Assailli de toutes parts, condamné pour desserrer l’étreinte à un détour par le maigre, on le voit parfois dans le ciel, les yeux fermés, tourner par larges cercles concentriques, toujours plus larges, jusqu’à disparaître et laisser place à l’incompréhensible.
C’est l’étreinte lorsqu’elle se desserre qu’écrit cet homme-là, avec dans la main quelques mots transparents et la plume légère d’une oie sauvage qui le ramène parmi nous en faisant tourbillonner un poème au-dessus du lieu qui l’avait vu se raidir.
Jean Prod’hom