Au roman national

Au roman national et à ses mythologies, au récit national et à sa propagande, simplement un récit. Un récit hésitant, bégayant, des mille et une nuits, des horreurs et des merveilles, du paléolithique à aujourd’hui.

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Les petits fruits et la folle avoine, l’orage,
les clairières et les grottes, les pendulaires,
Lucy, les belles et les vilaines saisons,
les moissons, Gaur, les traces, les chemins,
l’écriture, les médiations…

La glandée et les clos, saint François d’Assise
les liens de subordination, le sang, les relations d’ordre, les amis, 
les attelages, la quête du Graal, la mort, les sorciers,
la mer, la langue, Sei Shōnagon,
l’opium, les résistances…

La terre, le ciel, l’amour, les épices, Laurent de Médicis,
l’exploitation de l’homme par l’homme,
les vertus, les étoiles, l’ellipse,
les lentilles, les focales, Jean Calvin, la lumière,
les éclipses, les nations…

Les rotations, les archives, l’électricité,
Marie Curie, l’universel, la machine, la marmite,
les canaux, les économies, l’avarice,
les grands travaux, Francisco Goya, les enfants, le travail,
la poésie, les océans…

Les amitiés, les frontières, les couleurs, William Faulkner
les murs, les victimes, les mythologies,
l’école, Gorbatchev, la propagande, les friches, l’agnosticisme,
les autres, la peur
l’histoire…

… Et d’autres noms propres, à choix, de ceux dont on dit qu’ils ont fait l’histoire.