Riau Graubon / 18 heures
Penser pouvoir dégager l’essence de quelque chose ou de quelqu’un en le détourant des alentours qui l’ont vu naître, des accidents qui l’ont fait, c’est se condamner tôt ou tard à choisir entre la cerise et l’oignon, un os et le vide.
On s’en approche davantage – et très concrètement – en suivant la méthode des tenants de la théologie négative, en parcourant ce qu’ils ne sont pas, ce qu’ils effleurent ou traversent, ce qui tolère leur présence et se referme sur leur absence comme la mer au passage des poissons. En acceptant de ne saisir que leur ombre.