Réflexion
Temps et changement
lundi 03 mars 2014
Jour, un mot quotidien.
Semaine, un mot hebdomadaire.
Mois, un mot mensuel.
Année, un mot annuel.
Siècle, un mot centenaire.
Des heures, des jours, des années et même des siècles défilent sans même que nous nous en rendions compte.
Le Temps passe, les aiguilles tournent. Vingt secondes, deux minutes, rien ne change.
Des jours passent, nous ne changeons pas.
Des mois passent, nous changeons vaguement.
Des années passent, nous changeons.
Un centenaire prend fin, nous ne sommes plus là.
Mais que veut dire ce mot « changer » ? Ne changeons nous pas chaque seconde sans le remarquer ? N’arrivons-nous pas à être nous-même qu’après notre mort ? Finalement, notre vie n’est elle pas un changement continu et notre mort son résultat ?
En moyenne, nous n’avons qu’un siècle, ou presque, pour devenir quelqu’un, pour devenir nous-mêmes.
Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons pas influencer le cours du temps et devons vivre avec celui que l’on est.
Semaine, un mot hebdomadaire.
Mois, un mot mensuel.
Année, un mot annuel.
Siècle, un mot centenaire.
Des heures, des jours, des années et même des siècles défilent sans même que nous nous en rendions compte.
Le Temps passe, les aiguilles tournent. Vingt secondes, deux minutes, rien ne change.
Des jours passent, nous ne changeons pas.
Des mois passent, nous changeons vaguement.
Des années passent, nous changeons.
Un centenaire prend fin, nous ne sommes plus là.
Mais que veut dire ce mot « changer » ? Ne changeons nous pas chaque seconde sans le remarquer ? N’arrivons-nous pas à être nous-même qu’après notre mort ? Finalement, notre vie n’est elle pas un changement continu et notre mort son résultat ?
En moyenne, nous n’avons qu’un siècle, ou presque, pour devenir quelqu’un, pour devenir nous-mêmes.
Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons pas influencer le cours du temps et devons vivre avec celui que l’on est.
Alexandre et Régis
Comments
Savoir s’arrêter
lundi 09 décembre 2013
Au début ce n’était qu’un simple commentaire, répondant à l’envoi de la feuille dessinée par Fanny. Puis cela est devenu une véritable histoire. Nous avons commencé par une phrase toute bête, innocente: «Les feuilles se détachent de l'arbre, tournoient et tombent à terre.» Ensuite une question nous est venue à l’esprit : Pourquoi les arbres ne font-ils pas de même? Après cette interrogation, cela a été la tempête, nous n’arrivions plus à nous arrêter, comme maintenant d’ailleurs, nous rajoutions toujours plus de phrases, nous avions toujours plus d’idées, nous nous noyions dans ce que nous écrivions. Nous sommes arrivés à un point où nous voulions supprimer toutes nos idées, toutes ces feuilles que nous avions ajouter pour embellir notre texte et revenir à l’essentiel, le coeur du texte. Finalement, après cinq semaines, nous sommes arrivés au texte ci-dessous.
Les feuilles se détachent de l'arbre, tournoient et tombent à terre. Mais pourquoi les arbres ne font-ils pas de même? Ne sont ils pas fatigués de se tenir debout, sans bouger, à écouter les gens parler. Ces gens qui racontent leurs problèmes, qui pleurent, qui rigolent ou qui chantent, comme ils le feraient devant une tombe au cimetière. Une question est bel et bien présente chez les humains, celle de la mort.
Les humains c’est certain, ils ont peur de la mort, car ils ne savent pas ce qu’il y a après celle-ci. Ils ont peur de rester sans bouger, dans un cercueil de bois, sans pouvoir y faire quelque chose. Les arbres ne bougent pas, ne parlent pas et se tiennent droit, pour nous surveiller du haut de leur cime. On peut comparer la mort aux arbres alors qu’un arbre finit lui aussi par mourir lorsqu’il tombe. Il ne faut pas avoir peur de la mort, chacun vivra son automne et recommencera peut être une nouvelle vie au printemps. Les humains croient avoir déjà tout vécu mais l’homme ne sait pas où se termine la vie, il ne se contente que de son commencement.
Les idées se perdent et tombent. Les feuillent se détachent de l’arbre, tournoient et tombent par terre, pour revenir à l’essentiel, le tronc. Il est temps pour nous de nous arrêter, car l’hiver est arrivé.
Les feuilles se détachent de l'arbre, tournoient et tombent à terre. Mais pourquoi les arbres ne font-ils pas de même? Ne sont ils pas fatigués de se tenir debout, sans bouger, à écouter les gens parler. Ces gens qui racontent leurs problèmes, qui pleurent, qui rigolent ou qui chantent, comme ils le feraient devant une tombe au cimetière. Une question est bel et bien présente chez les humains, celle de la mort.
Les humains c’est certain, ils ont peur de la mort, car ils ne savent pas ce qu’il y a après celle-ci. Ils ont peur de rester sans bouger, dans un cercueil de bois, sans pouvoir y faire quelque chose. Les arbres ne bougent pas, ne parlent pas et se tiennent droit, pour nous surveiller du haut de leur cime. On peut comparer la mort aux arbres alors qu’un arbre finit lui aussi par mourir lorsqu’il tombe. Il ne faut pas avoir peur de la mort, chacun vivra son automne et recommencera peut être une nouvelle vie au printemps. Les humains croient avoir déjà tout vécu mais l’homme ne sait pas où se termine la vie, il ne se contente que de son commencement.
Les idées se perdent et tombent. Les feuillent se détachent de l’arbre, tournoient et tombent par terre, pour revenir à l’essentiel, le tronc. Il est temps pour nous de nous arrêter, car l’hiver est arrivé.
Régis et Alexandre
Un cadeau
jeudi 05 décembre 2013
Les cadeaux sont des choses qui font plaisir, dont on ne connaît pas l'identité, qui font déborder la liste de Noël. C'est beau, dit comme ça...
Aujourd'hui, on sait à l’avance les cadeaux qu'on va recevoir, et de qui on va les recevoir. C'est comme des achats normaux, sauf qu'ils sont plus chers, mais ça c'est pas grave, c'est pas nous qui payons.
Pourtant, quand on les a dans les mains, ils sont plus beaux que d'habitude. Sans eux, les années seraient longues, et la vie trop ennuyeuse.
On n'ose pas les jeter même s'il s'agit d'un livre des Barbapapas et qu'on a 89 ans, parce que, malgré les milliers d'autres exemplaires en magasin, il est unique, puisqu'il est rien qu'à nous. Non, on se doit de le conserver, car après tout, les cadeaux sont un signe d'amour qui font tout aussi plaisir à la personne qui les offre qu'à celle qui les reçoit.
J'ai toujours dans la tête tous les bons souvenirs que me rappellent chaque cadeau que j'ai reçus ou offerts, mais vous, lequel vous a fait le plus plaisir?
Delphine