Difficile de ne pas se réjouir des mots écrits par un écrivain dont vous aimez les livres – Marcher à l’estime, Durer encore, Une sédentarité heureuse – et qui, un peu par hasard ou par la grâce des réseaux sociaux, lit le vôtre et écrit ceci:
Je viens de le finir. C’est un livre à la langue claire, y résonne la présence du Rilke de Malte Lauridge et Jaccottet qu’il cite. Une énorme présence que ce vide et peu à peu le cheminement pour se trouver. Le vrai récit d’unerésurrection, d’une seconde naissance, d’une conversion.D’un retour à la lumière des choses et des gens ordinaires. Une grande pudeur de ton, un rythme à l’ancienne profond et assimilablepar tous sans la moindre difficulté comme une confession majeure, commeune expérience intérieure. Je vais l’offrir à une amie hospitalisée pour un AVC qui a récupéré pas mal, sa tête, sa mémoire assez vite et se bat maintenant pour retrouver sa motricité. Ce livre marque un chemind’espoir intense et dense, allant au fil des pages à la simplification. Des lecteurs de Bobin pourraientvraiment s’y retrouver. Mais bien d’autres aussi.Merci, sans ces échanges sur FBje ne l’aurais jamais lu.