Philippe Guerry | C'était super

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Cher Pierre,
Sandra – qui n’a pas dormi de la nuit – reste au lit avec Lili ; Arthur est guéri, Louise résiste. De mon côté, je vais prendre l’air, longe la lisière de l’autre côté de la route d’Oron, en face de Ferlens, aperçois une mésange nonnette avant d’aller boire un thé à Carouge et d’y lire le journal. Promenade ensuite avec Lili et Oscar sur la boucle des convalescents, celle des quatre kilomètres abrégée, on croise une martre.

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Belle surprise ce matin : Philippe Guerry a eu la gentillesse de me faire parvenir une plaquette. J’y découvre une trentaine de photographies d’enseignes commerciales, un peu décaties, en face de petites proses creusées au burin, dont le tracé doux et amer rassemble les songeries d’un équilibriste, fin sillon qui maintient à belle distance les images de ce qui s’en va à l’encre de ce qu’on ressuscite. Ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’y goûter pourront se consoler en suçotant l’un ou l’autre de ces bonheurs portatifs que cet écrivain discret propose sur son site, de chez lui à La Rochelle. J’espère d’ailleurs un jour y découvrir une note sur le mot plaquette.
Alain m’envoie une confirmation, le deuxième oiseau que j’ai photographié, lundi, dans la grande friche derrière Grancy, est bien un pipit ; mais, ajoute Alain, un pipit farlouse, à cause de ses pattes roses.
Je décide de fermer la boutique à 15 heures avec pour seul souci d’alterner, jusqu’à demain matin, le sommeil et le repos.


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Jean Prod’hom