Il fait un peu plus de 5 degrés



Il fait un peu plus de 5 degrés lorsque je descends faire du feu. On se retrouve un bref instant en famille avant la diaspora des jours ouvrables. Arthur se prépare un pique-nique, il descend à midi en ville avec deux amies, c'est la première fois, il s'éloigne chaque jour un peu plus, dans la tête et dans la ville, il s'est mis à avancer pour son compte, sans avertir, avec devant lui ce qui ne m'appartient pas.
Au bout de la route du Riau m'attend un brouillard, épais, qui met au secret ce qui vient après. Cette ignorance est toutefois sans commune mesure avec une autre née dans la clarté, l'horizon grand ouvert.
Lorsqu'il pleut, le chantier va au ralenti, à 11 heures un ouvrier consulte un plan dans la cabine de son petit engin de creuse, un second ajuste les bords de la couche de béton maigre. Avec les vacances, la marche de ce chantier va m'échapper.
Je demande dans l'après-midi aux élèves de réécrire un texte qu'ils ont écrit il y a quelques jours, tous ne comprennent pas l'opération qui les oblige à prendre de la hauteur et à viser l'essentiel.
Retrouve Raul dans la salle d'info, la question se pose : laisser Rapidweaver et passer à Joomla ? Je remonte au Riau et fais à manger. Il n'est pas 21 heures mais il me tarde de dormir.

Jean