De mon commerce avec les chardonnerets

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Cher Pierre,
Le réveil sonne à 5 heures 30, Sandra se lève ; Lili, May et Louise se préparent, elles se rendent à Martigny pour une manche de la Kids Cup. Arthur déjeune à 11 heures.

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De la semaine qui s’est écoulée et de mon commerce avec les chardonnerets, je me réjouis et la conclus : l’obstination semble, une fois encore, la meilleure alliée du miracle. Celui-ci se prépare, ne serait-ce que pour savoir où diriger notre attention et nous trouver là où il aura lieu. Comme s’il se confondait parfois avec la nécessité, et que nous avions à en faire la preuve jusqu’au seuil de son surgissement. Il se passe alors autre chose. Bonheur.
Je sors avec Oscar, on trottine jusqu’au triage : lecture du gros de la première partie du roman de Donna Tartt, dont je ne savais rien, sinon qu’il n’est pas sans rapport avec le tableautin de Fabritius qui reste, après l’explosion d’une partie du Metropolitan Museum of Art, dans un sac à commissions en nylon. J’ai hâte de connaître la suite.

Jean Prod’hom

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