Froideville / 13 heures
Les idées, les rêves, les opinions auxquels elle avait souscrit et prêté sa voix sans trop bien savoir pourquoi – en existait-il d’autres? – l’avaient obligée à leur prêter une consistance, sans laquelle elle aurait vraisemblablement manqué de l’appui qui lui aura permis de s’en éloigner, et distinguer en chacun d’eux ce qui, d’un côté, empoisonnait sa vie et ce qui, de l’autre, était susceptible de donner à celle-ci un peu de sens et de repos.