Deux jeunes institutrices

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Deux jeunes institutrices boivent un thé sur la terrasse ensoleillée d’un tea-room du nord-vaudois ; elles évoquent la rentrée – c’était lundi – , se plaignent du peu de maturité de leurs élèves, de l’inefficacité des transports scolaires, de la responsabilité défaillante des parents, de l’aide de la direction qui ne vient pas.

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Elles insistent pourtant sur la beauté d’un métier qu’elles ont choisi, elles ne se sont jamais vues ailleurs. Elles évoquent leurs joies, leurs satisfactions et l’arrivée du nouveau prof de gymnastique. Elles confessent pourtant certaines de leurs difficultés et de leurs craintes, puis se moquent, gentiment, de l’une de leurs collègues qui, disent-elles, n’a vraisemblablement pas changé ses manières de faire depuis qu’elle enseigne. Elles racontent leurs projets, discutent pédagogie, avant d’échanger quelques-unes des idées qu’elles ont décidé de mettre en oeuvre.

- Je vais installer un coin-lecture, comme l’année dernière, au fond de la classe. Il suffit de dérouler un morceau de moquette, pas trop salissante, de placer contre le mur deux mini-matelas, à angle droit, et trois ou quatre coussins, jolis, de couleur, pour le confort. Quelques livres et le tour est joué.
- Tes élèves s’y rendaient souvent ?
- Non, jamais ! Tu sais, avec moi, ils ont toujours quelque chose à faire.

Jean Prod’hom