Rien de plus sinistre
Rien de plus sinistre qu’un masque de cire, déposé par un homme souriant sur le chaos de sa vie intérieure.
Catégorie : Brimborions
Possible que l’apaisement
Possible que l’apaisement soit l’absolu. L’absolu à portée de main.
Les nuages s’éloignent
Les nuages s’éloignent, les voix se taisent. Un vent très frais s’attarde, qui déborde avec l’eau de la fontaine.
Prétendre que la poésie habite le poème
Prétendre que la poésie habite le poème n’est qu’un raccourci de poètes. Pour en demeurer les maîtres.
Les paupières du patron
Les paupières du patron ressemblaient à des persiennes. Lorsque la vendangeuse levait les siennes, il voyait passer les ombres et le vif d’un vol d’...
Quelque chose en nous ne vieillit pas
Quelque chose en nous ne vieillit pas, chacun en fait l’expérience. Oh ! trois fois rien, à quoi il convient de ne pas donner trop d’importance. Il constit...
Si la vie avait été un puzzle
Si la vie avait été un puzzle, il eût été préférable de ne garder précieusement qu’une seule pièce, plutôt que de chercher indéfiniment celle que, tôt ou tard, ...
Trop tard pour le Nobel
Trop tard pour le Nobel, pas gagné pour des funérailles nationales. Va te falloir prendre l’affaire par l’autre bout.
La porte
La porte est aussi étroite que le seuil fut immense.
Plus important qu’une ligne de conduite
Plus important qu’une ligne de conduite, la ligne de flottaison : entre œuvres vives et œuvres mortes.
Bien des choses seraient chamboulées
Bien des choses seraient chamboulées si l’homme devenait soudain, par mutation, une espèce à sang froid.
Plainte et consolation
Plainte et consolation, au recto et verso d’un chant à éclipses.
Si Diogène
Si Diogène, une lanterne à la main, répétait qu’il cherchait un homme, c’est parce qu’il croisait, tout le jour, des taupes fouissant dans leur nuit.
Des jours pleins à ras bord
Des jours pleins à ras bord, des nuits squattées par le rêve, traversé par des courses déjantées et des rendez-vous insensés. Sans jamais trouver ni le sommeil ...
Les questions reprennent les devants
Les questions reprennent les devants lorsque les réponses en ont fini avec leur vacarme.
Mettre la main sur un filon
Mettre la main sur un filon, c’est se retrouver un jour dans un inextricable guêpier.
Tu parles de la mort
Tu parles de la mort, la moitié de ceux qui t’écoutent s’inquiètent pour ta santé, l’autre moitié pour la leur. .
Définir un corpus de poèmes
Définir un corpus de poèmes ou définir la poésie, c’est, en extension ou en compréhension, les deux meilleures façons de passer à côté.
L’enfant est tenu d’obéir
L’enfant est tenu d’obéir. Comment donc y verra-t-il clair ? Sans désobéir.
Écrire s’apprend puisque
Écrire s’apprend puisque l’ignorance en est le ressort. Écrire, au plus près, c’est apprendre.