Corcelles-le-Jorat / 12 heures
Il y a des solitudes qui veillent à toute heure du jour et de la nuit; à la cuisine, dans la bibliothèque, au bureau. Elles considèrent du dedans ou par la fenêtre un train, une foule qui se hâte, un vieux verger. Ni fuite ni refuge, mais le jour et la nuit en pente douce, avec dessus des accidents pensants, des rêveurs, des décrochages, des hommes aux affaires, des rumeurs, des brigands, des chicanes, des poètes, des comptables qui passent comme des voleurs, sans laisser de traces. Toi tu fais ton quart à l’abri derrière un rideau de pluie.