On ne dit pas des choses pareilles, ça n’est pas convenable; on n’évoque pas si abruptement la faim, la maladie, la mort. Se taire plutôt – personne ne trouverait rien à redire, non? – et penser qu’on peut ainsi sauver sa peau, seul ou collectivement.
– Quand donc serons nous grands? – Je ne sais pas, il y a tant de violence. Je ne vois pas la fin.
Je préfère ce grand espace qui me donne le temps m’accorde un sursis – Je dispose de ce dernier instant perpétuel.