Au cours d'une année
Un début d’année difficile
Au début de l’année,
On était très stressés.
On ne connaissait ni nos professeurs,
Dont certains nous faisaient un peu peur,
Ni les autres élèves
Qu’on imaginait dans nos rêves.
On recevait nos nouveaux cahiers,
Que très vite on devait fourrer.
Dès les premières semaines,
Plein de devoirs on nous amenait.
Bref, il a fallu longtemps,
Pour s’habituer à ce gros changement.
Audrey
Les moments les plus épuisants de l'année
Il y a des jours qui sont plus durs que d’autres.
Il y a des semaines qui sont plus dures que d’autres.
Il y a des mois qui sont plus durs que d’autres.
Heureusement, il y a des moments de répit, où tout s’arrête, où tout se calme.
On en oublie presque les notes et le stress des évaluations !
Mais très vite on plonge à nouveau dans l’angoisse des résultats.
On nous rend nos fameux tests et là, un sentiment de joie ou de tristesse nous envahit.
Et puis, après une trêve, tout redémarre comme un cercle infernal qui recommence sans cesse.
Il y a des semaines qui nous fatiguent plus que d’autres.
Il y a eu cette fameuse semaine.
Il y a eu du travail et du travail en abondance durant cette longue et rude semaine.
Il y a eu des moments énervants, épuisants.
Il y a eu aussi des moments plaisants, amusants.
Il y a eu le mardi qui m’a épuisé avec ces tests d’allemand et de maths.
Il y a eu le mercredi avec ce test de musique, qui n’est pas ma branche de prédilection.
Il y a eu le jeudi où par chance je n’ai pas eu de tests ! Mais j’ai quand même dû étudier, car vendredi, la journée n’était pas de tout repos.
Mais après des journées comme celles-ci, on est content que la semaine se termine.
La fin d’un semestre n’est jamais facile.
Par bonheur,
Il y a des jours plus faciles que d’autres.
Il y a des semaines plus faciles que d’autres.
Il y a des mois plus faciles que d’autres.
Alexandre
Libération
Vacances: Période pendant la quelle les écoles rendent leur liberté aux élèves. C’est la définition des vacances dans un dictionnaire.
Pour moi c’est plutôt...
La dernière sonnerie retenti, tout le monde sort avec le sourire jusqu’aux oreilles. C’est les vacances, la fin des classes, la libération. On se sent tout léger. Les élèves se disent au revoir. Certain se donnent rendez-vous et les autres se disent au revoir. La plus part vont partir, peut être chez leurs grands-parents ou à l’autre bout de la terre.
Marc
Un soir dans une nuit sombre
C’était à peu près 1h00 du matin. Il faisait noir, on ne voyait presque rien… Quelques lampadaires illuminaient ces chemins de banlieue, les graffitis menaçaient la mort… Tout cela donnait des frissons dans le dos. Mais encore… L’impression d’une présence, proche…
Un homme qui avança lentement en direction d’une femme…
Alyssia
Quelques instants dans la tête Elisabeth
J’étais en train de marcher quand tout d’un coup je vis quelqu’un au loin. Mon coeur commença à battre à 100 a l’heure, je ne sus quoi faire. J’y vais, je n’y vais pas ou je court en ne regardant pas derrière moi.
Je me souvins de cette nuit là. Il faisait noir c’était le même homme que dans le journal. Il courait comme si il cherchait quelque chose avec un air méfiant. Puis la police était arrivé et tout était régler. Il entait mes pensées chaque nuit.
Soudain, je revint à la réalité. Je m’arrêta brusquement, il leva la tête. Il s’approcha peu à peu de moi, j’eu tellement peur que je me retourna et commença à courir le plus vite possible.
Soudain je sentis une main me prendre le bras. Il me tira vers lui et me retourna... Il me regarda dans les yeux et je me sentis rassurée.
C’était lui...
Elisa C
Quelques instants dans la tête de Georges
Je marchais en écoutant de la musique. Je serai bientôt chez moi. Ma journée avait été éprouvante, il y avait eu ce contrôle où toute la classe s’était plantée. Puis il y avait eu cette conversation extrêmement bizarre avec cette fille. Une journée ordinaire qui allait se terminer comme tous les autres soirs de la semaine...
J’étais tellement perdu dans mes pensées que je ne l’avais pas remarquée. Je levais la tête, elle était là. Arrêtée comme tétanisée par la peur. Est-ce qu’elle me regardait depuis longtemps ? Aucune idée... J’essayais de détourner son regard, mais impossible ! Elle avait ce regard qui vous marque pour toujours, ce regard qu’on ne voit qu’une fois... J’avais l’impression de la connaître depuis longtemps, pourtant je ne l’avais jamais vue auparavant.
Je ne comprenais pas, elle me fixait comme si elle avait peur de moi... Ressemblais-je vraiment à ce monstre que son regard me décrivait... Soudain, elle se mit à courir !
Sans savoir pourquoi, je me lançais à sa poursuite. Je ne l’avais jamais vue, je ne la connaissais pas mais je lui courais après ! Ma réaction me parut bizarre mais je ne m’arrêtais pas. Elle était maintenant à ma portée. Je la prit par le bras... Elle me dévisagea du regard. Elle me paraissait nettement moins apeurée. Comme si sa peur avait disparu... Soudain je compris, c’était elle...
- Coupez ! cria le metteur en scène.
Je me rendais compte à quel point j’aimais mon métier. Devenir acteur, mon rêve d’enfant. Aujourd’hui je jouais dans cette nouvelle génération de film où non seulement on voyait les scènes mais où les spectateurs entendaient les pensées des personnages... J’étais vraiment chanceux !
Pauline
Les occupants de l'école
La vidéo a été momentanément retirée...
Et les autres...
Ils ont toujours été là
Même si on ne les remarque pas
Il y a ceux qui nettoient le tableau noir
Et font briller les couloirs
Il y a ceux qui savent nous écouter
Quand ose plus parler
Il y a celles qui doivent tout préparer
Pour qu’on sache quand on doit travailler
Il y en a encore beaucoup à citer
Mais je n’ai plus beaucoup d’idées pour les qualifier
Nous le remercions infiniment
Car ils sont là tout le temps
Auria
Le samedi d'un jeune
Le réveil...
13h00
Le réveil, la géniale sensation d'avoir la tête dans un étau invisible qui se resserre de plus en plus. En gros une bonne vieille migraine "after night".
Et les raisons de cette migraine sont classées confidentielles.
13h15
Corps mou en peine à sortir de sont petit nid ( le lit sert de nid aux personnes victimes d'une gueule de bois). La délicieuse victoire, enfin sortie du lit!
13h17
le soulagement de l'aspirine qui se répand dans les veines et les artères. Nouvelle résolution, plus de fête.
13h30
le pote responsable de ça appelle. Là je me demande quoi faire:
-ne pas répondre
-répondre et lui faire sa fête
ou alors répondre gentiment et tranquillement l'écouter parler
. Bizarrement je choisis la 3ème option.
13h31
- Salut?
- Salut patate! Sa va?
-Fifty-Fifty. Et toi?
- Easy. Je t'appelle pour te demander si ce soir ça te dis une fête?
- Ouais, mais où?
- Chez toi!
- Je pense que j'ai pas le choix?
- Non.
- Ok ben 20h00 sa te dis?
- Nikel!
Je raccroche.
13h35
Je viens d'abandonner une résolution et en plus je dois organiser une fête. Je décide de m'endormir pour anticiper.
Hicham
Préparation de la soirée
Nooooooooooooooon! C'est exactement le mot que je viens de prononcer il y a 10 secondes. Je me suis endormie. Dans mon rêve, je préparais ma fête. J'avais déjà appelé mes potes, fait la vaisselle et ranger mon apart. Exactement le contraire de maintenant. Là, on dirait qu'il y a eu une tornade. Je suis couchée sur le canapé et je regarde le plafond.
Sérieusement, je peux pas me faire confiance! J'ai fait que m'asseoir sur le canapé et fermer les yeux 1 minute à peine, et j'ai plongé dans un sommeil paradoxal.
Bon, au lieu de me parler à moi-même, je ferais mieux de préparer ma fête! OK, il me reste combien de temps? Rooh où est mon Iphone?...
Et mais en fait!?!? (moment de souvenir), Je me suis endormie! Donc le temps à avancé! Il n'est donc plus 13h35!
GROS moment de stress...
Mais c'est pas vrai, où est mon Iphone? Quel heure il est?
Et pourquoi j'ai jeté la vieille pendule antique offerte par ma mère à noël dernier?
Bon, je vais essayer de me référer au soleil. Il se couche à l'ouest. Où alors à l'est? J'en sais rien. Je suis désespérée sur mon balcon. Et en plus, j'ai tellement envie de connaître l'heure que je crois entendre les cloches...
Les cloches! Faut que je les compte, Faut que je les compte!
1-2-3-4-5-6-7...!!
.....!
IL EST DEJA 19 HEURES!!!
Bon, cesse de plaisanterie, je vais commencer par ranger ce taudis!
Tout d'abord, je dois commencer par jeter les canettes vides et les cartons de pizzas répandus, ensuite je me lancerais à la recherche des éponges de vaisselle légèrement mises à l'abandon depuis quelques mois.
C'est parti!
les cloches sonnent la demie.
ah! ça fait du bien un apart flambant neuf! Je ressens le bon air! J'ai pas trouvé les éponges, mais du papier-toilette a fait l'affaire.
Je vais m'asseoir là et il me reste plus qu'a attendre mes invités...
MES INVITES!! J'ai oublié l'essentiel!
AAAH! et mon Iphone! La deuxième chose essentielle pour les appeler!
OUPS! Je me suis pas maquillée ni bien habillée!
Je suis décidément une cruche!
Mais? Ne serait-ce pas mon natel qui sonne? Viiiiite!
Ah tiens il était dans la caisse du chat! ça ne m'étonne pas de pas l'avoir trouvé...
-allô?
-salut! ça dérange pas si les potes du pote d'un pote viennent?
-Il y a de la place pour tout le monde! Et ceux que moi j'ai appelé, je sens qu'ils vont pas venir!
Céline P
Fiesta
Mon petit programme de la soirée :
-20h00 : Je suis prête !!!
-21h00 : Oh mon dieu le monde qu’il y a...
-22h00 : Le vase préféré de maman est cassé...
Demain je suis morte...
-23h00 : Boum, boum, boum...
Aïe, aïe, aïe, les voisins viennent râler...
-00h00 : Quelqu’un a faim ???
Moi, moi, moi !!!
OK ! Je fais des pâtes...
-01h00 : Tout le monde dehors...
C’est l’heure d’aller dormir je crois...
Et quelques minutes plus tard sur mes notifications Facebook :
«Super soirée les gens à refaire...<3 - avec vous et 15 autres personnes...»
Eva
Nos stages
Ma journée de stage en hôtellerie
J’arrive à 8 heures dans un superbe hôtel, classe, vue sur le lac. Après avoir pris, le bus, le métro et le train, me voilà à l’hôtel. Les employés m’accueillent gentiment.
Aujourd’hui, je suis au service. Je commence par dresser les tables sur la terrasse... Enfin j’essaie parce qu’entre les deux fourchettes, les trois couteaux et les deux cuillères... Je ne m’en sors pas vraiment. À peine tu pauses le set de table, tu n’as pas le temps de te retourner pour prendre les services, qu’ils se sont déjà envolés. Et les gens te regardent à travers les vitres, le sourire aux lèvres, en mangeant tranquillement leur croissant. Par contre la vieille dame qui est là depuis 40 ans, qui connaît son métier par coeur, elle ne sourit pas. Je l’imaginais me courant après avec un fouet, ça m'a fait peur, j’ai arrêté d’y penser.
Midi sonne, huitante personnes arrivent quasi toutes en même temps. C’est là où tu entres en action. Tu dois servir les gens, avec le sourire, et en portant tout ce que tu peux, en ne laissant rien tomber . Autant dire que tu te sens un peu minable quand le serveur qui est à côté de toi prend le triple d’assiettes. Du coup, tu en prends une de plus et c'est là où ton sourire se crispe et tu n’as que cette phrase en tête “ je peux le faire !“ Tu as presque la larme qui coule sur ta joue parce que les assiettes te brûlent les mains et lorsque tu les poses, tu n’a pas l’impression d’avoir traversé une simple salle de restaurant avec trois assiettes bouillantes sans les faire tomber, mais d’avoir traversé un champ de braises !
Et à la fin de la journée; le bus, le métro et le train qui ne t’enchantaient pas à l’idée de refaire le trajet, deviennent un vrai bonheur juste pour le plaisir de s’asseoir. Car il n’y a pas un moment ou tu n’es pas debout enfin... faut-il encore qu’il y ait de la place...
Charlotte
Mon premier stage
Il y a quelques jours j'étais encore dans « la vie professionnelle ». Dans une mini routine, avec des horaires différents de l'école, des habitudes déjà bien présentes. Mais tous cela s'est fini bien trop vite, selon moi. Malgré cette courte durée, j'ai quand même pu me rendre compte de beaucoup de chose.
Premièrement, une journée de travail dure plus longtemps qu'une journée d'école. Surtout si on reste devant un écran d'ordinateur, ce qui était mon cas puisque j'ai fait un stage à la faculté d'informatique de l'EPFL, entant qu'informaticien. Mais le plus gros changement c'est que contrairement à l'école où tous nous est montré en détail, lors d'un stage, on peut prendre des initiatives, devenir un peu plus autonome. Naturellement durant une semaine nous somme souvent dépendent du maître de stage mais cette petite forme de liberté est très plaisante. En revanche l'apprentissage des nouvelles notions semble assez complexe surtout dans le milieu de l'informatique, mais c'est une étape incontournable.
Pour conclure je dirai qu'il n'y a rien de mieux que de faire un stage pour se rendre compte de se qui nous attend. Car peu importe quand, mais un jour il faudra bien se lancer dans la vie active, et sortir des salles de classe.
Qentin
Stage 2012
C’étais mon premier stage en tant que ingénieur en génie civil.
C’étais malheureusement un stage de trois jours.
Dessinateur en génie civil que c’est ce que c’est ? C’est un dessinateur en architecture de tout ce qui touche aux fondations : béton,armature en métal, etc.
Pour ma part j’ai vraiment adoré ce stage parce qu’il m’a fait comprendre que quand c’est un sujet qui me plait vraiment je m’y mets à deux cents pour cent et j’y vais jusqu’à la fin.
Quelque chose que j‘ai bien aimé dans cette entreprise, c’est l’ambiance ! Tout le monde est tellement gentil, accueillant, drôle, serviable et je pourrai encore continuer un moment !
Une autre chose qui m’a marqué là-bas, c’est que tout le monde travaille en écoutant leurs propres musiques ! et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie car je suis « musicophile »
Parlons maintenant de leur travail, que font t’ils ?
Leur travail est , en gros, de fournir les plan d’un bâtiment au patron de la maçonnerie du chantier, et ainsi leurs facilité la tâche. C’est le coté « bureautique » du métier ; le côté pratique de leur travail et d’aller sur les chantiers et de vérifier si les ouvriers respectent les plan qui leur ont été fourni par les dessinateurs.
Photos : Je n'ai malheureusement pas pus joindre des photos avec ce texte car au moment ou je les aient transféré d'un ordinateur à l'autre les image n'on pas voulu apparaître.
Nicolas
Les tests
Avant
- Bon, alors je pense qu'on va mettre ce test le lundi, ça vous va ?
- Mais non m'sieur, on a déjà plein de trucs, on peut pas le mettre vendredi ?
- Hum hum, il n'y a rien de marqué dans l'agenda de classe pour lundi !
- Ah oui, mais on a oublié de les marquer !
- Bon, alors OK, va pour le vendredi...
Je ne sais pas si dans vos classes c'est comme ça, mais c'est souvent le cas dans la nôtre. Et ensuite... voilà ce qui arrive dans de nombreux cas :
- On a quoi à faire pour demain ?
- Un exercice de math, un de latin et on a un test de géographie.
- QUOI ?! Un test de géographie ? Mince, j'avais complètement oublié !
Donc, la veille au soir on se met à travailler pour ce fameux test et je suis sûre que vous aussi -inutile de mentir- vous vous êtes souvent trouvés dans cette situation... Et dans ces cas-là, en général, que fait-on ?
- Allô ? On est tous à la place de jeux, tu viens avec nous ?
- Non, désolé, mais je dois réviser un max le test de géographie, j'ai encore rien fait...
- T'as encore rien fait ? Houlala bonne chance, parque il y a super beaucoup de choses à savoir...
- Ouais, bon, merci pour l'encouragement... A demain...
Et oui, on révise tout ce qu'on peut l'après-midi et le soir, mais tous nos professeurs vous le diront, si on ne révise pas plusieurs fois et à l'avance, on retient ce qu'on a appris quelques jours seulement... Mais pour nous, il est tellement plus simple de travailler le jour d'avant et d'avoir une bonne note, que de travailler plein de petites fois et à l'avance, n'est-ce pas ? Et en général, lorsque on arrive le lendemain à l'école, voilà ce que ça donne :
- Jevaismeraté,jevaismeraté,jevaismeraté,jevaismeraté !
- Ah non, alors moi pas, je suis ultra prête...
Hé oui, il y en a toujours qui ont été intelligents, qui s'y sont pris bien à l'avance... Mais pourquoi, en sachant cela, il m'arrive quand même souvent de m'y prendre la veille au soir ?!
Fanny
Pendant
« Effectue une extraction de ces racines »
Quoi, mais on n’a jamais appris à faire ça !
Bon -NO STRESS- je vais réfléchir…
Non je ne trouve pas !
Ok, je vais respirer profondément et ensuite je relirai la consigne…
« Effectue une extraction de ces racines »
Ah, mais c’est simple.
Je multiplie ce chiffre avec celui-là, ce qui donne…
Ensuite je fais une soustraction… Puis une addition…
Et…YOUPI! J’ai trouvé !
Bon, passons au dernier exercice.
« Quel nombre faut-il ajouter aux deux termes de la fraction 3/10
pour que la nouvelle fraction soit 3/5 ? »
OH-MON-DIEU… Alors là c’est sur je vais me planter !
Quoi que si je multiplie ça par ça… Et que je soustrais ensuite…
Non ça ne fonctionne pas !
Bon, je peux déjà me préparer à dire :
« Maman tu sais que je t’aime pas vrai ? »
Jennifer
Après
Nora
Nettoie !
Interview de Mme Serpillère
Interview de Mme la Serpillère
Moi: Bonjour Mme Serpillère, comment allez-vous ?
Mme Serpillère: Bien, bien, merci, mais vous savez, vous pouvez m'appeler Sally.
Moi: Sally, aujourd'hui, je vous interroge dans le but d'en savoir un peu plus sur votre quotidien, car on s'y intéresse peu, mais il nous est indispensable pour des mesures d'hygiène...
Sally: Pour sur ! Avec toutes ces saletés que je ramasse dans ma jupe, je peux vous dire que sans moi, vous vivriez dans une porcherie ! Entre les traces de boue, le chocolat fondu, la bave du bébé, les vomi du chat lorsqu'il a trop mangé, et j'en passe !
Moi: C'est donc un métier plutôt pénible que vous avez ?
Sally: Ah oui ! Mais je sais que certains souffrent plus ! Tenez mon oncle, il est brosse à toilettes, lui, on peut dire qu'il en bave ! Mais il me le répète souvent: c'est une question de souffle: savoir retenir sa respiration et la reprendre au bon moment pour ne pas finir noyé. Il faut aussi avoir la tête dure, et aller très souvent chez le coiffeur pour entretenir une coupe en brosse parfaite.
Moi: J'imagine, j'imagine, mais...
Sally: Et ma cousine Guiseppa, elle ramasse la poussière dans un château, il y a pourtant des visites, mais certaines pièces n'ont aucun succès, et je ne vous raconterai pas le congé maladie qu'elle a du prendre à cause de son asthme ! Enfin si, je vais vous le raconter.
Moi: Euh... alors faites court, je ne veux pas non-plus faire un roman d'une centaine de pages...
Sally: Mais non bien sur (rire) ! Je sais que je parle beaucoup, mais voyez-vous, ce sont mes origines italiennes, là-bas, tout le monde parle beaucoup et avec les mains, mais comme je n'en ai pas...
Moi: Oui oui
Sally: Ah oui, le congé maladie de ma cousine, et bien tout a commencé quand elle s'est rendue compte qu'elle était allergique à la poussière. Puis, après quelques tests chez le médecin, elle a appris qu'elle souffrait aussi d'une allergie aux acariens. Je ne vous explique l'horreur et tous les médicaments qu'elle a du prendre !
Moi: Zzzz...
Sally: Vous m'écoutez ?
Moi: Oui oui, mais vous ne voudriez pas...
Sally: Parfait, j'ai eu comme un doute à un instant. Comme je le disais, elle a du prendre beaucoup de médicaments. Et quand elle c'est mise à aller mieux, elle a attrapé un lombago. Et par la suite, elle a faite une bronchopneumonie... ah, la pauvre, elle ramasse toutes les maladies qui passent...
Moi: Un peu comme la poussière...
Sally: Si ce n'était que ça...
Moi: Il est déjà tard, votre salon est très joli et ce vous me racontez est très intéressent, mais je vais devoir rentrer...
Sally: Vous ne voudriez pas une tasse de thé ? Il vient tout droit de Chine. C'est mon amie Carla qui me l'a rapporté. Comme elle est théière, elle s'y connait, figurez vous que l'autre jour il lui est arrivé une de ces histoires ! Ah, il faut que je vous raconte ça...
Hélène
Et pourtant elle tourne
Je tourne, je tourne et je retourne. En rond. Sans cesse ma gueule est gavée. Peu ou beaucoup. J'ai beau ne rien avaler, on continue d'enfourner, de remplir, de bourrer. Certes toutes cette eau devrait faire passer le tout. Mais je suis las d'être engraisser, saturé, rassasié....
Moi qui aime la vie, les microbes, moi qui aime la boue, les taches, les souillures.... Je ne peux conserver confiture, tomates et chocolat, trace d’herbe et de terre.
Et toute cette lessive, ces odeurs écœurantes de savon, de faux pin et mauvaise lavande, de pseudo citron ou de quasi vanille, de fleurs et de forêt inexistantes...
Pourquoi suis- je née machine à laver, combien de réincarnations devrai-je encore subir avant de devenir saladier, poêle ou encore casserole ? Avant de découvrir un monde gouteux, odoriférant et vivant.... miam miam
Adrien
L'aspirateur
Le contact est fait. Des électrons se mettent à tourbillonner uniformément dans une bobine de cuivre et déjà un vrombissement crescendo puis constant résonne dans la cuisine. L’air circule dans un bruit assourdissant et soudain je quitte le sol froid comme aspiré par un monde qui se soulève tout entier. Je m’engouffre dans un tunnel profond vers l’inconnu. Le bruit se rapproche et paraît de plus en plus net à chaque virage. Je suis meurtri par des parois qui semblent me frapper de toute part et l’obscurité se fait de plus en plus noire. Puis le bruit s’étouffe, comme mangé par l’endroit ou je me trouve. Ce bruit continue à résonner mais je ne ressens que ses intenses vibrations. Me voilà fini. Je suis en terre inconnue et ici l’air est irrespirable, chaud.
Le périple d’une saleté avalée par un appareil que nous connaissons tous, que nous avons apprécié, peut-être utilisé, qui a bercé notre enfance ou qui nous a empêché de regarder la télé ou de dormir tranquillement mais à qui nous devons beaucoup. Le sol propre que nous pouvons fouler à pieds nus en toute sécurité.
Lucas
La pelle
Je suis une pelle,
Mais je vous assure je n’ai pas vraiment la vie belle
La journée entière, je tourne la terre
Et parfois j’y croise des vers de terre
Quand je tombe sur l’argile
Ce n’est pas toujours facile
De temps en temps, de guerre lasse
Ma tige se casse et on la remplace
Parfois vers 12 heures
J’aide les fossoyeurs
Et quand je travaille dans le cimetière
Je n’ai plus qu’à me taire
Quand un petit enfant joue et s’amuse
Je me laisse faire et je m’use
Je cesse de me lamenter
Je n’ai plus qu’à creuser
Colin
L'attachement
L'attachement à une personne
S’attacher, attachement, attachant…
S’attacher à une personne est un sentiment grandissant
au fil du temps qui permet l’évolution d’un enfant
L’attachement est un lien déjà présent
qui unit deux êtres vivants
qui peuvent être pourtant différents
Attachant est le mot qui qualifie un être important
pour qui l’on porte de l’affection
ou de l’amour tout simplement…
« Le cœur veut un attachement et s’abandonne à la tendresse sans savoir pourquoi ni comment. » Louis-Jules Mancini-Mazarini
Léa
Comme d'habitude
C’est l’heure, j’éteins la lumière, repose mon livre et comme d’habitude, j’arrange mes coussins, j’y pose ma tête qui s’y enfonce comme dans un matelas de plumes, je remonte ma couverture sur moi et je les prends… ces écouteurs qui chaque soirs me bercent, au son de leur musique.
Je suis dans ma bulle et je repense à tous ce qui c’est passé dans ma journée. Cette sensation de chaleur et de douceur me prend tout le corps et je crains déjà la lumière du jour qui mettra un terme à ce moment magique, et qui me sortira de mon sommeil avec l’aide de ce réveil de malheur. Parfois, je veux qu’il n’aie jamais existé.
Puis je pense à elle, lorsque l’on c’est regardés cette après-midi là, j’ai cru que mon cœur allait fondre, exploser ou… je ne sais pas. C’était un mélange d’émotions si différentes. Ses yeux, si profonds, si beaux, me scotchaient à son regard et me troublaient. Comment lui dire ? Je suis si timide.
Mes yeux à moi, eux, commencent à flancher. Ils se ferment doucement, doucement… La musique, je l’entends encore mais elle s’éloigne toujours plus, toujours plus loin, elle s’estompe petit à petit. Bientôt mes écouteurs auront rempli leurs rôle. Ils m’auront bercé jusqu’au sommeil. Et je plonge, dans une mer de rêves.
Pour rien au monde je ne stopperai cette habitude, trop attaché…
Thomas
Qu'est-ce que l'attachement ?
Attacher
Tendresse
Tristesse
Amitié
Clémence
Harmonie
Etre
Mutualité
Ensemble
Nouer
ET pour vous c’est quoi l’attachement ?
Régis
Anniversaire
Impatience
Inespéré, ce jour est presque arrivé.
Me disant que c'est demain, je suis tout excité.
Pour pouvoir profiter de ma journée, j'ai déjà tout préparé.
A vec les réseaux sociaux qui existent.
Tous mes amis m'enverront un message durant cette journée.
Il y en a bien sûr plusieurs qui vont oublier.
Essentiellement ceux que je ne vois plus.
Ne faisant pas exprès, je regarde combien de temps il me reste avant de gagner un an.
Cette nuit, je pensa à tous les scénarios possible. Bons et mauvais.
Et heureusement, je finis par m'endormir en me disant que demain sera le grand jour.
Dylan
La fête
Je suis tellement excitée
que je n'arrête pas de bouger.
Ma sonnette ne cesse pas de faire driiin !
normal ; j'ai invité toutes mes copines.
Dans le bus on a papoté
jusqu'à y arriver.
Les quilles tombent bing !
oui nous sommes dans un bowling.
C'est l'heure des cadeaux
et aussi du gâteau.
On rejoue une partie
cette fois on a gagné youpi !
Les parents reviennent nous voir...
...Je réalise que c'est déjà les au-revoirs.
Marie
Après
Je suis un peu nostalgique
Cette fête était magnifique
Tout mes amis étaient là
Pour s'amuser avec moi
Tout le monde m'a souhaité un joyeux anniversaire
Ce qui n'a pu que me satisfaire
Je voudrais tant recommencer
Mais cette fête n'a lieu qu'une fois par année
En attendant j'admire mes cadeaux
Et contemple quelques photos
Je me fais la promesse que ma prochaine fête
Sera encore plus parfaite
J'ai commencé à barrer les cases de mon calendrier
Je commence déjà à m'impatienter
Nedjma
Reconnaître l'importance
L'importance
« À mesure qu'on vit, on prête moins d'importance aux choses, mais aussi moins d'importance à l'importance. »
Jean Rostand
L’importance, une idée qui est différente chez chacun, une idée qui peut blesser, qui peut changer une vie. Les objets, les choses, les personnes auxquels on l’accorde vont changer.
L’importance est définie par notre passé, nos valeurs, les personnes qui nous entourent. C’est nous qui la créons. Certains en accordent trop et se font avoir par la vie et d’autres n’ en accordent pas assez et vivent plus libres, sans contraintes, mais se retrouvent seuls. Le plus dur est juste de doser, ni trop, ni pas assez.
Najla
La reconnaissance
La reconnaissance est une valeur indispensable qui nous permet tous d'avancer. Quel bonheur de sentir que la société ne nous oublie pas! Mais malheureusement celle-ci ne reconnaît pas suffisamment tous ceux qui le méritent. Et pour moi l'exemple type de ce que je viens d'écrire se trouve dans le monde du sport.
Pourquoi parle-t-on beaucoup plus des jeux olympiques que des jeux paralympiques, des jeux olympiques spéciaux ou encore des Deaflympics? Certains ne savent même pas ce qu'ils signifient.
Pourquoi les footballeuses professionnelles sont-elles beaucoup moins reconnues et payées que les footballeurs? Les sportives professionnelles doivent souvent avoir un travail à côté pour réussir à joindre les deux bouts.
Pourquoi donne-ton autant d'importance à l'un et si peu à l'autre? Les exploits sont impressionnants d'un côté comme de l'autre.
C'est vrai que nous faisons des progrès, mais il y a tellement encore à faire. J'aimerais un jour pouvoir regarder le JT et entendre:
-Et maintenant l'actualité des jeux paralympiques. Aujourd'hui, la nageuse sud-africaine Natalie Du Toit a encore remporté une médaille. C'est sa onzième médaille. C'est une véritable championne!
Et je prends l'exemple de la considération de ces personnes -là dans le monde du sport parce qu'il faut bien commencer quelque part. Mais c'est la société entière qui a besoin d'être changé. Les malentendants et les non-voyants se battent pour pouvoir prendre les transports publics de façon normal ou encore pour regarder la télévision ordinairement. Les femmes se battent pour un salaire égal à celui des hommes et que ceux-ci reconnaissent leur légitimité dans la vie de tous les jours.
Tout le monde mérite le même regard et la même reconnaissance pour les mêmes actions. Cette société avance trop lentement à mon goût; il est plus que temps qu'elle change!
Source de l'image
Cléa
L'importance de la reconnaissance
Importer, ça m'importe. Verbe qui veut dire, à mon sens, que l'on attache de l’intérêt. L'importance est donc le niveau d'attachement d’intérêt.
Reconnaître, je le reconnais. Verbe qui veut dire que l'on comprend ce que l'autre a fait, pour nous ou pas. La reconnaissance n'est pas vraiment le fait de reconnaître mais plutôt d’apprécier, de se sentir redevable de ce que l'autre a fait.
Ainsi, le fait d'attacher de l’intérêt à la sensation de redevance envers quelqu'un d'autre est la vraie signification de cette énoncée.
Mais, attachons-nous assez d'importance à la reconnaissance, et reconnaissons-nous l'importance de la chose ?
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Mark
Danser sa vie
Le Hip-hop
Le Hip-Hop est un sport pour certains, une grande partie de leur vie pour d’autres, la définition de danse change de personnes en personnes. La danse est une passion, l'art de ressentir la musique. Pour moi, la danse c'est quelque chose de fort, de subtil qui s'acquière par un long apprentissage, et qu'une fois que les bases sont acquises, devient la plus belle « activité » du monde. N’importe quel danseur pourra vous le dire, ils ressentent une sortie de libération extrême, libre de s'exprimer à volonté, d'être dans leurs bulles, et de faire sortir toutes cette rage qui bouillonne en eux. Un danseur, où qu'il soit, il ne va pas pouvoir s'empêcher de danser, quand il entend de la musique, il laissera le beat de la musique s'emparer de son corps, il n'entendra plus la musique comme les autres l'entendent, il sera toujours en train de chercher des petits sons pour essayer d'y caler un freestyle. Il n'y a plus que le son de la musique et les battements de votre cœur qui s'accordent, les basses qui s'emparent de votre cage thoracique, on ne pense plus à rien, mis à part faire ce qu'on aime, la danse.
Johanna
Un grand merci à notre B-boy Sanka, qui a gentiment accepté de nous faire une démonstration de break dance !
Ana
Le choix
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Jeanne
De génération en génération
Le 13 avril 1920
Enfin le jour J, c'est mon anniversaire ! Je vais enfin pouvoir ouvrir le cadeau que papa a acheté en France pendant la guerre et qui attend sagement que je l'ouvre. J'ai vu Papa le cacher sous son lit, dès qu'il est rentré. Je l'ai maintes fois pris dans mes mains, secoués, pour essayer de deviner de quel jeu il s'agit. J'ai même demandé à Tante Gertrude qui dit connaître la France comme sa poche. Mais personne ne sait de quoi il s'agit. Papa a dit que c'était un jeu très connu et que je vais sûrement l'aimer. Mais qu'est-ce ?
Voilà c'est bon je l'ai dans les mains, je déchire vivement l'emballage... et là je trouve un petit bonhomme qui tient une carte et écrit en gros à côté « Le Nain Jaune ». J'ai hâte d'apprendre à y jouer !
Dilin
Le 5 avril 2002
Aujourd'hui c'est le 5 avril et c'est mon anniversaire. J'ai attendu ce jour avec tellement d'impatience, je me suis imaginé tellement de fois cette journée parfaite ! Je sens que cette journée va être parfaite.
La poignée de la porte tourne doucement et maman entre dans ma chambre avec papa.
-Joyeux anniversaire mon chéri !, déclarent-ils en choeur, va dans la cuisine ton petit-déjeuner t'attends.
Je saute de mon lit et dévale les escaliers. Sur la table, il y a mon bol avec mes céréales et un verre de chocolat froid. Ma mère me rejoins et m'annonce que nous allons bientôt à la gare pour aller chercher mamie.
-Mais on vas aller chercher quand mon cadeau ?, je demande.
-on va d'abord aller chercher mamie à la gare et ensuite on ira au supermarché.
Mais je ne peux pas attendre jusque là pour mon cadeau, c'est totalement inacceptable. Je dois faire quelque chose. Mamie ne peut pas gâcher ma journée. Je veux mon cadeau maintenant et je l'aurai. Surtout que ce n'est pas n'importe quel cadeau, c'est le château Playmobil avec le dragon et le pont-levis.
J'ai eu beau hurler, pleurer, me rouler par terre rien n'y a fait. Je suis dans la voiture en route pour la gare. Dés que mamie apparaît devant nous elle font sur moi et me couvre de baisers. J'en ai marre, on perd du temps.
Je l'ai enfin ! Mon beau château. Il est encore plus beau que dans mes rêves. Mais mamie m'as dit que j'avais beaucoup de chance de recevoir ce beau château (playmobil) et qu'elle n'avait jamais eu cette chance. Non mais franchement, si elle voulait des Playmobil, elle n'avait qu'a demander...
Salomon
Le 13 septembre 3009
Transfert dans 3,2,1...
Niveau 1. L'invasion
Soudain mon Tagrina* vibre. C'est ma mère qui me prévient que papa va bientôt rentrer pour me donner mon cadeau d’anniversaire. Je lui réponds que je fais juste une partie de mon nouveau jeu de simulation de la 3ème guerre Mondiale avec mon ami Fabrice et j’arrive.
Ils ont sorti la virtualisation il y a à peine un an. C’est super parce qu’on peut jouer avec tout son corps. On est plongé dans le jeu. Après avoir tué quelques Suédois, je sens une nouvelle fois mon Tagrina vibrer.
«C’est bon maman, j’arrive ! »
J’arrive excité comme une puce à l’idée de recevoir mon cadeau. Nous nous mettons à table. Mon père nous raconte un peu sa journée quand soudain il dit quelque chose qui me fait lever la tête de mon assiette :
« Vous savez qu’aujourd’hui, miom, je suis allé, miam, au musée du Jouet. Il s’est enfin décidé à arrêter de manger en même temps qu’il parle.
« J’ai vu une espèce de minuscule humain articulé avec de l’ancien plastique ! Regardez, j’ai pris une photo. »
Mon dieu, me dis-je, mais comment des enfants comme moi pouvaient jouer avec un objet aussi ringard, alors qu’aujourd’hui on peut jouer avec soi-même ! Ce qui est sûr, c’est que j’ai eu beaucoup de chance en naissant dans ma génération. Bon, avec tout ça j’ai presque oublié le plus essentiel :
Il est ou mon cadeau ?
*Petit bracelet servant à communiquer avec d’autres personnes, simplement et rapidement en se voyant. C’est indispensable en l’an 3009 !
Jérôme
Les obstacles...
... et la tension
Dans le public, la tension est à son comble. Ils n’ont jamais vu un animal tel que moi sauter. Il ne me reste qu’un seul obstacle à franchir avant de finir le parcours. Il ne faut pas que je le fasse tomber. Je continue dans mon élan et soudain, j’ai l’impression que le temps ralentit. Comme dans un film, chaque seconde dure une éternité. Les jambes de ma cavalière se resserrent sur mon ventre. Je sais que pour elle c’est une grande fierté de me monter.
Ensemble, on a beaucoup travaillé. C’est seulement après des heures d’efforts que je suis arrivée là. Au début, dès que je sautais plus haut que les fleurs du champ, ma cavalière appelait ça un miracle. Mais elle avait confiance en moi et ne cessait de dire qu’ensemble on ferait de grandes choses. Ca n’a pas loupé. Me voici à deux pas de l’obstacle, celui que je redoutait tant il y a quelques semaines.
Mes muscles se contractent. Je mets toutes mes dernières forces dans ce saut. Ca y est, je suis en l’air. La barre est bien en dessous de mon corps.
Grâce à ce saut parfait, je suis première du concours. Ma cavalière me félicite. Les gens n’en reviennent pas. Ils ont le droit, c’est la première fois qu’une vache gagne un concours d’obstacle.
Lauriane
... et la folie
Mon rêve: pouvoir se déplacer à des vitesses phénoménales et passer tout les obstacles comme Bip-bip mélangé à Superman. Se laisser tomber d’immeubles de 150 étages et rebondir à des hauteurs de 200 mètres. Pouvoir courir sur l’eau...
Bref je fais de beaux rêves.
Gaël
Il y a tant d’obstacles, tant de façons de les surmonter et de les contourner. Pourtant, il y a de plus en plus sur notre chemin. Pour accompagner notre video je dirais juste qu’il faut profiter de l’instant avant de penser aux obstacles futures, mais surtout d’éviter d’en rencontrer de nouveaux inutiles et je parle en connaissances de cause.
Samuel
Les saisons
Le printemps
Presque l’été, avec l’arrivée du soleil, le climat bon et chauds.
Retour des fleurs et des oiseaux migrateurs venus des pays chauds.
Inutile pour les gens qui ont le rhume des foins et qui
N’ouvrent pas leurs fenêtres en grand pour ne pas devoir prendre leurs médicaments,
Toutes les jours et avoir une tête d’endormi.
Embellissant pour les arbres et les champignons qui sont dans la forêt.
Merveilleuse saison pour les animaux qui hibernent dans leur tanière.
Parfait pour les gens qui aiment se balader dans la forêt sans qu’il fasse trop chaud.
Super saison pour les pêcheurs qui doivent attendre pendant des heures que les poissons mordent à l’hameçon de leur canne à pêche.
Céline B
L'automne
L'automne c'est une saison, c'est d'ailleurs, je pense ma préférée! Car juste avant, il y avait l'été qui est une période chaude de l'année où j'adore pratiquer certains sports, tel que le vélo, le roller et bien sûr aller à la piscine. Pour moi, c'est une saison assez sportive, mais aussi une période de l'année où je sors souvent les soirs et il y a aussi ces longues vacances où on peut faire un camp, aller à l'étranger etc. Après plus de trois mois à sortir les soirs, partir en vacances et faire du sport, ça tue, donc l'automne est là pour se reposer et ça c'est une chose que j'adore, on reprend des forces pour l'hiver qui est juste derrière. Mais aussi pendant ces quelques mois d'automne, on voit le paysage se transformer. Les feuilles commencent à changer de couleurs, à se faner et à tomber. La température commence à chuter ce qui donne de moins en moins envie de sortir. Je pense que ce que j'aime le plus en automne, c'est mes jeux vidéos qui refont surface et là c'est comme retrouver un objet qu'on n'a pas vu depuis des siècles, je pense que les geeks m'auront bien compris! Après plus de 90 jours à se la couler douce, il y a l'hiver où on peut enfin sortir nos skis ou pour certains le snow; on commence à allumer la cheminée, à faire des fondues et des raclettes et bien sûr le meilleur jour, c'est le 24 décembre ou l'on reçoit pleins de cadeaux.
Mickaël
Ecoles à Berne
Sous terre
Quand nous sommes allés à Bern, après de longs mois de préparation au Mont sur Lausanne, nous avons vécu une semaine sous terre dans les abris de la protection civile près de l'Arena de Bern. Ce que nous avons vite remarqué, c’est qu’il n’y avait aucunes fenêtres, aucuns courants d’aires et aucun air frais. Le substitut du soleil était le néon et celui du vent la ventilation. Mais heureusement, nous nous sommes habitués très rapidement.
Nous étions là, malgré notre volonté peut-être, mais avec une idée bien précise en tête: aller au conseil national pour vaincre «la bataille». Et c’est ici, caché sous terre, que se jouait une grosse partie des votes des «conseillers». Il y avait non seulement les commissions dont j’étais d'ailleurs président qui permettait de parler des initiatives déposées avec toutes les classes présentes, mais aussi tous ce qui normalement échappe au peuple durant les vrais votations: les complots, les stratégies et/ou les trahisons faites dans l’ombre...
Personnellement je trouve que cette expérience a pu nous faire voir la politique d’un autre oeil et aura été bénéfique à tous
Matthieu
Une semaine en février
Berne, ce n’est pas seulement un Palais fédéral et des conseillers nationaux comme je me l’imaginais. C’est également une ville à visiter, flâner sous les arcades au coin d’un café ou prendre un bain de soleil sur la Bundesplatz, en face de l’imposant Palais fédéral.
Pour notre part, nous avons surtout couru à travers cette ville pour attraper le tram numéro 9 ou pour être à l’heure.
Mais heureusement, des temps de visite ont été organisés à plusieurs reprises.
Lundi, nous n’avons pu voir la ville qu’à travers les vitres du tram qui nous a directement conduits à notre lieu d’hébergement pour la semaine.Ici, il n’y a presque que des trams. Des trams rouges. On a l’impression d’être dans une petite rue de Londres. Ils nous ont été très utiles pour voyager de notre abri PC au centre de Berne. Par contre, il faut être prudent pour traverser la route car leurs rails se croisent et si vous ne faites pas attention, vous pourriez bien être coincés entre deux de ces véhicules.
Mardi, visite officielle de la ville au travers de son histoire. Nous y découvrons entre autre sa cathédrale, le Münster, achevée au tout début du XVIe siècle et la Zytglogge, une horloge situé sur un vieux bâtiment au milieu de la route. Elle date du XVIème siècle. Un peu plus loin se situe l’imposant Palais fédéral qui, à ma grande surprise, ne comporte pas de marches d’escalier devant l’entrée principale. Cela donne un effet plus humble et de ce fait, le Palais à l’air plus accessible au peuple. C’est dans ce bâtiment que nous débattrons nos initiatives le jeudi.
Mercredi, nous entrons pour la première fois dans le bâtiment qui abrite toutes les décisions de la Confédération. Ici, une visite guidée historique nous montre la signification de chaque détail et de chaque pièce comme le Conseil national et son très connu tableau du peintre genevois Charles Giron en 1901 ou encore le hall de l’entrée principale et ses trois hommes reliant leurs mains signifiant le serment du Grütli, en 1291 (voir image et texte de Roxane, jeudi 5 avril 2012).
Jeudi, avant l’importante session du Conseil national de l’après-midi, nous sommes allés visiter l’Ambassade de Turquie. Après une explication de la situation de ce pays et nos questions, nous avons pu pénétrer dans la maison de l’Ambassadeur et déguster quelques petites spécialités du pays. Nous avons eu la chance de le rencontrer lui, son fils et sa femme, tous très gentils et accueillants.
Vendredi, dernier jour à Berne. Nous sommes libres dans la ville pour la journée. Encore quelques achats de souvenirs comme le pain d’épices et repas sur la Bundesplatz face au Palais. Une très belle journée ensoleillée et chaude, la première de l’année. Le carnaval s’est installé dans la ville du jeudi soir au samedi soir ce qui crée quelques difficultés pour prendre notre tram qui dévie sa trajectoire lors de cet événement. Mais il est déjà l’heure de prendre le train et de revenir à Lausanne. Un dernier regard vers le monument de la ville qui s’éloigne et voilà Berne déjà dans nos souvenirs…
Marianne
Le grand jour
C’était un jeudi, comme d’habitude depuis quelques jours, nous nous levions à six heures trente puis prenions notre déjeuner. Et quarante minutes plus tard, nous allions faire notre séance du groupe parlementaire. Rien d’extraordinaire, c’était la même chose depuis le début de la semaine. Mais au fond de nous, nous avions comme une sorte d’excitation mélangée à un peu d’angoisse.
Ensuite, nous sommes partis pour l’ambassade de Turquie, les gens étaient vraiment très accueillants et nous avons eu un super apéro.
Puis nous sommes allés à la Place Fédérale car M. Schmidt faisait un discours, et « l’école à Berne » recevait un chèque de 40'000.- de la Mobilière.
Nous avons mangé et nous nous sommes rendus dans la salle du Grand Conseil.
Nous nous sommes assis dans la section des places qui nous avait été attribuée la veille.
La présidente du Conseil national a pris la parole, et après une rapide prise de parole, le président d’ « Ecole à Berne » fit quelques remerciements.
Ensuite débuta la présentation des initiatives, les contre-projets et les avis de la commission. Pour chaque initiative, chaque groupe de commission donnait son avis, et les gens pouvaient, s’ils le voulaient, se prononcer. Ensuite, la présidente passa au vote. Au début, chaque parti votait oui ou non et généralement le vote était unanime. Puis, au fil des initiatives, la concordance dans les partis s’estompait et les votes étaient beaucoup plus variés. Au final, aucune initiative n’a passé et quelques contre-projets ont été acceptés. En sortant, nous étions contents de nous, nous avions voté pour avoir un monde meilleur. Mais au final, dans la vie réelle, rien n’avait changé, tout restait à faire, mais nous étions décidés à faire évoluer ce monde en quelque chose de meilleur.
Killien
Arc-en-ciel
Nous vivons dans un monde de moutons. Avec nos dictateurs, nos dirigeants, nos chefs, nos profs… Et nous sommes obligés de suivre bêêê…tement, au lieu de choisir selon notre envie, notre désir, notre idée.
Ce n’est pas toujours le cas, évidement, mais souvent, nous sommes comme ces pauvres moutons, tristes et soumis, à une ou des lois auxquelles nous ne sommes pas toujours d’accord.
Dès fois il est bien de suivre d’autre gens, mais sinon, soyez vous-même, comme ce mouton arc-en-ciel, et pas un rejeton de la société.
Vous me direz peut-être que ce mouton arc-en-ciel est le fou de la troupe, c’est vous qui voyez, mais, personnellement, je pense qu’il s’agit de celui qui trouve son propre chemin, et qui s’ouvre sa propre voie.
Robin
La peur de l'inconnu
« La peur de l'inconnu » ça vous évoque quelque chose? Oui sûrement! C'est le problème principal de notre société. Tout ce qui est différent nous fait peur, tout ce qu'on ne connait pas bien, voire pas du tout nous effraie. Alors on se regroupe avec nos "semblables" et on juge les autres.
Par exemple : quand on est gosses on rejette celui qui est en sur poids, celle qui a un accent étranger, celui qui est retardé, …
A l'adolescence c'est le même principe, sauf que cette fois ce sera ceux qui suivront pas la mode qui a apparu dans le tout dernier catalogue "Été 2012", celle qui est musulmane et porte le voile, celui qui est punk, celui qui a une orientation différente, et j'en passe...
Puis vient l'âge adulte. Il ne faut pas croire que ces jugements s'arrêteront, qu'on a mûrit et qu'on a passé l'âge de rejeter le petit canard gris. Non, ça continuera. Sauf qu'on sera plus discrets et on ne saura pas exactement pourquoi on éprouvera de l'antipathie pour le voisin d'en face, ou alors peut-être que on le saura mais on n’assumera pas que c'est parce qu'il est tatoué de la tête aux pieds et vient d'arriver du Mexique.
Je vous l'accorde, mon point de vue de la société paraît bien négatif, mais j'arrive au point positif (le meilleur est toujours gardé pour la fin, n’est-ce pas ?).
J'y arriverai avec votre aide : pouvez-vous m’aider à trouver les exceptions ?
Mafalda
Nouveaux regards
Ma rage explose, ils m’ont dit non, non et non. Je ne vais pas pouvoir y aller. Vous me direz qu’ils font simplement leur devoir de parents, me protéger. C’est seulement une interdiction mais je réalise peu à peu dans quel monde nous vivons, un monde qui bouge. L’absurdité n’y est plus, je comprends ce qu’ils veulent me faire entendre mais il me manque une pièce de ce puzzle qu’est la vie. Il me manque une pièce de leurs vies et de la société qui est le résultat de cette vie qui a été donnée à des êtres humains. Ceux-ci lui ont donné du bon sens mais comme le dirait Danakil, les gouvernements l’on détruit en inventant la guerre, machine qui n’aurait jamais dû exister mais qui constitue notre histoire dont j’apprends un peu plus chaque jour. Je vois de quoi les hommes ont été capables, les limites qu’ils ont poussée toujours un peu plus loin et je me vois dans l’impasse ne sachant pas jusqu’à quand nous allons tenir. Comme si tous les progrès technologiques d’aujourd’hui nous menaient à la décadence, l’horizon des connaissances se faisant toujours plus large, l’univers toujours autant vertigineux.
Je m’ouvre au monde, au passé et donc je pense un peu trop au futur, préoccupante part de nous dont personne n’a la clé. Ce secret que le destin garde bien caché, effrayant et excitant à la fois.
Quand on décide de regarder derrière, autour et avant soi, il faut s’attendre à tout, bouleversantes, dramatiques ou incroyable nouvelles. Mais on peut aussi décider de vivre en gardant nos petits plaisirs, comme plonger la main dans un sac de farine, bien qu’en ayant conscience de ce qu’il se passe autour de nous.
Mathilde
Trois dates importantes de Suisse
1291
Une date à connaître et d’une très grande importance
Pour nous, les Suisses, c’est le début de notre existence
Les petits cantons de Schwyz, Unterwald et Uri
Ont eu très peur des Habsbourg qui sont leurs ennemis
Trois hommes se sont réunis sur la plaine du Grütli
Ils se sont fait confiance pour unifier leurs pays
Je ne suis pas là pour vous faire un cours d’histoire
Mais cette date, dans la tête il faut toujours l’avoir!
Roxane
1848
Du coté protestant:
Bonjour,
Je m’appelle Roger. Si vous lisez ceci c’est que je ne suis plus de ce monde.
Le but de cet écrit est de vous raconter une histoire.
« C’était le début de l’année 1848, l’année de mes vingts ans. La guerre du Sonderbund avait déjà fait beaucoup de morts dans les deux camps.
J’étais du côté des Corps Francs, c’est-à-dire des protestants. Je n’avais pas pu prendre part à la guerre, car j’avais des problèmes de santé. Mais, mes frères y étaient allés et quatre étaient morts. Si j’avais pu je m’y serais aussi rendu pour aller vaincre ces satanés catholiques. Ils avaient enfreint l’article 6 du pacte de 1815. Nous avions gagné la guerre grâce au général Dufour.
Je ne vois pas pourquoi, ils voulaient conserver la Diète. Un système centralisé est beaucoup plus pratique. Grâce à eux, nous avons pu réviser le pacte de 1815.
Plus tard, nous sommes passés au système centralisé. C’était plus facile, car il n’y avait plus de taxes aux frontières des cantons, il y a une monnaie unique, les mêmes unités de poids et de mesures. La poste est facilitée et le train aussi par la suite. Quant à l’armé, elle est maintenant centralisée.»
J’espère que quand vous lirez ce texte, ce système sera toujours en vigueur.
Mes salutations les plus distinguées.
Que Dieu vous protège.
Roger Dugâteau, Vaud, rédigé en l’an de grâce 1850
Sources de l'image
Rouge clair = cantons protestant
Rouge foncé = cantons catholique
Rouge entre deux = cantons mixte
Du côté catholique:
Bonjour,
Si j’écris ce texte c’est parce que mes descendants doivent se souvenir de ce passage important de ma vie.
«Nous sommes au XIXème siècle, les libéraux avaient déjà conquis le pouvoir dans certains cantons. Ils cherchaient aussi à «régénérer» la Confédération. Pour nous protéger, nous avons secrètement formé une armée et des alliances avec des puissances étrangères, ce qui est contraire à l’article 6 de notre ancien pacte:
-Il ne doit être conclu entre les cantons individuellement aucune alliance défavorable à la Confédération générale ou aux droits d’autres cantons.
Etant donné que nous avions été dénoncé par Fribourg, une guerre éclata. La guerre de Sonderbund qui se déroula entre 1847 et 1848.
Nous avons combattu avec courage pour conserver notre belle religion mais nous perdîmes la guerre contre ces idiots de libéraux qui voulaient absolument refaire le pacte de 1815.
En 1840, le Gouvernement du canton d’Argovie avait déjà pris des décisions défavorables envers les catholiques: il avait interdit les couvents. En retour, le Gouvernement lucernois fit appel aux jésuites pour leur confier l’enseignement.»
Aux générations futures, pour ne pas perdre la foi catholique.
Gloire à notre Seigneur tout puissant.
Joseph Delacroix, Valais, écrit en l’an de grâce 1853
Clélia
1971
Moi, une femme de vingt ans...
- si j'avais vingt ans au Moyen-Age, je devrais respecter: 1. Dieu, 2. mon père, 3. mes frères et 4. mon mari.
- si j'avais vingt ans pendant la Renaissance, je ne serais certainement pas instruite. J'aurais une dot que mon père donnerait à mon futur mari, pour mes soi-disant «dépenses». Je devrais faire des fils pour assurer l'héritage de mon mari.
- si j'avais vingt ans pendant la Révolution française, j'aurais pu entendre la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Mais, et ceux des femmes?
- si j'avais vingt ans pendant la Première guerre mondiale, je serais infirmière ou je travaillerais à la place des hommes partis à la guerre.
- si j'avais vingt ans entre les deux guerres mondiales, j'aurais pu avoir un patron qui me licencie pour engager un homme ou qui me garde car on me paie moins qu'un homme pour le même
travail.
- si j'avais vingt ans pendant la Deuxième guerre mondiale, j'aurais pu être engagée dans l'armée mais pas au combat.
- si j'avais vingt ans, j'aurais pu voter en Angleterre en 1918, en Allemagne en 1919, en France en 1944 et en Italie en 1946. Mais, voilà, je suis suisse et je ne peux pas encore voter. Là, je serais probablement à la maison, à m'occuper de mes enfants, car les hommes disent que je ne connais rien à la politique.
- si j'avais vingt ans en 1971, moi, suissesse sans droit politique, j'aurais enfin le droit de voter. Et, en 1981, un article sur les droits égaux des hommes et des femmes est ajouté à la constitution.
- mais si j'avais vingt ans en 2012, on me payerait, peut-être moins qu'un homme pour le même travail. Alors? Egalité ou pas?
Sources : Gendring & Mautienne Prod (2011).
« Lentement, mais sûrement ! Les droits politiques des femmes suisses ».
De la cuisine au parlement / Kinder, Küche, Politik», documentaire de Stéphane Goël (2012)
Marine
-
COULEUR !
Les couleurs primaires
Imaginez-vous à quoi ressemblerais la Terre qu’avec les couleurs primaires, le cyan, le magenta et le jaune.
Les arbres, les buissons et l’herbe en rouge, vos habits en bleu, jaune ou rouge, en gros toute la Terre soit en rouge, jaune et bleu.
Cela m’effraierait beaucoup. Il n’y aurait pas de si joli paysage et les magnifiques mélangent de couleurs qu’on voit aujourd’hui.
Christopher
Les véhicules motorisées de couleur jaune
Pourpres, bleu profond ou vert foncé, on ne les remarque pas lorsqu'une voiture jaune est là. Cela à été maintes fois prouvé, les voitures canaris attirent tous les regards. C'est d'ailleurs ce qui à décidé la couleur des fameux taxis de New-York City. Mais pas besoin d'aller aux USA pour voir des pissenlits sur la route ; en Suisse, toutes les voitures de la Poste sont jaunes. Leur couleur est même mandatée ! Mis à part ces véhicules, les voitures jaunes restent assez rares. C'est bien dommage, car elles sont un peu les rayons de soleil de la route.
Si on en voyait une ou deux, on serrait tout de suite plus heureux !
Sophie
La vie en couleur
Une feuille blanche,
blanche mais qui va devenir colorée
Colorée comme le monde
ce monde si triste par moments
Par moments de guerre si sombre
sombre comme le regard des soldats
Ces soldats vêtus de brun et de vert
Vert comme l’herbe dans laquelle ils rampent
Brun comme la racine de la vie
Cette vie qui peut aussi être rose
rose comme l’amour que ces combattants éprouvent pour leur famille
leur famille si loin des yeux mais proche de leur cœur
Ce cœur rempli d’émotions et aussi riche en couleurs que la palette d’un peintre.
Tiffany
Les jeux
Jeux en 3 D
«Kriiiiiiiiiiiiiing !» La porte du bus scolaire s’ouvre. En dehors, les élèves qui prennent le bus à Crétalaison se poussent pour entrer en premier, en criant, en sautant et en se bousculant, comme chaque lundi. Puis je les entends partir dans une grande conversation concernant les nouvelles playstations.
- Moi j’ai la playstation 3, dit l’un d’entre eux.
Un garçon plus âgé que lui, ravi qu’on aborde le sujet, s’écrie:
- J’ai mieux, j’ai mieux! Moi j’ai une playstation 4D.
Un garçon qui porte une veste rouge lui réplique du tac au tac:
- La 4D? Mais non ça n’existe pas!
- Si, si ça existe. Par exemple, sur ma playstation, quand il pleut sur l’écran, il pleut pour de vrai.
4 dimensions… Ainsi l’homme, au fil des ans, pourrait inventer des dimensions? Ou peut-être peut-on songer au temps en guise de quatrième dimension? Je réfléchis un instant à tout cela, puis passant à autre chose, j’oublie cette histoire de dimensions.
Quelques mois plus tard, nous abordons un nouveau thème en math, « représentations de solides ». Dans ce thème, à un moment donné, nous sommes amenés à faire la différence entre un volume et un plan. C’est à ce moment là que mon esprit s’embrouille. Toute chose pour moi est en trois dimensions aussi complexe soit-elle. Même une feuille est un volume. Elle possède une largeur, une longueur et une épaisseur. Autrement, comment pourrait-on la prendre?
Après ce cours de math, je rentre chez moi et je fais mes commentaires du mois sur ce blog. C’est alors que mon esprit s’illumine. Je tente de saisir dans mes mains la page « envois » du blog qui se trouve devant moi mais cela est impossible. Mais oui, les images projetées sont en 2D!
Alors le progrès est-ce d’inventer de plus en plus de dimensions ou d’en réduire le nombre?
Elisa B
Les pions et les joueurs
Nous sommes à la case départ
J'avance du nombre de case
Qu'il a choisi à ma place
Après m'avoir déplacé
Un autre joueur lance le dé
Et mon collègue ou mon ami
Saute et rampe jusqu'ici
Au tour du 3eme joueur
Qui regarde le jeu et pris peur
De perdre toute la partie
Alors ne fit plus aucun bruit
Mais il se rendit compte
Qu'il était dans un conte
Et oui il a gagné un milliard
Vanessa
Les X Games
Lien de la photo
Le back flip, le superman, le 360, le lazy boy, tout est permis aux X Games. C’est la compétition de freestyle mythique que je regarde depuis cinq ans. C’est un peut comme la partie « envois » du blog, où on est libre de faire ce qu’on veut. Il y a même des X Games sur de la neige, avec des motoneiges qui font elles aussi des figures et des dérapages. Mais la catégorie la plus impressionnante, c’est sûrement « le big air ». Motos, skateboards, BMX ou encore snowboards qui descendent une rampe à toute allure et qui volent jusqu’à 20 mètres de haut tout en enchainant les figures. Je ne pense pas qu’une chute doit être agréable. Le freestyle est un sport de casse cou, mais c’est le meilleur pour les amateurs de sensations fortes
Alexander B
Ceux qu'on n'entend pas
Oh mon Albert
Oh mon Albert, comment vas-tu ?
J’ai tant besoin de t’écrire… Avec les caprices de Markus et les problèmes de Lisa, moi j’en peux plus ! En plus, ma propriétaire, tu sais la petite Julie ? Elle me sert beaucoup trop fort, j’ai l’impression que mon bec va exploser et pour couronner le tout, elle n’arrête pas de me mordiller.
Ras-le-bol
C’est décidé, demain, je fuis ! Et j’ai déjà tout prévu ; arrivés à l’école, nous nous mettrons, avec les enfants dans cette si belle trousse que j’ai repérée l’autre jour. Je crois qu’elle appartient à Maria, une amie de Julie. Cette petite à l’air si gentille, si douce… et elle au moins elle ne mordille pas ! Du moins, espérons-le…
Ta Plumette
Coucou Plumette
Coucou Plumette,
Comment s’est passée ton évasion ? Tu as déménagé à une autre table ? Est-ce que tu as enfilé des nouvelles cartouches ?
Parfois, j’aurais aussi bien envie de partir, rencontrer des nouvelles personnes. Ma voisine la règle ne discute pas beaucoup. Les seules fois où elle parle, c’est pour des histoires de lignes ou des centimètres. L’autre jour, pour avoir un peu de compagnie, je suis allé la voir. Elle, obsédée par ses millimètres, m’a proposé de me mesurer. J’ai accepté, et tu sais ce qu’elle m’a dit ? Elle m’annoncé qu’il me restait neuf centimètres à vivre. Neuf, seulement ! Et quand je pense à ma belle jeunesse…Tous ces centimètres envolés à cause de ce tailleur, qui en plus n’arrive jamais à me faire une belle coupe !
Mais sinon je vais bien, j’ai bonne mine, ni cassée ni trop épaisse.
A bientôt,
Albert
Les deux oreillers
-Voisin ! Eh, voisin ! Tu dors ?
-Comment veux-tu que je dorme ? Elle m’écrase ! Pour une fois que mon bourreau n’est pas là, je ne trouve pas le sommeil.
-Ah c’est ballot ça. Dommage pour toi.
Cette nuit-là, une seule personne dormait dans le lit, c’était la femme, Juliette. Son mari, Simon, n’était pas là, étant surement aller voir ailleurs, histoire d’explorer de nouveaux horizons.
Quant aux oreillers, tous les deux étaient présents, fidèles au poste. Ils n’ont pas le choix car ils ne peuvent se mouvoir sans l’aide de leur propriétaire. Cette nuit-là, l’un avait du répit, l’autre souffrait comme chaque nuit.
La vie d’oreiller est aussi dure que négligée. Ces deux oreillers témoignent :
« Notre vie est de loin pas la plus intéressante. Certaines fois, c’est un vrai calvaire. Par exemple, il y a deux jours, Simon a bavé durant la nuit. Il bavait, il bavait et il bavait. Et pensez-vous qu’il aurait lavé la nouvelle housse qu’il venait de m’acheter ? Jamais !
Et Juliette, je ne vous dis même pas l’odeur qui sort de sa bouche au petit matin, une affreuse haleine de chacal ! J’ai cru que j’allais tourner de l’œil.
Le jour, par contre, on s’ennuie à mourir, on reste là, posés sur ce lit, vêtus de nos housses souillées. On est là, à se lamenter, à se demander s’ils savent ce qu’on endure et à rêver d’une vie meilleure. »
Un matin, les deux oreillers furent placés dans l’armoire du grenier, à côté des reliques de famille, pour être remplacés par un traversin.
Au milieu des objets poussiéreux, l’un des deux coussin dit en rigolant :
« Je préfère encore la poussière à la bave. Et l’autre là, le gros boudin, qu’est-ce qu’il va s’ennuyer ! Déjà qu’à deux, c’était rude, mais alors tout seul, ce sera intenable ! »
Timothée
Trois vies
Il était une fois deux sœurs. L’une était belle et l’autre était une enfant tranquille, au visage couvert de taches de rousseur. Cette dernière est l’héroïne de mon histoire, Joanne. Elles grandirent dans les faubourgs de Bristol, en Angleterre, jouant dans l’épicerie de leurs grands-parents, se battant souvent entre elles, et entourées de l’amour de leurs deux parents.
Mais un jour, alors que Joanne n’avait que quinze ans, leur mère tomba gravement malade. Très attristée, la jeune fille continua malgré tout d’étudier, mais elle fréquentait les cours de manière irrégulière, oublia de s’inscrire aux examens, et partit même une année dans la lointaine ville de Paris, avant de terminer ses études, sans diplôme prestigieux, rêvant de gagner sa vie en écrivant des livres.
Quelques mois avant le décès de sa tendre mère, Joanne se trouvait dans un train en direction de Londres. Et c’est à cet instant que tout commença. Elle eut une idée, une idée qui l’enthousiasma tant qu’elle la remua dans sa tête, comme on malaxe de la pâte pour en faire du pain, tout le long du trajet. Mais la réaliser allait lui prendre du temps, elle rangea donc toutes ses idées dans une boîte à chaussures, et se mit au travail. Elle venait de commencer l’écriture d’un livre qui, elle ne le savait pas encore, allait devenir un phénomène.
Le jour fatidique arriva, un triste soir de décembre, alors que Joanne était âgée d’une vingtaine d’années, elle perdit sa mère. Bouleversée, la jeune femme quitta son pays pour les climats plus doux du Portugal. Quelques années passèrent, elle continua l’écriture de son histoire, se maria et un beau jour, eut une fille nommée Jessica.
Malheureusement, les beaux jours se firent rares par la suite, jetée dehors par son mari, Joanne retourna sur son île natale, où la pauvreté s’empara d’elle. Triste, sans un sou, et mère d’un enfant, elle décida d’enseigner à plein temps pour gagner sa vie, tout en terminant son livre le plus rapidement possible, déterminée à le faire publier.
Sa détermination paya. Une fois le livre terminé, Joanne trouva un agent littéraire qui envoya son roman à de nombreuses maisons d’édition et essuya une dizaine de refus. Avant d’enfin recevoir une réponse positive des éditions Bloomsbury Publishing.
Ce qui suivra est un véritable conte de fée : le livre se vendit bien, remporta divers prix, se vendit encore mieux, fut traduit dans le monde entier, adapté au cinéma… et les six tomes qui suivirent firent de Joanne l’une des plus riches personnes d’Angleterre.
Je vous ai raconté l’histoire de Joanne Rowling qui, grâce à son livre Harry Potter réalisa son rêve d’écrivain. Elle se remaria en 2001, eut encore deux enfants et vécu heureuse jusqu’à aujourd’hui, et, espérons-le, jusqu’à la fin des temps…
Céliane
Une femme.
Une femme blanche.
Une femme blanche blessée, porte sur son dos sa couleur.
Je comprends mais ne je ne l'accepte pas. Je ne suis pas jamaïcaine, pas noire, je suis blonde et blanche; mais je danse avec mes tripes, et personne ne pourra m'en empêcher. Je reste moi.
Camille
Bébé-Jean Edmond Dujardin
Début-Sérurier-Comme papa
L’armée-Un vrai comique Jean
Théatre-Bande du Carré Blanc
Puis-Nous C Nous
Gagne-3x-Graine de Star-M6
Brice de Nice-Jean-Surfeur blond-C’est le ca ca cassse de Brice
Un gas, une fille-Un Jean Dujardin, une Alexandra Lamy
Jean-Cow boy-Lucky Luck
OSS 117-agent secret américain-très foireux
The Artist-Noir et blanc-Muet
Oscar aux Etats-Unis-Je site-whooooauuuuoooo putain géniale, merci, formidable, merci beaucoup, i love you !
Naïm
Les stades
Les joueurs face aux supporters
C’est dans les vestiaires que les joueurs prennent en compte le public.
La pensée que plusieurs personnes vous regardent et puissent vous juger est angoissante et stressante en même temps.
Que se soit 80’000 personnes ou une cinquantaine, cela ne change en rien cette impression perturbante et si dur à en faire abstraction.
Les supporters sont ce que l’on appelle le 12 ème homme sur le terrain.
Ils peuvent vous poussez à vous surpasser et à avoir confiance en vous ou au contraire, dans le pire des cas, vous enfoncer, vous critiqué.
Le sport n’est rien sans passion.
Valentin
La foule
Les supporters, les acros du sport toutes sorte de personne réuni au même endroit, pour une même raison ... le sport. On peut les voire crier, danser, chaner, faire la hola. Dans un stade il y a des familles, des couples, des amies, des gens seuls. Les anarchistes, les fair-play, les mauvais perdant. Les policiers, les maçon, les avocats. Les Européens, les Africains, les Américains, les Asiatiques, Les Australiens, tous se monde réunis pour la même raison, la plus belle des raisons ... le sport.
Aurélien
Les entraîneurs
Les entraineurs sont nos « papas » le temps d’un affrontement ! C’est celui qui prépare la stratégie, il décide des joueurs qu’il va faire jouer, et si les remplaçants se plaignent de ne pas pouvoir jouer, il ne faut pas oublier que ce n’est pas pour être injuste qu’il prend cette décision mais pour faire gagner l’équipe ! Crois-moi, c’est le seul homme autre qu’un joueur qui peut vous faire gagner le jour d’une rencontre.C’est le seul qui te défendra face à l’arbitre si il a été injuste avec toi mais c’est surtout le meilleur exemple pour te montrer qu’il faut toujours rester fair-play ! Bref une équipe sans entraineur c’est comme une voiture sans moteur : Sa n’avance pas !
Axel
Spécialités
Il y a tant de spécialités
Il y a tant de spécialités,
Dans le monde entier,
Qu’on s’y perd vraiment,
Rien qu’en les comptant.
Des milliers d’objets,
Des choses à manger.
Chaque pays en a des tonnes,
Chaque région des centaines.
On dévore les aliments,
On ne peut pas faire autrement,
C’est tellement joli,
Que ça nous ouvre l’appétit.
On achète les objets,
On est obligés de craquer,
Ils sont tellement beaux,
Qu’on s’en sert en tant que cadeaux.
C’est ça les spécialités,
Dont on vous a tant parlé.
Audrey
Venez faire un régime en Suisse
La Suisse est le pays des spécialités trèèès peu caloriques. Chez nous par exemple c’est le papet vaudois avec saucisse et les lentilles au lard, mais il y a aussi la fondue, plat incontournable en haute montagne tout comme la raclette que l’on mange en principe par grands froids. Mes cousins philippins en vacances chaque été en mangent aussi par 35 degrés et en font le plein dans leurs bagages.
Pour accompagner des plats aussi légers il y a nos fameux vins qui proviennent de plusieurs cantons.
Après des mets aussi délicats il reste toujours une petite place pour un dessert comme des meringues recouvertes de double crème, accompagnées d’une bonne tarte toujours à la... crème bien sûr.
Et pour les petits creux tout au long de la journée, du Toblerone, ce chocolat dont je raffole tout particulièrement. Mais comment font les Suisse pour garder la ligne?
Marc
Voyage culinaire à travers l'Italie
Je vous propose un voyage à travers l'Italie, afn de découvrir ensemble les spécialités culinaires les plus fameuses de ce merveilleux pays. J’espère que ce voyage ravira autant vos papilles que vos yeux.
Passés les Alpes, direction Alba et ses recettes à la truffe. Les paysages embrumés des "Langhe", étendues de collines parsemées de vignes, n’ont qu’un seul rival : les plats à la truffe et notamment la "carne all'albese", traditionnel tartare de veau aux saveurs de truffe. Sublime !
Votre route vous conduira ensuite jusqu'à Florence. Ville de Dante, le plus grand poète italien qui a écrit la « Divine Comédie ». Proftez-en pour vous rassasier avec la fameuse "bistecca alla forentina", elle pèse au minimum 500 grammes. Enorme!
Continuez votre route jusqu'à la capitale, vous ne pourrez pas vous trompez, car comme disaient les Romains : « Tous les chemins mènent à Rome ». Après avoir jeté une pièce dans la fontaine de Trevi, vous pourrez vous rendre dans le plus vieux quartier de la ville éternelle, " il Trastevere ". Installez-vous dans une trattoria , typique restaurant italien, et laissez vous tenter par i « bucatini all'amatriciana », gros spaghettis troués servis avec une sauce tomate, lard, piments et pecorino ! Mais n'oubliez pas les fameux spaghettis alla carbonara , servis « al dente » avec des lardons, un oeuf cru et du parmesan ! Unique !
Poursuivez votre route jusqu'à Naples, pays de la pizza, la seule, l’unique, l'originale! Après avoir grimper sur le Vésuve, pour vous récompenser de vos efforts goûtez à la buffala, mozzarella à base de lait de bufflone. Moelleuse !
L'odeur de la mer et des arancini, c'est ce qui vous surprendra si vous faites la traversée en bateau jusqu'en Sicile! Vous ne pourrez pas manquer ces délicieuses boules de riz frites et farcies de viande de boeuf, de petits pois, de mozzarella et de sauce tomate. Elles sont délicieuses. La Sicile est une île magnifque, vous pourrez, si vous avez du temps entre deux temples grecs, allez visiter les îles éoliennes, petit archipel d’îles volcaniques. Stupéfantes !
En recommençant votre montée vers le nord, arrêtez-vous au pays des trullis, maisons typiques construites en pierres sèches et aux toits coniques de la région des Pouilles, vous pourrez y déguster le orecchiette alle cime di rape, pâtes en formes de petites oreilles servies avec des sortes de brocolis. Délicieux !
Bologne s’avance déjà sur votre route, après avoir visiter le Torre degli Asinelli, littéralement les tours des ânes, hautes de 97 mètres. La tradition dit que les étudiants ne doivent jamais y grimper avant d’avoir terminer leurs études, sinon ils n’obtiendront jamais leur licence universitaire. Dans cette magnifque ville, vous pourrez vous régaler en mangeant une succulente lasagne. J‘imagine que tout le monde connaît ce plat. Exquis !
Arrivés à Milan, et après avoir visité le Dôme, cathédrale majestueuse, vous pourrez vous régaler avec un bon tiramisu, un des desserts italiens des plus savoureux à base de mascarpone, de café et de biscuits. Divin!
Lors de votre passage à Venise, n'hésitez pas à flâner dans les ruelles jusqu'à la place St-Marc. Et là, si le coeur vous en dit, vous pourrez déguster une assiette de foie à la vénitienne accompagné de l'incontournable polenta. Délicieux, mais il faut aimer le foie de veau et les oignons. Lourd.
A chaque étape de votre voyage, n’oubliez jamais de déguster «un gelato», les fameuses glaces italiennes! Vous aurez le choix entre mille et une saveurs. Et bien sûr, chaque matin vous pourrez apprécier un cappuccino, café au lait typique.
Voilà, j’espère vous avoir donné envie de visiter ce magnifque pays qui est le mien.
Alex
Et tout finit mal
END
Tout à une fin…
Et quand on y réfléchit, tout est voué à mal finir. Quand ça va bien, il y aura bien un moment où ça ira mal, lié à un accident, l’arrivée d’un élément perturbateur ou le temps qui aboutit à la mort.
La terre mourra un jour et tout finira mal. Est-ce que l’être humain aura la volonté de survivre ?
La vie n’est pas un compte de fée. Elle est basée sur une loi : survivre
Pour ça nous tuons, volons, mangeons, trichons, mentons, avons peur. Mais pour vivre, nous faisons aussi l’amour, aidons pour être aider, rigolons, apprenons et essayons de réaliser nos rêves pour en profiter un maximum.
Est-ce mal ? Non, c’est la nature.
Dans ce présent où l’être humain est maître du monde, nous nous battons plus pour la qualité de vie que la survie. Alors vivons le mieux possible et mourrons avec le sourire !
Gaël
A moitié vide ou à moitié plein
Lorsqu’une personne vient de vivre une séparation douloureuse, elle peut penser que plus rien ne va, que jamais elle ne s’en remettra, qu’il n’y a pas d’avenir possible. Elle ne voit plus que le néant, le vide, le désespoir. Comment demain est-il encore possible ? Elle n’a plus envie d’avancer, de voir l’avenir. Elle voit le verre à moitié vide.
Une autre personne peut vivre exactement la même situation et voir la moitié pleine du verre. Elle voudra se battre, tirer le côté positif des choses et se dire qu’elle rencontrera d’autres gens…
Une histoire qui finit mal, finit-elle vraiment mal, est-ce vraiment un échec ?
Cela dépend du point de vue de chacun. On dit que ce qui ne tue pas rend plus fort.
Si on descend au fond du puits pour tenter de résoudre le problème, on se rend compte qu’il y a beaucoup plus de points positifs que négatifs.
Alors, un échec, qu’est-ce ? Tout est histoire de point de vue !
Lauriane
Vamos à la playa
Le départ
Le départ est toujours un moment de confusion. On se demande si l’on a tout pris. Si on ne va rien oublier...
A partir de ce moment on développe une sorte de paranoïa. On se met à tout vérifier au moins deux fois:
- Les chaussettes, les T-Shirts, les pantalons, etc...
- Le dentifrice, la brosse à dent, le savon, etc...
Mais le pire reste le trajet pour le quart de la population, les «vomito», qui à chaque trajets vomissent. Que se soit en voiture, en avion, en bateau ou encore en moto ils ne peuvent pas se sentirent bien. Et de plus le trajets reste un long moment d’ennuis où l’on laisse son imagination se transposer aux paysages et où l’on se laisse tomber peu à peu dans le sommeil... un peu comme le Titanic dans les eaux profondes de l’océan Atlantique...
Hicham
Photo / Eva
Plage, mer et soleil
Le bruit des vagues dans mes oreilles,
Le soleil sur mon visage,
Le sable chaud sur mes orteils,
Et le magnifique paysage que nous offre la nature.
Les vacances commencent et j’ai bien l’intention d’en profiter au maximum.
Le matin, quand j’arrive à la plage, je me mets de la crème solaire et c’est parti pour une journée bronzage.
Le soir, je vais souper au restaurant ou ça sent drôlement bon et tous ces plats traditionnels, aux fruits, aux épices et au miel font des étincelles.
Le lendemain, journée plongée.
Tous ces poissons multicolores et tous ces coquillages sont de vrais trésors!
Et ça recommence durant trois semaines…
Mais toute bonne chose a une fin, et celle-ci en a une géniale, barbecue et grande fête avec les amis que l’on a rencontré pendant sont séjour et la famille, entre rires, cris, baignade de minuit dans la mer un peu froide, échanges de numéros de téléphones, d’email et de Facebook il est temps de ce dire au revoir. Mais nous le savons tous, nous allons se revoir très bientôt.
Et le lendemain, retour aux sources…
Eva
Photo / Eva
Le retour
Le moment où il faut refaire ses bagages est toujours triste. On repense au moment où on est arrivés et on se dit que c'est déjà terminé. On met les bagages dans le coffre, on grimpe dans la voiture, on jette un dernier coup d'oeil à l'hôtel et à la mer. Puis le véhicule démarre. Eh là, plusieurs heures de routes nous attendent. Pendant ce temps dans la voiture, on se demande comment on va passer ce long moment. Certains choisissent de dormir, d'autres de regarder le paysage, d'observer les gens dans les voitures d'à côté, lire ou écouter de la musique.
Au retour des vacances, on est bien fatigués, bien bronzés, on se réjouit quand même de retrouver notre lit douillet, mais l'école va bientôt recommencer. Même si ces belles vacances à la mer sont déjà prévues pour l'année prochaine, il faudra passer ces 10 mois d'école pour retrouver ces trois semaines au bord de la mer.
Céline P
-
Bonjour, un semestre a passé depuis l’ouverture du blogue, le temps passe vite ! Pour fêter cette demi-année, je vous propose un article-discussion autour de Cocktail 2011-2012. Le groupe de liaison a eu une rapide réunion, et il n’en est ressorti que des avis positifs.
Car tout fonctionne bien, il me semble. Alors qu’au début de l’année scolaire j’avais peur de m’être engagée dans une entreprise trop compliquée à réaliser : réunir des dizaines d’élèves dans un seul blogue, laisser des groupes d’élèves collaborer autour d’un sujet qui leur plairait à tous, encourager les élèves à envoyer librement leurs textes à la session ‘’Envois’’, seulement si ils le veulent…
Mais les rouages se sont mis en place, et le blogue est à présent une petite ‘’machine littéraire et artistique’’ bien huilée, et chaque semaine, je vais lire et commenter les quelques articles de la semaine, avec plaisir. Mais ce n’est que mon avis personnel.
Les vôtres, quels sont-ils ? Avez-vous des questions ? Des remarques positives ou négatives ? Les anciens élèves, que pensez-vous des réformes du blogue ? Cet article est une porte ouverte aux opinions, et aux questions, profitez-en !
Céliane
du groupe de liaison du blogue
Les rêves
Certains y voient leur avenir, d’autre voient les choses qu’ils imaginent mais qui ne se réaliseront sûrement pas, les rêves complètement fous, tout ce qu’on espère en secret...
D’autres encore, des privilégiés, peuvent voir leurs ancêtres ...
Les filles, par exemple commencent par le prince charmant, puis continuent avec des histoires d’amour, tragiques ou parfaites, trop parfaites... Les garçons, eux, commencent par les héros de dessins animés, et plus tard, rêveront d’amour...
Chaque être humain réfléchi différemment, chacun a son imagination, chaque être humain est unique, rien qu’entre garçons il y a des différences alors n’imaginez pas entre filles et garçons!!! Chacun y voit ce que son imagination veut, leurs fantasmes, vraiment leurs rêves les plus fous...
Mais je ne connais pas les rêves de tout le monde, donc vous seuls savez ce que vous ressentez, vous seuls savez ce que vous éprouvez, certains rêves seront révélés, mais d’autres resteront secrets à jamais, d’autres encore seront révélés mais ont s’apercevra qu’ils n’auraient jamais du l’être... Mais à chacun ses rêves, chaque être humain est unique, et donc a son imagination. Ce que je viens d’écrire est peut-être ressenti chez certains d’entre vous, mais pas chez tout le monde, alors dites-moi si ce que je pense est « vrai » vous...
Julie
Dessin de Fanny
Un cauchemar
Je me réveille il fait encore noir dans ma chambre et il fait froid bien que je transpire:Je viens de sortir d'un cauchemar condamné à la prison à perpétuité pour un crime que je n'avais pas commis et condamné sans jugement. Je cherche ma lampe de chevet d'une main tremblante mais elle n'est pas là. Je me lève mais c'est du béton que je trouve sous mes pieds et non mon tapis. Je me mets à avoir peur qu'est ce que lieu qui ne peut être ma chambre ? Je trouve un interrupteur sous ma main prise de tremblement. Le lieu où je me trouve est vide de meuble mais quand je tourne la tête j'ai une vision d'horreur: des barreaux! Pourquoi donc est-ce-que je retourne dans mon cauchemar ?!
Mais où suis-je? Qu'ais je fait pour me retrouver ici? Peu m'importe je veux m'échapper. Je vois une fenêtre il y a des barreaux mais ils n'ont pas l'air solide. J'ai raison à force de tirer ils cèdent un à un. Je saute en bas tellement heureux de retrouver l'air libre et la liberté sans même regarde ce qu'il y a en bas. J'aurais dû.
Je ne vois pas le fond de ce qu'il me semble être un énorme trou. Je tombe encore et toujours dans une chute qui me sera inévitablement mortel.
Je ne bouge plus je me vois de haut, un corps détruit par une chute géante. Est-cela mourir...
Lionel
Un rêve
Il peut être prémonitoire
Mais il peut vite tourner au cauchemar
Il y a ceux qui sont haut-en-couleurs
Qui débordent de joie et de bonheur
Il y en a aussi en noir et blanc
Mais cela arrive plus rarement
Et lorsqu’on se réveille le matin
On ne se souvient plus de rien
Mais à tout moment vécu
Il y a cette impression de déjà-vu
Auria
Plaisirs mortels
La drogue
Sur une colline, se trouvaient deux hommes. L'un avait de longs cheveux noirs, la barbe mal rasée et le regard vague. L'autre avait de courts cheveux blonds, une petite moustache bien lisse et le regard pétillant.
Ils étaient confortablement installés dans l'herbe fraîche. Ils regardaient les nuages et comparaient leurs formes.
Lien de l'image
Au bout d'un moment, l'homme aux cheveux noirs vit autre chose dans le ciel :
-Eh, t'as vu y a un éléphant rose qui vole !
-Où ?
-Il vient de passer... Mais t'as vu y a aussi un oiseau mort qui vole !
-Euh... Tu devrais peut-être arrêter la cocaïne.
-Mais, tu sais, depuis que j'en prends, je sais voler, dit-il en se levant et en se mettant à courir vers la falaise qui se trouvait à une dizaine de mètres d'eux.
Son ami se leva en criant « NON ! » et en essayant de le retenir. Mais lorsqu'il arriva se fût trop tard. Il eût juste le temps d'apercevoir son ami essayer de s'envoler et de le voir s'écraser sur les rochers, cinquante mètres plus bas.
Jennifer
Quand on tient à quelqu'un, on le retient
L'alcool
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Nora
Boire ou conduire, il faut choisir
La fumée
Fanny
Pour mourir, il y a d'autres façons que le cancer des poumons
Le temps
PLOUFFFFFFFFFFFCHHHHHHHHHHHH
Ploc Ploc Ploc, il pleut, je suis tout mouillé.
Soudain, l’Astre éternel réchauffe tout mon corps. Soleil universel, des Pharaons aux Mayas, de l’Arctique à l’Antarctique, des glaciers canadiens aux rizières japonaises, l’étoile immuable toujours resplendira.
Adrien
La neige
Colin
Cotonneux
Certains d’entre vous ont probablement déjà essayé de deviner des formes en eux. Ils défilent dans les cieux lentement sans que nous nous en apercevions. Ils font la pluie et le beau temps. Sous forme de filaments épars, de traîne isolée, ou de tapis clairsemé puis colorés par un coucher de soleil plus ou moins avancé, ils nous apparaissent de mille et une manières différentes.
Ils sont d’une infinie variété.
Cumulonimbus, stratus et cirrus, ces noms ne nous en disent pas plus.
Mais malgré leur banalité, et une apparente sérénité, ils décident parfois de tout balayer.
Les nuages viennent et puis s’en vont. Moi je trouve qu’on y fait pas assez attention, utilisés dans bon nombre d’expressions.
Lucas
Brouillard
Photo | J. Prod'hom
Vous est-il déjà arrivé de vous lever le matin, de regarder par la fenêtre et de ne rien voir, juste des ombres derrière un grand voile gris ? Je parle bien sur du brouillard, contrairement à sa sœur, la brume, qui est plus fine, plus gracieuse et donne un brin de poésie aux lacs, le matin de bonne heure, lorsqu'elle n'est pas encore partie, qui est blanche et légère, son frère, lui, cela dépend de sont humeur: parfois, il peut être charmant, donne un côté mystérieux au paysage. Mais d'autres fois, il peut être sournois, être si épais que l'on ne voit même pas la maison voisine. Et dans sa vilénie, il empêche les voitures de voir quoi que ce soit, même avec des fards aussi puissants que des spots de terrains de foot. Alors, il peut devenir cruel. C'est dans ce genre de moments que la voisine ne voit pas votre chat se promener et l'écrase avec son 4x4, et comme c'est un 4x4, elle ne sent même pas le malheureux sous sa voiture. Ce n'est que quand vous rentrer à midi que vous découvrez la tragédie et que vous poussez mille et un jurons à votre voisine. Voilà l'œuvre du brouillard: il aime semer la zizanie. Vous en voulez à votre voisine, mais ce n'est pas vraiment de sa faute... Il n'empêche pas que le brouillard peut-être vraiment sympa: avez-vous déjà tenté une partie de cache-cache dans ses jupons ? Avez-vous déjà vu un film d'horreur dans une forêt sans brouillard ?
Même si il a tué votre chat, vous ne pourriez pas vivre sans lui et ses tours mesquins...
Hélène
Trois visions de la montagne
Une journée de ski
Début de journée, comme pour tout le monde, mettre les chaussures de ski. Et là déjà c’est pas rien.
Ensuite de quoi marcher jusqu’au remontée mécanique avec les chaussures de ski ce qui est tout aussi difficile que de les mettre, le toute en portant les skis et les bâtons. Une fois sur les pistes on met les skis et on y va. Sauf qu’au bout de 20 mètres on se retrouve nez à nez avec une file de 80 personnes. Ce qui signifie qu’on va passer les 30 prochaines minutes à attendre pour enfin pouvoir monter. Mais ça aussi ça fait partit des joies du ski. Ensuite on fait quelque piste pour se chauffer. Et on s’arrête au Snow Park. On pose tous les trucs encombrant, veste trop chaude, sac à dos etc. Et c’est là que commence vraiment la journée. Objectif : Envoyer du lourd sur, les boxes et les gaps, le tout en essayant de ne pas avoir besoin de se servir de l’assurance REGA. Si tous c’est bien passer aux alentours de midi on peut mettre les grillades au feu et profiter de la vue (si il y en a).
Après avoir mangé, ça recommence. Et on continue comme ça jusqu’à 4h30 ou plus selon le temps et la motivation. Ensuite on rentre au village avec un petit arrêt au bar après ski et direction le chalet pour une douche chaude bien mérité.
Quentin
Une journée tranquille au chalet
Au chalet, les journées tranquilles, c’est toujours pareil : Ca commence par le réveil à sept heures pour voir s’il fait beau. Quand tu vois qu’il fait beau tu te précipites sur tes affaires pour aller skier le plus vite possible. Et s’il fait moche, eh bien tu retournes dans ton petit lit pour être au chaud et dormir encore un peu. Après, quand tu te réveilles vers onze ou douze heure tu te lèves gentiment pour aller au chaud devant la télé près du feu. Après une heure environ, tu commences à avoir faim et tu décides d’aller te faire un petit truck à manger. Comme il fait froid tu préfères te faire un quelque de chaud, donc à choix : Soit des œufs, du bacon, des toasts et un thé, soit un chocolat chaud, des toasts, de la confiture, du Nutella et des fruits. Après ça c’est environ une heure et demie. Quand tu te décides enfin à faire quelque chose de ta journée. Alors tu appelles tes potes pour qu’ils viennent chez toi mater un film en buvant une boisson chaude, puis quand il arrive l’heure du souper. Tu les invites à dîner chez toi, un truc vite fait pour terminer ta soirée ailleurs. Mais ça c’est une autre histoire.
Nicolas
Une nuit à faire de la luge
Un sport amusant sans grand danger, pas trop fatiguant, à part lorsque vous devez remonter votre luge vous-même, là ça devient assez physique, et il faut savoir apprécier la descente. Parce que c’est comme un bon plat, 10 minutes de plaisir pour 1 heure d’effort. Mais avez-vous déjà testé la luge de nuit, quand le ciel est aussi noir que le regard que vous lance votre maman en apprenant ce que vous avez fait. C’est toujours un sport aussi sympa mais avec quelques risques. Si vous ne maîtrisez pas totalement votre luge, il serait préférable de laisser conduire un ami qui a un peu d'expérience ou, lui faire confiance et fermer les yeux. Pour ma part, j’ai laissé une amie diriger la luge. Nous étions prêtes au sommet des pistes, combinaison de ski, lampe frontale. Nous nous installons et attaquons la descente. Bien parties, nous suivons la piste, nous prenons peu à peu de la vitesse et perdons de la visibilité ! Une petite seconde de réflexion pour que je m’aperçoive que je n’avais pas changé les piles de ma lampe, le noir envahissait notre vision, du coup presque nulle. Nous ne distinguions plus que les sapins. Des secousses de plus en plus fortes se faisaient sentir ! A cet instant, mon amie crie: “J’ai perdu le contrôle!”... Ce qui, sur le moment ma fait rire mais la seconde d’après plus. J’étais par terre et continuais à descendre sur le dos, traînée par la sangle de la luge que j’avais accrochée à mon pied. Le seul moyen de m’arrêter était de rencontrer un sapin. Efficace mais un peu douloureux! Si un jour vous décidez de tester la luge de nuit, n’oubliez pas de changer les piles de votre lampe.
Charlotte
Noël
Moments de Noël
Photo | Dylan
Avant Noël, on a fait la liste de nos présents.
C’est aussi le moment où on est tous impatients.
On essaie tous de trouver les cadeaux cachés par nos parents.
Noël, c’est le moment qu’on a attendu si longtemps
A moins qu’on ait son anniversaire quel que moi avant
C’est le jour où on ouvre la dernière case du calendrier de l’Avent.
Ce soir là nos cadeaux sont bien emballés de papier et de ruban.
Quand on reçoit notre cadeau, on est tout content.
Mais au bout d’un moment, il n’est plus amusant.
Alors on en demande un autre à nos parents.
Qui nous répondent : “Attend encore un an !”
Alors on les supplie mais ils nous répondent: “Va te l’acheter avec ton argent !”
Soit on l’achète avec les économies reçues auparavant.
Autre solution, on attend son anniversaire impatiemment.
Dylan
Soirée
Ah Noël !
Comme je me réjouissait d'elle !
Et le sapin,
comme ces guirlandes lui vont bien !
Hmm ce repas !
Je ne l'oublierai pas !
Oh des cadeaux !
Comme ils sont beaux !
A cette soirée,
je me suis vraiment bien amusée !
Bientôt, arrivera la nouvelle année,
les festivités ne sont pas terminées !
Nedjma
La nuit de Noël
Photo | Dylan
De la cheminée, descend,
un père Noël rayonnant.
Pour donner aux jeunes marmots,
de beaux et gros cadeaux.
Il le fait dans la nuit,
pour la fête pleine de magie,
la fête la plus belle,
qui est celle de Noël.
Il repart sur son carrosse,
avec sa hotte sur sa bosse.
Pour faire de beaux et long voyages
avec ses six rênes bien sages
Les sens
Un regard
Cet après - midi là, je ne savais que faire. Lorsque, soudain, je vis un tas de feuilles lignées et sur mon bureau, ma plume qui traînait. Je m’installais pour écrire. Mais l’inspiration ne venait pas. Quand, tout coup une idée naquit dans ma tête. Et ma plume se mit à danser sur ma feuille :
Elle virevoltait sur la scène. Elle croisa un regard, fort et intense. Il était beau. A la sortie ils se parlèrent et passèrent une nuit d’amour. Au matin, elle dû partir mais ils gardèrent chacun le souvenir de l’autre dans l’âme.
Elle tomba enceinte et, virée du monde de la scène, elle se retrouva à la rue. Sans travail sans logement, son enfant mourut. Elle devint femme de trottoir, avec le souvenir de son amant. Un soir, en attente de clients, elle le vit. Elle cria, un cri fort et puissant qui resta un long moment dans l’air puis il se retourna, un autre regard , plaisir tendre et éphémère, suivit d’un autre cri.Une lumière apparaît dans les deux paires d ‘ yeux qui se fixaient l’un dans l’autre. Ils coururent l’un vers l’autre, et cet être qu’ils formaient versa ses larmes qui se rassemblèrent pour faire un ruisseau, une rivière puis un torrent d’amour dans lequel ils se laissèrent aller.
Je regardais mon texte, le posais sur mon bureau et je me mis à chercher une autre activité à faire.
Thomas
Le goût
Je suis Epicure, mais mes amis m’appellent Mamagoût. Je suis goûteur au service du pharaon, j’adore ce métier.
D’où je viens en Afrique centrale, il n’y a jamais eu autant de nourriture, mais récemment j’ai appris que le métier de goûteur était destiné à protéger le pharaon contre la nourriture empoisonnée.
Depuis j’ai peur, je n’arrive plus à savourer les aliments comme avant. Toutes ces saveurs qui fondaient délicieusement dans mon ‘’bec’’, tous ses goûts comme le sucré, le salé ou encore les bonnes grosses pommes juteuses ou les fondants au chocolat si moelleux qui faisaient jubiler mes papilles gustatives, à présent tout cela est fini.
Auparavant, j’étais aux anges, toutes ces victuailles qui déferlaient dans ma bouche puis dans mon estomac : le couscous, la dinde farcie, la chasse, le caviar, bref je pourrais vous en parler plus longuement, mais maintenant depuis que j’ai appris à quelle destinée on me voue, je crains chaque banquet.
‘‘Bon, je dois y aller on m’appelle pour un énième repas à déguster’’.
C’était un banal verre de jus de pomme, j’en pris une gorgée et j’avalai le liquide. Au début la boisson était fraîche, transparente, mais tout d’un coup l’air ne me parvint plus, j’entendis des bruits de pas, j’agonisais, en UN MOT je mourrais.
C’était la goutte de jus de pomme qui faisait déborder le vase
et maintenant j’allais découvrir un autre goût… celui de la paix.
Un goût si différent…
Régis
Le toucher
Du bout de mes dix doigts, j’effleure les touches avec douceur.
La musique résonne, mes doigts caressent les touches noires et blanches.
Les notes s’enchainent, passant du aigu au grave ou encore du mélancolique au gai.
Mes mains virevoltent au-dessus du clavier avant de retomber...
Et je joue encore mes plus beaux accords.
La musique s’arrête et pourtant je ressens encore la douceur des touches du bout de mes mains.
Léa
Sports
En solo...
Slices, lifts, lobes, amortis, coups de salaud, on les appelait comme ça avec les copains.
Et pourtant, ce sport dont les points se comptent de manière si compliquée, plait. En Suisse notamment grace à Roger Federer, un grand tennisman suisse qui a été durant longtemps le premier joueur mondial.
Mais ce n'est pas seulement ça, le tennis.
Le tennis c'est :
le pas,
la course,
le placement,
la frappe,
le regard,
l'anticipation,
la victoire,
...et la défaite
Mark
... en duo...
En dehors de l'école, je pratique deux des dix sports préférés des femmes dans le monde: l'équitation et la danse latine. Je viens de commencer la danse latine mais je fais de l'équitation depuis cinq ans.
Pour moi, l'équitation c'est aimer le contact avec les chevaux et c'est accorder une confiance totale à un animal faisant deux fois sinon plus son propre poids. Ce que j'aime par dessus tout, c'est la sensation de liberté que l'on peut éprouver sur un cheval lancé au galop.
Certains n'aiment pas l'odeur de l'écurie, l'odeur des chevaux. Pourtant, je trouve qu'il n'y a rien de plus agréable d'enlacer l'encolure du cheval et de sentir cette odeur presque réconfortante.
Faire de l'équitation, c'est aussi apprendre la patience. Parfois on doit recommencer, recommencer, recommencer jusqu'à ce que le cheval comprenne ce que l'on attend de lui.
Après le cours, le cavalier pense toujours au bien-être du cheval avant le sien. Il est important de desseller, débrider et nettoyer son cheval avant d'aller boire ou de discuter avec les ami(e)s.
Quand on fait de l'équitation, on peut pratiqué le dressage, le saut d'obstacle, la voltige, la randonnée, le ski-joëring, le polo, le horse-ball, l'attelage. Je ne peux pas tous vous les citer car il y en a plus de vingt et la plupart se ressemble.
Comme l'équitation, la posture, le rythme et la confiance en son partenaire sont primordiales pour la danse latine. Il ne faut pas se tromper dans les pas et pour les filles ne pas tomber avec les talons!
La discipline est stricte: avoir les jambes tendues, rentrer le ventre, positionner ses pieds en pointe et j'en passe. Mais il faut faire le tout avec élégance ce qui n'est pas évident qu'on a toutes ces positions à respecter.
Il y cinq danses latines: la samba, le cha-cha-cha, la rumba, le paso-doble et le jive qui à eux tous forment un cocktail explosif. Pour l'instant une des seules danses que je n'ai pas encore testé est le paso-doble mais les autres sont toutes aussi différentes les unes que les autres.
La samba, c'est la fête. Le cha-cha-cha ce sont les pas chassés sur un rythme cubain. La rumba c'est la danse de l'amour et de la sensualité. Le paso-doble c'est une histoire entre le torero et le taureau. Quant au jive, ce sont des pas qui se succèdent sur un rythme effréné.
La musique, l'ambiance, la danse et les talons font que j'attends tous les mercredis avec impatience.
Pour conclure avec ces deux sports qui semblent plutôt éloignés, on se rend compte que si l'on est deux , au final on est obligé de ne former qu'un.
Clea
... ou bien en équipe
Najla
William
Je m'appelle William, j'ai quatre ans et maintenant je vais à l'école
Lundi, 22 août
Aujourd'hui c'est mon premier jour d'école
Je sais maintenant compter jusqu'à vingt
Et épeler le mot COLLE
J'ai hâte de revenir demain matin
Mardi, 23 août
Ce matin j'ai appris à écrire
A faire des additions
Nous avons commencé à lire
Et j'ai eu mes premières leçons
Mercredi, 24 août
J'ai joué avec Elisabeth
Qui est si jolie
Avec toutes ses bouclettes
Et ses beaux yeux gris
Jeudi, 25 août
A la récré on a joué à la balle à deux camps
Et ensuite au chat perché
C'était très fatigant
Mais on s'est bien amusé
Vendredi, 26 août
Et voilà la semaine est finie
Le week-end est arrivé
Mais je me suis faits plein d'amis
Qu'est-ce qu'on a bien rigolé !
Dilin
Je m'appelle William Newton, j'ai seize ans et j'entre en deuxième du gymnase
Une image représentant l'adolescence trouvée ici
Mes parents m'ont offert une bière comme signe d'entrée dans le monde des “pré-adultes“. Enfin, même si je suis encore un ado. J'aime bien sortir avec mes copains. Je vois la vie de manière soit horrible soit géniale. Je m' intéresse plus à la politique. Je me demande ce que je pourrais devenir plus tard, je veux sortir et en même temps bien réussir mes études, et même un peu provoquer mes parents. J'ai envie d'être indépendant bien que je sache que je dépends encore de mes parents. J'ai envie de m'évader mais je suis comme un clou fixé par un marteau: mes parents. Alors certains font des bêtises. Je me rapproche des amis différemment. Avant c'était: “Tu me prêtes de l'argent pour m'acheter des bonbons ?“ maintenant c'est plutôt:“Tu me prêtes de l'argent pour le retour en taxi ?“ Bref, avoir 16 ans n'a bien sûr pas que des inconvénients et il faut en profiter !
Jérôme
Je m'appelle William Newton, j'ai soixante-neuf ans et j'ai un petit fils
Le ciel bleu me tire du sommeil. Il est six heure trente du matin, une nouvelle journée commence. Encore une autre journée à tirer.
Cela fait quatre ans que je suis à la retraite. Pourtant nous nous réjouissions, ma femme et moi. On allait pouvoir visiter beaucoup de pays, nous occuper de nos petits-enfants.
Pour commencer, nous avions décider de visiter le Danemark. Nous avons visiter ce beau pays en vélo, sous la pluie. A notre retour, une lettre du centre de dépistage nous attendait. Résultats positifs. Cancer des poumons stade 2. Opération, chimiothérapie, radiothérapie... Rien n'y a fait. Ma femme est morte en un an. Depuis je suis seul.
Je me dirige vers la cuisine pour préparer mon petit-déjeuner, je passe par le balcon pour voir ce qui se passe dehors. Rien ne bouge, pas un bruit, pourtant je reste à regarder pendant de longues minutes. C'est toujours ça de pris sur cette longue journée qui commence. La dernière goutte de café bue, je recommence le sudoku du magazine de la semaine dernière, de toute façon je ne l'avais pas fini. Je regarde l'horloge, 9h34, encore deux heures avant le début de mon émission. Pour patienter je commence la maquette d'avion que j'avais acheter pour Kevin, mon petit-fils, mais il ne vient jamais me voir.
J'enlève mes pantoufles...et mes chaussettes. Ce soir, folie, je dors pieds nus.
Salomon
Les saisons
L'hiver
La neige tombe, c’est là où nous réalisons que l’hiver est là.
Avec son manteau de gel, il glace les sentiers.
On regarde, à travers la fenêtre, les arbres recouverts de blanc.
Les petits cristaux de neige nous rappellent d’anciens souvenirs.
Les bougies illuminent nos yeux le soir de Noël.
Petits pains d’épices, bâtons de cannelle, oranges séchées réveillent nous papilles, le temps qu’on réalise que l’assiette est vide.
Alyssia, Elisa C, Pauline
L'automne
Les feuilles qui tombent puis disparaissent. Les arbres sont nus contrairement à nous, qui mettons plus des couches. Eux, ils en enlèvent, nous on en rajoute.
Il y a aussi Halloween, on creuse des citrouilles.
Pleins de hâte, on va chercher les bonbons, pour ensuite les déguster.
L’automne, c’est un peu bizarre, il y a de belles couleurs comme l’orange ou le rouge mais c’est aussi un peu terne, brouillard, pluie.
Alyssia
L'été
Juin, Juillet, Août.
La chaleur des rayons du soleil.
Le miel des abeilles.
Des longues vacances.
Les piscines qui ouvrent et les enfants qui dansent.
La mer et le sable sous mes pieds.
Siroter un cocktail à l’ombre d’un palmier.
Les parfums des fleurs.
Les grillades et leur saveur.
Des longues soirées.
Ma saison préférée !
Elisa C
Le printemps
Un jour les planètes s’alignent pour que la nature puisse se réveiller,
Les odeurs se déversent dans nos narines telle une cascade,
Les bourgeons de fleurs s’ouvrent,
Les pollens qui virevoltent font le bonheur de certains et le malheur des autres,
Les champs regorgent de primevères comme un livre regorgerait de mots,
Les arbres ressortent leurs beaux habits verts,
Multitudes de couleurs sur divers végétaux reviennent pour émerveiller les visages,
Les animaux se réveillent de leur hibernation pour pouvoir contempler ce fabuleux spectacle,
Les migrateurs reviennent de leur périple alors que le nôtre ne fait que commencer,
Les oiseaux chantent le bonheur des choses simples que nous ne savons plus apprécier à leur juste valeur,
Les couleurs chaudes de l’été arrivent à petits pas réchauffant peu à peu l’air frais de l’hiver,
Toutes ces choses me donnent l’impression de renaître et pourtant dans trois mois elles s’en iront…
Pauline
La Grande
Elle est là, attendant que vous y prêtiez attention en vous réjouissant, vous inquiétant, vous angoissant. Elle marche lentement ou rapidement mais quand vous la fixez, elle semble ne pas bouger. On vous demande souvent où elle se trouve, dans combien de temps elle arrivera à tel ou tel endroit.
Elle et ses deux inséparables amies rythment votre vie. Il vous suffit d’un coup d’œil pour savoir où La Grande se trouve et si vous, vous vous trouvez au bon endroit, si vous avez fait ce qu’il fallait au bon moment.
Mais depuis quelque temps, La Grande et ses amies se font rares. C’est une guerre entre une Triple Alliance et une Triple Entente car depuis quelques années, un nouveau groupe de trois concurrentes arrivent sur le terrain. Plus armées, plus sophistiquées, plus précises et surtout beaucoup plus discrètes. Elles ont conquis et rallié plusieurs peuples à elles et s’allient avec d’autres puissances qui, elles, sont déjà maîtres du monde.
La Grande et ses acolytes ne peuvent rivaliser face à ces révolutionnaires dévastatrices. Leur seule solution est vous.
Pour le moment, elles arrivent à garder leurs terres mais l’ennemi les prend petit à petit, les rongeant lentement mais efficacement. Les Trois Anciennes se battent pour garder les terres du Radius Gauche, se situant après le Mont Olecranon Gauche et avant le Delta Manus se situant du même côté. Mais l’ennemi n’est pas loin et se risque à quelques passages et campements clandestins.
Oui, vous l’aurez compris, l’heure analogique perd de ses territoires face à l’impitoyable affichage numérique.
On peut d’ores et déjà dire que les amoureux de l’indémodable tic-tac et des vieilles choses se battront aux côtés de l’analogique tandis que les futuristes iront prêter main-forte aux envahisseurs.
Une chose est sûre; vous, et vous seul pouvez encore changer le cours des choses. Alors, laquelle sera votre bras droit?
Marianne
Une minute...
Vous êtes-vous déjà posé la question: Qu’est-ce qu’une minute?
Tous d’abord commençons par le commencement. Une minute c’est soixante secondes et le soixantième d’une heure. C’est le temps qu’il faut pour se brosser les dents, faire son lit allumer son ordinateur, éplucher une patate, manger un cornichon, écrire un texte de vingt mots, relire ce texte une fois, tomber dans les escaliers et se casser la jambe, mourir... ressusciter... Le temps pour sortir dehors, voir qu’il fait trop froid, rentrer prendre une veste et ressortir. Le temps pour manger un cake, comprendre une affiche publicitaire des verts, une pub suisse à la télé ou un suisse-allemand qui parle français sur «TSR» au journal de 19h30. C’est le temps qu’il faut pour: remanger un cake, rajouter du chocolat, se rendre compte qu’on a mit trop de chocolat et aller aux toilettes. Une minute c’est le temps qu’il vous faut pour lire ce texte.
Matthieu
Les secondes
Une seconde dans une vie, ce n’est peut-être rien pour vous, c’est comme une goutte d’eau dans l’océan. Mais au final, chaque goutte compte. Sans toutes les gouttes d’eau de l’océan, il n’y aurait tout simplement pas d’océan. Sans les quelques 2'522’880’000 secondes de votre vie, vous ne seriez pas là. Et vous vous dites sans doute qu’une seconde ce n’est qu’une infime partie du temps de l’univers, certes, mais chaque quatre secondes une personne meurt de faim dans le monde, chaque seconde quatre enfants viennent au monde, chaque seconde deux personnes quittent ce monde, et tous ces évènements mis ensemble constituent notre histoire humaine. La notion du temps est donc relative, une seconde paraît dérisoire mais elle prend toute son importance lorsqu’on lui associe un événement précis.
Kilien
L'adolescence
Ca c'est juste THE période!
Je crois que c'est le turc le plus cool, et le plus tuant à la fois.
T'as plus de liberté et tu fais de nouvelles expériences.
Ca serrai juste la belle vie si il y avait pas l'école.
Et surtout si il y avait pas les parents qui crient pour tout et pour rien...
L'adolescence tout le monde critiquent, mais personne comprend.
Tu veux sortir (avec tes amis). Tu veux avoir un copain.
Tu penses à tous sauf à l'école.
Et pour les parents, c'est ça l'adolescence.
…ETUDIER...
Toute ta famille te dis que c'est pour toi, pour ton avenir.... Et tu déteste quand ils te disent:
"Viens il faut qu'on parle."
Et le plus énervant c'est qu'il te disent à chaque fois la même choses.
Donc au bout d'un moment tu te dis "vazi cause toujours."
L'adolescence c'est aussi le changement.
Tu changes, tu grandis.
Tu ris avec tes amis, mais tu pleures seul.
Pour une fille, comme pour un garçon c'est dur d'être adolescence.
Il doit affronter plusieurs sentiments.
L'amour est le plus important. Il se sent perdu de temps en temps.
Il affronte aussi la déception, la jalousie et d'autre sentiments.
Mais aussi vouloir vivre ailleurs.
Fumer en cachette. Pleurer pour un rien.
Se préférer mort. Rire à en crever.
Répondre au parents.
Tout faire pour lui.
Rêver.....
Fiona
L'amitié
L'amitié c'est un sentiments que l'on ressent envers des personnes que l'on apprécie beaucoup,
et dont on aime la présence.
Avec qui on peut étaler plusieurs sujets.
Avec qui on peut rigoler et se confier des secrets.
Ce sont des personnes qui nous accompagne dans la vie,
dans les bons et mauvais moment.
Voilà ce que je pense de l'amitié.
Céline B
Photo tirée de l'affiche du film
La haine, un sentiment parfois très dure à gérer, un sentiment qui peut nous faire faire des choses impensables. Ce sentiment que l'on peut avoir pour un rien. On peut le ressentir après s'être fais trahi, après un mensonge, après s'être fais largué ou tout simplement après une insulte. Ce sentiment si fort peut nous amener à la vengeance, pour que la personne qui nous a conduit à cette haine subisse la même chose. Mais, ce qui arrive aussi c'est que l'on exprime cette haine en faisant recours à la violence. La haine moins vous y êtes confronté, mieux vous vous portez. Ce sentiment qui peut nous emmener en prison ou vers la mort ce sentiment bien plus fort que tout autre.
Mickaël
La vie a plein de hauts et de bas, de colère et de bonheurs et de défis et de rêve. Quand on est petit on s'amuse beaucoup à courir et à se faufiler dans des petits endroits. On a aussi parfois envie d'être grand mais attention à ne pas grandir trop vite. On découvre chaque jour de nouvelles choses extraordinaires. Il faut respecter la vie, ses amis, ses parents et en profiter un maximum. Il faut croire en ses rêves et se lancer dans de nouvelles aventures.
Alex
Anna allait tous les ans au même endroit pendant les vacances. La première fois qu'elle était allée en France elle avait bien aimé mais les années passèrent et Anna en avait marre d'aller toujours au même endroit.
Elle avait un grand-père de 80 ans qui n'avait pas de cheveux. Son grand-père habitait en Italie.
Ana n'était jamais allée chez lui mais il venait la voir pour les fêtes. Son grand-père avait le cancer. Quelques années après il mourut.
Quand Anna apprit cela elle fut très triste. Les funérailles de son grand-père eurent lieu et elle se rendit en Italie. Elle logeait où il avait habité. Un soir en ouvrant une armoire elle trouva une lettre qui lui était destinée. Sur l'enveloppe son nom était noté. Elle ouvrit l'enveloppe et découvrit une carte géographique. A un endroit précis sur la carte une croix rouge était dessinée. La croix rouge était dessinée à côté d'un arbre dans le jardin de son grand-père. Elle pensa que la croix désignait un trésor. Elle prit une pelle et creusa à emplacement où il y avait la croix. Elle trouva une boîte et l'ouvrit. Anna découvrit des bijoux auxquels tenait son grand-père.
Comme quoi la vie nous réserve toujours des surprises !
Vanessa
Souvenir
Postée dans les escaliers
J'observe une chambre
Dans l’ombre.
Du fond de ma mémoire
Je me souviens d’un coin noir
Avec un bureau sans tiroir
Et dans un coin
Un ordinateur éteint
Un souvenir flou et banal
Peu original
Pourtant c'est celui-ci
Mon premier souvenir de la vie.
Elisa
Manie des MANIA
En ce jour, nous sommes énormément influencé par les publicités. Les gens en voient partout: à la télévision, à la radio ou encore dans la rue sur les panneaux d’affichage... Et oui, nous pouvons devenir esclaves des pubs.
En effet, qui ne connaît pas les Nano Mania? Se sont des sortes de capsules de couleur avec un contre-poids à l’intérieur. C’est une des modes que Migros a trouvé pour rendre ces gadgets indispensables aux yeux de certains enfants et pour rendre certains enseignants et parents complètement dingues. D’accord, c’est rigolo au débuts, mais il faut avouer qu’en fin de compte ça ne sert plus à rien. Et aujourd’hui qui s’en souvient encore, abandonnés qu’ils sont au fond d’un tiroir.
Mais on peut aussi apprendre des choses, comme par exemple qui savait avant les Oceans Mania ou les Stikers Mania, qu’il y avait un animal marin qui s’appelle dugong?
Ou un animal terrestre qui s’appelle le kangourou arboricole? Moi pas. Les Domino Mania peuvent aussi être utile pour répéter les cantons Suisse. Bref, il y a de nombreuses manière d’attirer les clients pour les inciter à consommer.
Clélia
Les tactiques de ventes de la Migros
Maman, Maman!!! Achète-moi le livre qui va avec les cartes!
Maman, Maman!!! Achète-moi la boîte qui va avec les Nanos!
Maman, Maman!!! Achète-moi le jeu qui va avec les questions!
Maman, Maman!!! Tu peux aller ce mercredi à la Migros pour avoir le joker et aussi le suivant et celui d'après?!!
La Migros a chaque fois une différente tactique pour vendre et ça marche!!! D'abord les STICKER MANIA (200 cartes) ensuite OCEAN MANIA (180 cartes), DOMINO MANIA (37 pièces), NANO MANIA (51 pièces), QUIZZ MANIA(200 cartes) et maintenant c'est au tour des MOUNTAIN MANIA (200 cartes) et voilà je crois que j'ai fait le tour! Quelle sera la prochaine manie de tous les enfants?!
Marine
Les différents modes de ventes de la Migros
Les différents modes de ventes de la Migros
Sont toujours très rigolos!
Ils vous donnent des Nano mania
Qui on l’air un peu bêta!
Vous aurez des cartes à collectionner
Et, avec vos amis, vous les échangerez!
Il vous faudra beaucoup dépenser
Pour que votre livre de cartes soit complété!
Alors s’il vous plaît, ne vous faites pas arnaquer
Par la Migros et ses associés!!!
Roxane
Expression, exposition de la pensée
Il y a tant de façons de s'exprimer. Par la parole, bien sûr, mais aussi par des gestes et des mouvements, du sport, de la musique, par l'écriture, et par des pensées et des rêves. Et même parfois par tout cela en même temps. Tout est de l'expression. Chacun a sa façon de faire. Personne ne s'exprime de la même manière. Mais tout le monde obtient le même résultat.
Il y a aussi l'expression du visage: joyeux, triste, fâché, content, rigolo, amoureux, indécis. On peut tous savoir d'une personne et de ses envies en observant attentivement son visage, ses gestes, et en écoutant ses paroles.
Mais l'expression peut aussi être tout autre chose: une branche de français, un mot utilisé en mathématique ou en informatique.
Robin
L'expression par la musique, s'évader dans les notes...
Aurore
Brise d’air. Arbres. Champ. Lève-tôt. Oiseaux. JOIE. Courage. BIEN-ÊTRE. Confort. Beauté. Amour. Confiance. RAYONS DE SOLEILS. Odeur à café. Sympathie. Fierté. JOIE. Musique. Chemins. Feuilles. CHALEUR. JOIE.
Liberté d’expression
Mafalda
Le corps parle lui aussi...
Mathilde | PHOTO Mafalda
On peut embrasser une bouche, des yeux, mais comment embrasser un sourire, un regard, et surtout leur expression, leur lumière ? Comment posséder, non un corps, mais le mouvement de ce corps ?
Jean-René Huguenin
Il y a ceux...
Chacun fait comme il peut
pour s’exprimer
pour s’accrocher à quelque chose
à la vie.
Mathilde
R puissance 3
Ce n’est pas de maths ou d’autres choses scientifiques que nous allons vous parler, mais d’un autre sujet, plus poétique, mais qui fait aussi beaucoup réfléchir… Rencontre, Relation et Rupture
Ce sentiment si fort et pourtant inexplicable,
Qui nous habite durant une période indéterminée,
Durant laquelle on se croit si fort et intouchable.
Tout nous parait si parfait qu’on prie qu’ça n’s’arrête jamais,
Que notre histoire et notre amour soient à jamais, gravés,
Qu’on ne se lasse pas de nous dire, que nous deux c’est parfait.
Ces papillons qu’on a dans le ventre, au bruit de sa voix,
Nos mains qui deviennent toutes moites dès qu’il nous prend dans ses bras.
Ces étincelles qu’on a dans les yeux, à peine on le voit.
Ne penser que l’un à l’autre et oublier tout le reste,
Faire abstraction de tous les problèmes qu’on rencontrera,
Laisser nos cœurs s’emballer et s’envoler vers l’Everest.
Tiffany
"Nous"…
On dit que fumer tue, je crois qu'aimer aussi
C'est comme une cigarette qui brûle lentement
Je sais très bien qu'un jour, elle sera consumée
Mais j'espère qu'elle fera encore de la fumée.
Parfois je me rends compte que ce n'est qu'un passage,
Un amour de jeunesse qu'on oublie avec l'âge.
Mais il suffit que tu me dises que tu m'aimes,
je retombe dans l'instant présent et je t'enlasse.
J'ai beaucoup réfléchis, je crois qu'on doit changer
Car l'autre jour j'ai pensé "Sans toi, je ne suis rien."
Ça m'a terrorisé; je veux être quelqu'un.
Pour l'instant ça va bien, j'me protège comme un fort
Mais l'cœur a ses raisons que la raison ignore…
Sophie
Tu vois c’est fini
J’ai perdu toute confiance en toi
On s’était promis d’être honnête l’un envers l’autre
Tu m’as menti
Tu m’as trompé
Tu me disais « Je t’aime »
Toutes ces paroles c’étaient que du vent
Tout comme cette relation qui n'était qu’une illusion
Christopher
Arbres
arbres
brasser
sésame
amas
matou
tourbillon de feuilles
Marie B
Tourbillon de feuilles
Assise devant mon bureau, j’essaie d’écrire,
Mais les mots ne viennent pas.
Soudain j’entends comme une sorte de tourbillon…
Un tourbillon de feuilles s’élève dans le ciel.
C’est l’automne,
Les feuilles mortes que les arbres perdent à cette saison,
Me donnent envie d’écrire…
D’écrire un poème.
Nolwenn
tourbillon de feuilles
oeillet
hier
errant
rentable
blessure
Marie B
Marie B
blessure
sûrement
mentir
tiret
rêvasser
s’effeuille
feuilles mortes
Marie B
Les Feuilles mortes | Serge Gainsbourg
Elles
Elles sont peut-être vertes ou oranges, mortes et quelques fois délicatement poilues. Emportées par le vent ou ramassées à la pelle à une saison; changeant de couleur pendant une autre. Elles furent aussi les préférées de Prévert. Lui n'est plus, mais elles, elles sont toujours là.
Ça me fiche le cafard de ne plus les voir en hiver sur leur balançoire mais ça m'émerveille de voir leur tableau en automne. Je pourrais vous en dire plus mais je ne vais pas m'éterniser.
En effet, des feuilles, je vous ai parlé.
Timothée
Photo | Corentin
Les commencements
Les contes commencent par ‘’Il était une fois’’
Les films par un générique
Les forêts par un arbre
Les rupture par les couples
Les livres par une première phrase
Les cours par une sonnerie stridente
Les souvenirs par le présent
Je pourrais continuer cette liste avec vous durant des heures, des jours même. Mais je ne ferai pas, le blog n’est pas fait pour ça. Ce blog a été crée pour y poster des articles intéressants et variés.
C’est ce que Camille, Naïm et moi souhaitons présenter cette semaine.
En cette toute première semaine de blog 2011-2012, nos articles tourneront autour du sujet :
Les commencements
Céliane
Le trésor de la station service
Sur la route, au retour de Bretagne, ma famille et moi avons fait une halte à une station service. Il était tard le soir, et vous connaissez les magasins de stations services : pas des merveilleuses librairies. Je déambulais tout de même dans les quelques rayons, où livres (de cuisine pour la plupart), peluches et chocolats s’entassaient.
Quand soudain, un tout petit livre attira mon regard ‘’ Histoires des Marques’’. 2Euros. Intriguée, je m’emparai de cette brochure blanche et rouge, et prenant place sur un tabouret de plastique, je commençai à lire.
Pourquoi je vous raconte tout ça, hein ? Parce que, dans cette brochure, je lus à partir de quoi avaient été créées différentes grandes marques, celles que nous ‘’côtoyons’’ tous les jours.
En voici quelques unes :
Vous, qui portez fièrement vos Adidas, savez-vous que vous portez des ex-pantoufles ? Eh oui, le père d’Adolf Dassler (créateur des premières Adidas) était fabriquant de pantoufles. En 1920, Adolf fabrique entièrement à la main sa première chaussure dans la buanderie familiale. Aujourd’hui, Adidas vent 100 millions de paires de chaussures par an, et 140 millions de pièces textiles !
Je dois avouer que j’aime boire du Coca Cola, suis-je donc une grande malade ? Car en 1886, lorsque John Smith Pemberton, pharmacien, créa le Coca Cola, c’était un produit pour lutter contre la migraine et autres maux. S’il avait su à cette époque, qu’à présent 1,5 milliard de bouteilles sont vendues chaque jour dans le monde !
Lorsque les gens vont chez Ikea, ont-ils un immense feu à allumer ? Parce que, lorsque Ingar Kamprad se lança dans les affaires, au début des années 40, il livrait des allumettes à vélo, en faisait du porte à porte. Le petit marchand d’allumettes a bien réussi son commerce : maintenant, Ikea compte 267 magasins dans le monde entier.
J’ai été impressionnée de savoir que ces entreprises énormes ont toutes commencé par être minuscules. Afin de pouvoir en lire plus, car je ne vous ai donné qu’un très bref résumé de trois marques alors que cette brochure en compte une trentaine, j’ai posé deux Euros sur le comptoir.
Céliane
Le commencement d'un livre
Il y a quelques semaines, j’étais dans un magasin où il ’y avait tant de livres que je ne voyais que ça. Toutes ces couvertures de bouquins qui me regardaient ; par où commencer !
Puis je me suis approchée pas à pas d’un étalage en particulier.
- Je prends celui-là !
- Déjà ? T’es sûre ? s’interrogea ma grand-maman
- Oui.
Dans ma chambre, il faisait nuit noire, il n’y avait qu’une petite lumière tamisée et quelques étoiles qui brillaient et qui m’éclairaient. J’étais seule avec Kathryn Stockett. Entre le monde des blancs et des noirs et l’excitation des premières pages, des premiers instants, le suspense…
Ma grand-maman me dit :
- J’ai déjà lu ce livre. C’est très intéressant quand Mademoiselle Skeeter fait son enquête et qu’elle découvre... Elle m’a tout raconté puis d’un ton d’agacement mélangé à la déception, je lui dis
- Non ! Pourquoi tu m’as dit…
Trop tard…
Le livre reste fermé, sur le sol, à côté du lit suppliant d’être ouvert et lu ! Mais, le suspense, lui est parti, les premières pages brûlées… Le livre à moitié lu et les journées passent.
Camille
Le commencement de petites choses peut finir par de grandes choses
Naïm
Au commencement, M.Prod’hom créa le blog.
Le néant recouvrait les pages du blog; et l’absence de mot régnait partout. M.Prod’hom dit «Que les articles soient». Et petit-à-petit ils furent. Mais des élèves décevèrent M.Prod’hom, alors il demanda à la 9b2 une solution. Pendant des jours et des jours ils réfléchirent. Puis ensemble ils donnèrent leur verdict. Chaque semaine un groupe de trois personnes aura pour tâche de s’occuper du blog. Ce fut le commencement du blog. A vous d’écrire la suite !
Naïm
Bienvenue
Bonjour et bienvenue sur le blog Cocktail entièrement rénové ! Poèmes, photos, anecdotes, musiques, histoires, vidéos,... l'année promet d'être bien remplie. Mais cette semaine, nous nous chargerons seulement de présenter le blog sous toutes ses coutures et de répondre à vos questions si vous en avez.
A bientôt.
Céliane du Groupe de liaison
• Chaque semaine, un groupe de quelques élèves écrit des articles. Ceux-ci ne sont pas corrigés par le prof. Le groupe vient le lundi ou le jeudi d’avant à l’appui pour préparer sa publication.
• Chaque élève écrira au moins quatre commentaires par mois.
• Le travail autour du blog est évalué à la fin de l'année. Une discussion aura lieu avec M. Prod'hom par groupe. Mais chacun fait son argumentaire : la note est individuelle.
• Mensuellement, un groupe sera élu meilleure équipe du mois par les gagnants du mois précédent. Le nom des vainqueurs sera affiché dans différents endroits du collège, à la médiathèque et sur le blog.
• La partie Envois du blog est consacrée aux textes libres. En tout temps, chacun peut faire un article, et l'envoyer par e-mail à M. Prod'hom.
• Marie, Camille, Lauriane et Céliane composent le groupe de liaison. Ce sont elles qui gèrent le blog, elles répondent à vos questions que vous pouvez poser ici, dans la zone de commentaires. Ce sont elles qui s’occupent d’afficher les résultats du meilleur groupe du mois.