Nos vies semblent se dérouler
dans les coulisses d’un théâtre
où se prépare une pièce qui n’aura pas lieu.
On appelle oeuvres mortes
On appelle oeuvres mortes ce qui se voit de la coque d’une embarcation qui navigue, elles s’opposent au œuvres vives qui sont, elles, invisibles.
Constamment immergées, elles bataillent dans les profondeurs, donnant au vaisseau son allure et sa stabilité, qu’il s’agit de nourrir parfois en débarrassant ses flancs des parasites qui l’encombrent et le ralentissent. Les relations des oeuvres vives avec le milieu qu’elles fendent sans laisser de trace demeurent une énigme.
Plus important qu’une ligne de conduite
Plus important qu’une ligne de conduite,
la ligne de flottaison:
entre œuvres vives et œuvres mortes.