Riau Graubon / 18 heures
Qu’un simple nom, seul ou accompagné, épingle identiquement une heure, une saison ou les Années folles, et ramène l’océan ou la nuit à une tête d’épingle, ne cesse de m’intriguer. Comme ces romans qu’on referme pour toujours sur les mondes disparus qu’ils ont levés.
Par bonheur certains livres qu’on ne terminera pas, brefs ou sans fin, continueront à déployer leurs charmes, comme des fougères, rendant au temps perdu son éclat, sacrifié sur l’autel de nos vanités.