Hermenches / 16 heures
Feu dans le poêle, les paupières collent, j’accompagne Arthur au bus, puis reprends l’Etude d’après nature (Seeland) de Walser, déchiffre la première partie du dixième chapitre du livre de Utz traitant de la figure du labyrinthe. Pendant que la tarte aux pommes cuit au four, je sors avec Oscar, le ciel est bleu en-haut de la grande boucle, on continuerait tout le jour.
Louise rentre à midi, je réserve quinze places pour vendredi au Relais du Grand-Mont. Attaque la seconde partie du dixième chapitre du livre de Utz, mais fais demi-tour lorsqu’il s’invite dans Le Terrier de Kafka et le Tiergarten de Benjamin, quelque chose me dépasse. Je décide, pour me consoler, d’aller faire quelques courses, le ciel s’est couvert.
Retour par Hermenches et Villars-Mendraz. Verveine au café de La Poste devant le journal du jour, un tas de news, gonflées artificiellement, collées bord à bord, neutralisées. On annonce à la radio une augmentation de la fréquentation des musées de 10%, et si je comprends bien le journaliste, il faudrait s’en réjouir. On a faim, je coupe du fenouil, réchauffe du riz, casse des œufs et râpe du fromage pour une omelette.