Pas de pause dans la succession des beaux jours

Pas de pause dans la succession des beaux jours, on déjeune à la véranda, les nouvelles pousses du cognassier et celle du prunier montent tout droit. Les filles se préparent, bombe, bottes et casaque, pour le concours de Curtilles que Laurence a préparé.
On roule entre Moudon et Lucens sur la route cantonale, avec la voie de chemin de fer à ses côtés, puis la Broye, le talus, le chemin côtier, la succession des bouleaux, tout droit jusqu’à ce qu’un peu avant Lucens la longue courbe de la Broye endiguée entraîne avec elle vers l’ouest le reste du paysage.
Les enfant brossent leur poney, l’harnachent et attendent leur tour en face du château. C’est le tour de Lili et de Louise, elles se régalent, se jouent des obstacles, réussissent même à monter sur le dos de leur bête sans se servir des étriers.
On revient avant midi, il fait plus de 20 degrés, les enfants commencent leurs devoirs, à contre-cœur. Pour faire passer la pilule, je me rends à Mézières acheter trois caraques, un millefeuille et un vermicelle. Me décide à tailler le cognassier, dans la foulée je transplante les groseillers au sud de l’ancien potager, sous le soleil ; ils crachotaient jusque-là, dans l’ombre du tilleul, de maigres baies. C’est peut-être un peu tard, on verra.
On repart à Curtilles en fin d’après-midi pour la proclamation des résultats, les filles sont contentes de recevoir une plaque et un flo. On rentre à 18 heures, les filles se baignent, Arthur rédige le second billet de la semaine.
Je mets du temps à m’extraire de la mine le vendredi, du temps pour y rentrer le dimanche soir, ceci exlique cela : je sors du week-end fatigué. On a passé cette nuit à l’horaire d’été, Lili peine à s’endormir.

Jean