Tu fais du café

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Le soleil guigne derrière la chaîne des Vanils, s’engage sans but sur la route qu’il a tracée il y a longtemps déjà, une route simple dont il ne se plaint pas, un arc. Je me lève, les ombres jouent un air d’accordéon, aucun autre signe dans le ciel. Va falloir faire l’âne, aller en tous sens, payer mon écot. Pas d’échafaudages pour décoller du mur. Pas de mur non plus. Faire tourner la noria et commander du bois.

Se garder des grandes surfaces, le vrai relève du même. Jusqu’à épuisement. S’y faire.

J’allume une cigarette. Tu fais du café.

Jean Prod’hom