Trop c'était trop

Si Gérard Genette admire « le nombre d’ensembles où l’on dénombre trois-cent soixante-cinq items dès qu’on a un peu de mal à les compter, en trichant toujours un peu : les fromages français, les îles de l’archipel de Chausey à marée basse, les châteaux du Bordelais, les pièces et les horloges de l’Elysée, les romans de Simenon, les députés de la droite élus en 2002, les voitures brûlées en banlieue par semaine… » et conclut que « ce nombre symbolique, clairement calqué sur celui, plus sûr, des jours de l’année non bissextile, signifie simplement, et avec tout le flou figural qui convient : beaucoup », j’ose aujourd’hui espérer que huit cent sept précédera bientôt les items de tout ensemble incomplet – y compris l’ensemble inachevé des huit cent sept – et signifiera in fine, avec le même flou figural qui convient : trop c’était trop.

L’entreprise engagée par Franck Garot et ses amis sur ce site se doit donc de ne pas aboutir pour réussir, c’est le prix. Elle doit s’interrompre impérativement avant le huit cent septième huit cent sept, j’y veillerai.

Et pour donner l’exemple : pas de huit cent sept aujourd’hui.

Jean Prod’hom
22 septembre 2009