Île Saint-Pierre

Douanne / 12 heures

Olympia, Simme, Evi, Ornella, Dora, Emmi, Miriam, Heidi et Schwable ont occupé l’étable de Meienried à la fin des années nonante, leurs noms sont écrits à la craie sur des ardoises fixées au-dessus des mangeoires. Les dernières à coup sûr, c’est en effet dans ces années-là que Barbara et Fredi ont réorienté et diversifié leurs activités.
Barbara a disposé ce matin une cinquantaine de couverts sur les cinq tables qu’elle a dressées: des sets de table et des serviettes rouges, des bouteilles de vin rouge, des bougies rouges. A l’intention d’enseignants de Büren qui viennent ce soir fêter Noël autour d’une fondue.

Le chemin des Paiens, bordé par deux hautes haies d’épines noires, de lianes et de roseaux, devient vite interminable, je poursuis sur les prairies fauchées cet été. Personne sur l’île sinon une joggeuse, un ouvrier qui boutique autour d’un des chalets de vacances construits dans les années 60, Rousseau et le fermier de l’île qui nourrit ses vaches noires. Quelques volets sont fermés mais le cloître est ouvert, pierres jaunes de Hauterive et molasse grise, feuilles d’or d’un érable; l’hôtellerie ouvrira ses portes en mars. Des oies cancanent dans le pré, je m’approche, elles s’envolent, j’ai le temps de les compter: dix-sept.

Halte dans deux boulangeries du Vully, Erlach et Salavaux, j’en sors avec des chocolats, des tuiles et un gâteau du Vully. Verveine à l’hôtel de la Couronne à Avenches, il neige, retour dans le Jorat.

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