Sandra, Louise et Arthur sont descendus en ville ce matin, chez Hug musique et Boullard à Morges, pour une Ibanez, une Gipson, une Godin ou une Gretsch électrique. Lili et moi partons avec deux parapluies. Le rêve nous attend à l’orée du bois. Ils sont deux à la Moille au Blanc, un jeune homme avec une fleur à la boutonnière, et la rose qu’il épouse.
Valérie, François et leurs enfants viennent manger à la maison. On discute de tout, de nos déchets et de littérature. J’en sors avec le sentiment d’appartenir définitivement à la congrégation des idiots et l’impression que le développement durable c’est bien, mais que c’est quand même long.
La journée aura été courte, j’en avais besoin. Il en va de nos jours comme de nos ans, parfois bissextils. Pour le reste rien, ou la nuit.
Jean Prod’hom