Il faut bien ça pour offrir une réponse à la mort

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Cher Pierre,
J’ai oublié de mentionner hier le billet que Lisbeth Koutchoumoff a consacré à Marges dans Le Temps ; un billet à double détente, dans lequel je me retrouve d’abord dans les marches de la littérature, avec Alexandre Friederich – que je ne connais pas –, Pascal Rebetez et François Beuchat ; seul ensuite dans le Jorat, avec couleurs, lumière, ciel, boue.

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Ramasser une pierre ou retenir quelque chose du jour, c’est du pareil au même, il faut bien ça pour offrir une réponse à la mort.
Sandra, Oscar et les filles descendent chez Marinette faire leur job dominical ; Arthur est sur pied à 9 heures, sans qu’on sache ce à quoi il s’affaire. Je monte au triage, m’étends sur l’herbe sèche et lis à l’abri du vent qui s’est levé la fin de la première partie du Chardonneret : Tom – 13 ans – arrive à Las Vegas avec, dans une seconde valise, emballé dans les feuilles du New York Post, le tableau de Fabritius, 33.5 × 22.8 cm.
Je retrouve T étendu sur son lit, on babille avant que je lui lise La petite fille de la rue du Simplon, la nouvelle d’Alice Rivaz lue samedi matin à Penthalaz. Il m’offre une carte postale de Lascaux que je glisse dans les Sables mouvants de Mankell. Je propose en effet de lui en lire, dès la semaine prochaine, les premiers chapitres. On verra ensuite.

Jean Prod’hom

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