Il y avait de l’encre

grenouille-feuille-noisetier

Accepter l’invitation et entrer. Sans se retrouver captif du tableau des regrets sur lequel s’ouvrent si souvent les fenêtres du dedans. Sortir donc, en boutant le feu aux brindilles laissées dans un coin du jardin.
Y poser d’emblée le repentir sur sa pointe, l’élaguer jusqu'au détachement. Ne rien ajouter, ni ponts ni chaussées, le silence n’est pas une ellipse, il maintient debout les êtres qu’il unit et sépare.

Rien ne peut être dit autrement que dans l’obscurité d’un puits de lumière, il n’y pas de coïncidences, pas d’autres issues, écrire noir sur blanc en frappant deux silex.

Il y avait de l’encre.

Jean Prod’hom