec tant de soin, et de plaisir, et que nous devons étudier avec application ».
Pour des raisons assez analogues il faudrait ouvrir tout grand les portes de nos écoles afin d’obliger nos enfants à faire l’école buissonnière, sur les traces du Grand Meaulnes et de tous les héros désobéissants qui nous ont fait rêver. Pour replacer le mystère dans la vraie vie et pas dans l’autre.

Jean Prod’hom