Faire le mort lorsqu’il n’y a rien encore, ou presque rien. À l’aube, au réveil. Ne pas répondre à l’appel du jour ou des lointains, ne pas se mettre en route. Demeurer au plus près, ne pas tourner le dos à la rosée et aux naissances. Faire le mort encore, consciencieusement, exister.
Ne pas confier trop vite le temps qui nous est imparti à nos emplois, aux obstacles et aux chicanes qu’ils génèrent et auxquels notre raison, en leur donnant une pente et une direction, réduit trop souvent nos vies.