Cher Pierre,
Il est neuf heures, Sandra et les enfants quittent la Ruche par les hauts, avec leurs skis ; j’emboîte leurs pas mais par les bas, avec Oscar. Jusqu’à Salvan où le patron du café de l’Union me sert un expresso ; c’est un Français des Pyrénées qui a repris l’affaire il y a quelques mois.
Nous traversons le village, puis les bois en direction du zoo des Marécottes avant de redescendre sur la gare, il pleuvine. Nous remontons jusqu’à l’église, retour ensuite à la Ruche où je laisse Oscar, il est midi. Sandra m’envoie un message, elle rentre avec Louise, Lili et May, on se croise à 14 heures à la station.
Il pleut à 1000 mètres au Granges, il neige lourd à la Creuse à 1700 mètres, idem à 1840 mètres à l’arrivée du téléski du Luisin. A 2300 mètres sous le col de la Golette où me dépose le télésiège du Vélard, il est difficile de se prononcer, on ne voit rien, ni le Luisin ni la Pointe du Djoua, ni le Tsarvo ni les Perrons qui ferment au sud le vallon de Van. Je skie à l’estime, croise Arthur, découvre en une heure ce modeste domaine skiable. La visibilité est mauvaise, je n’insiste pas, restitue les lunettes que j’ai empruntées à la télécabine, retrouve Arthur, Guillaume, Catherine et leurs enfants, il est 16 heures. Météo-suisse annonce le beau temps pour demain.
Jean Prod’hom