Laïus, topo et cliché

Feb 2017

C'est bientôt le printemps

Le soleil se lève de bon matin,
La neige fond sur les chaises de rotin,
Regardant dans mon jardin,
Quelques pâquerettes,
Bientôt des violettes.

Les jours deviennent plus longs,
C’est la bonne période pour partir en avion,
Le chant des oiseaux recommence à retentir,
Nous nous retenons de ne pas nous réjouir,
Car le temps passe vite…


IMG_0520

Maela

Comments

Le journal d'Hugo (16)

Le dimanche 5 octobre 2014


Hier, la journée a été dramatique pour moi, j’espère que celle-ci sera meilleure. Ça devrait aller, elle pourra difficilement être pire. Je vais tout faire pour que maman quitte Misha, il faut surtout que je fasse en sorte qu’elle ne devienne pas comme lui. Quand j’ai pleuré la veille, Marley – c’est le rat de Misha – est venu vers moi, peut-être pour me réconforter; j’avoue que c’est bizarre de se faire réconforter par un rat.
J’ai donc appris qu’il était fan de Bob Marley; vu le nom de son rat – Marley – et celui de son pigeon – Bob – ça se devine. Il m’a empêché de dormir toute la nuit, a balancé du reggae dans toute la maison jusqu’à trois heures du matin. Bref.., j’ai vraiment pété un câble.
Maman est à fond dans son ambiance, je me demande bien comment elle fait: elle lui trouve quoi de bien à ce type? Il passe sa journée à fumer une espèce de grosse chicha ça s’appelle un bang. Il en a proposé à Arthur, qui a dit non. Misha a essayé de le forcer mais j’ai défendu mon frère. C’est à ce moment précis que maman est arrivée. On lui a tout raconté, elle a engueulé Misha. Même si elle est avec cette homme étrange, elle reste notre maman protectrice. Je dois déchanter.
- Tu es fou, lui a-t-elle dit, je ne veux pas que tu drogues mes enfants! La drogue c’est pas pour eux, c’est pour nous deux. Donnes-en un peu!
Ding-dong! Peut-être d’autres amis à maman? Mon coeur va rendre l’âme, je me suis évanoui.

Comments

Le journal de Nicolas (3)

Mardi, 18 août 2014

Cher journal,

Ma mère a aussi entendu le cri de mon père, elle a couru vers lui. Quand je suis arrivé dans le salon, mon père était allongé sur le sol avec la main sur la tête, elle l’a aidé à se relever. Quand il a enlevé sa main de son visage, j’ai vu son œil au beurre noir, je me suis dépêché d’aller à la cuisine pour prendre quelques petits cubes de glace. Après ça, il a expliqué qu’il avait pris une chaise pour pouvoir atteindre un carton, il a trébuché et s’est pris la chaise dans l’oeil.

Ma mère et moi sommes allés à la pharmacie chercher une crème. Ma mère savait parler anglais parce qu’elle était prof d’anglais, elle n’a donc pas eu de problème pour comprendre la dame.

Quand nous sommes arrivés à la maison, l’état de son oeil s’était aggravé. Ma mère s’est dépêchée de lui mettre de la crème et il est allé se reposer. Maintenant que cette histoire est finie, je me suis rendu compte que dans une semaine ce sera la rentrée, je suis très stressé...

Nicolas

Comments

Mon coeur

Tu pleures en silence, te brises en souffrance.
Mais pourtant, tu n’as jamais arrêté de battre.

Tu n’as pas toujours eu de la chance.
La joie t’emporte, un sourire arrive sur mes lèvres.

Les mots comme les gestes te détruisent peu à peu.
La vérité est que «tes amis » te détestent.
Tu sais, tout le monde n’est pas vrai. Ouvre les yeux.
Les gens viennent et partent, seul la famille reste.

Tu dois devenir plus fort dans
la vie.
Ne t’inquiète pas. Dieu te protège de toute façon.
Tu ne fais pas toujours ce dont tu as envie.

Et n’oublie pas que tu n’as pas toujours raison.

Anisha

Comments

Le brouillard

Le brouillard dans mon cerveau
Tel une sombre peau
Recouvre tout
Me rend fou
Me paralyse
Me déstabilise
Et dans la rue
Il fait opérer une mue
Il la rend mystérieuse
Bien loin de cette apparence mielleuse
Qu’elle revêt quand les oiseaux
Chantent au-dessus de l’eau
Dans laquelle se réfléchit
L’ombre de leur nid

IMG_2383

Leo

Comments

Les mondes parallèles…(2)…seléllarp sednom seL

C’est quand on perd quelque chose qu’on se rend compte de sa valeur… L’adage préféré de Karl, ressemblant plus ou moins à ça, m’est toujours ancré dans la tête… Cela fait seulement un après-midi que Karl n’est plus là, mais je ne sais déjà plus quoi faire. Je tourne en rond dans ma chambre, alors qu’en ce moment même, hier, nous discutions de… de quoi d’ailleurs ? La seule chose dont je me rappelle, c’est que mon ami me parlait de la colonisation de l’Afrique pendant le XXème siècle. Mais impossible de me rappeler ce que j’ai dit moi-même. Bizarre, mais cela ne devait pas être très intéressant…
Pasted Graphic 1
Comments

Les mondes parallèles…(2)…seléllarp sednom seL

Je reprends rapidement mes esprits, mais je suis tombé dans la haie d’un voisin. Et là je remarque avec étonnement mon ami Paolo discutant en compagnie d’une autre personne. Celle-ci s’y prend d’ailleurs bien mal pour converser. De ma cachette d’infortune, j’écoute attentivement leur conversation car je suis très curieux de découvrir de quoi peut bien parler mon camarade.
Soudain, son interlocuteur se tourne. Et là, c’est comme si je voyais un fantôme. J’ai l’impression de ne plus être moi. Mais déjà, il a retourné la tête. Je ne me croirai pas moi-même.

Pasted Graphic
Comments

Pensée Oubliée

J’avais juste envie d’écrire,
Un peu pour rien dire,
Vous parler de mes pensées,
Perdues et égarées,
Vous parler de mes peines,
En valent-elles la peine,
Je ne me sens pas artiste,
Juste un de plus dans la liste,
Je pourrais continuer indéfiniment,
Mais la vérité c’est que je me mens,
Encore une pensée qui finira oubliée…

Flavio

Comments

Au fond du couloir (5)

Je continue dans ces couloirs
Jusqu’à trouver une porte toute noire
Je m’y engouffre sans égard
Là je vois des souris mortes en train de pourrir
Un gaz s’approche de moi pour m’endormir
Je me retrouve piégé
de la tête au pied
À ce moment-là la voix m’a dit:
Je vais te relâcher
Mais tu vas te faire tuer
Elle m’a donc laissé aller
Et une flèche elle m’a tirée
Je suis en train de souffrir
Mais avant de mourir
Je me rappelle les premiers mots de cette terrible voix
Qui avant de me faire commencer à souffrir
Me disait tout bas:
Ne t’avance pas
Car au fond du couloir il t’aura
Et la mort tu trouveras
Et ta famille désespérera
Et à son tour se suicidera
Alors ne bouge pas
Mais j’ai surtout retenu cette phrase-là
« Et la mort tu trouveras »
Comme quoi cette voix
Ne se trompait pas
Avait-elle tout prévu ?
Depuis le début ?
Je pense que jamais on ne le saura
Avant de mourir
Je souhaite à cette horrible voix
de subir la même chose que moi
Qu’ai-je fait pour mériter ça
Enfin elle me le dit tout bas
Je ne pensais pas
Que tu allais mourir comme ça
Alors je vais t’achever
Comme il se doit
Et à ce moment-là
Une grande hache arriva vers moi
Et elle me décapita

Fin

Tim et Ludovic C

Comments

L'affaire Kate (1)

William J. est un détective minable, incapable de faire quoi que ce soit, il est sur le point d’être renvoyé. Quand sa femme disparaît soudainement. Monsieur William J décide alors de mener l’enquête afin de garder sa place. Arrivé au travail, il se fait convoquer dans le bureau de son directeur pour prendre le dossier qu’il va devoir examiner. Plus tard, il se rend à l’endroit où on l’a vu pour la dernière fois avant sa disparition. Etrangement ce n’est pas chez lui mais chez …

Mylan et Flavio

Comments

Le journal d'Amélie (6)

26 décembre 2015

Lucie: Non, c’est impossible car je lui ai parlé hier.
Amélie: Impossible!
Lucie: Mais, j’ai parlé avec qui?
Amélie: Je ne sais pas, mais pas avec elle.
Lucie: Mais regarde! Hier elle m’a envoyé une photo de ses vacances.
Amélie: Oui, c’est bien où elle était partie en vacances.

Soudain la sonnerie retentit.

Amélie: Qui ça peut-bien être, je n’attends personne.

J’ouvre la porte quand soudain…

20170207_131859

Comments

Ratons laveurs

Les ratons laveurs, vous y croyez? Bah, vous devriez car sous leurs airs de mangeurs de raviolis se cache un monstre descendant de Lucifer! Vous êtes sceptique? Ayez confiance, d’ailleurs, si vous ne vous tatouez pas un crâne de raton sur le mollet, ils vous auront à l’aide de leurs battes de baseball en cuir de chat… Faites gaffe, ils sont peut être derrière vous, alors allez prier immédiatement le roi raton XVIIème ou sinon…

Tim Flavio

Comments

Les pensées d'une Napolitaine (1)

Je m’appelle Giulia, j’ai 23 ans et avec vous, je vais me remémorer mes souvenirs de l’époque. Je vivais à Naples, en Italie. Mon rêve était de partir loin de ce pays et aller ailleurs, pourquoi pas la Suisse. Chaque matin, avant d’aller à l’école, je priais sainte Marie avec mes parents pour que la ville ne s’écroule pas et que je ne reste pas coincée sous les décombres. Mes parents avaient une radio qui pour moi datait de la préhistoire, mais je ne m’en plaignais pas.
Soudain, aucun bruit, tout le monde s’arrête. La radio annonce « Questa mattina, ancora una volta un balcone è casscato vicino alla comune di Napoli ». Encore un balcon s’était écroulé. Ce soir, les débats allaient recommencer… Prenant dans mes mains moites ma petite focaccia, je me suis dirigée vers l’école, mes yeux fixés sur les balcons au-dessus de ma tête. Moult klaxons résonnaient dans la rues comme d’habitude, des jurons aussi. J’avais pris un peu d’argent au cas où… Mon sac était rempli, le savon et le papier de toilette en faisaient partie. A la fin des cours, un petit tremblement de terre, j’ai couru à la maison comme le célèbre coureur Romeo Bertini. Je suis arrivée saine et sauve à la maison pour manger les spaghettis.

A suivre...

Giulia

Comments

Post-it (19)

photo post-it 19 (1)

Post-it

Comments

Post-it (18)

photo post-it 18 (1)

Post-it

Comments

Le journal d'Hugo (15)

Le samedi 4 octobre 2014

Désolé, mais je n’ai pas pu finir d’écrire le dernier épisode, car je me suis évanoui. La personne qui est entrée avait un style vestimentaire vraiment bizarre. Un peu à la Bob Marley. Il ne sentait vraiment pas bon. Un peu comme la cigarette, mais en plus fort. Il avait un rat sur l’épaule, tenait dans sa main droite une cage à pigeon et une bière dans la main gauche. Il avait même des dreadlocks. Maman lui a roulé une pelle devant nous. C’est à ce moment-là que je me suis évanoui: pour une fois, moi et Arthur étions synchro. A la sortie de mon évanouissement, je l’aperçois. Il me dit:
- Salut fiston!
- Euh… bonjour monsieur, qui êtes vous?
- Bah Misha, ton nouveau papa.
- Vous allez rester vivre avec nous?
- Oui, vu que je sors avec ta mère. Et puis tu peux me tutoyer!
- D’accord, comme tu veux. Tu fais quoi dans la vie?
- Je m’amuse, je fais quelques bêtises et ensuite je déménage.
- Mais tu fais comment pour gagner ta vie?
- J’ai une petite affaire qui marche assez bien.
- Bon, je te laisse, je vais pleurer dans ma chambre.
Il faut reconnaître que là c’est l’apocalypse, Marley me suit...

Comments

Le Renard

Maître Corbeau sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître
Renard par l’odeur alléché
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes
joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir,
si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots
le Corbeau ne se sent pas de joie :
Et pour montrer
sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard
s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que
tout flatteur
Vit aux dépens de
celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le
Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.


Tiré des « Fables de la Fontaine »
Comments

Journal de Rebecca (3)

19 avril 2013

Aujourd’hui, je vais voir Fabien pour lui demander avec qui il a dansé. Il me répond qu’il a invité Mathilde pour un slow. Mathilde, la sœur de Jean-Jacques qui est le meilleur ami de ma cousine Louise. Sinon, il a passé le reste de la soirée tout seul avec son ami le paquet de chips.
Revenons à ma journée du dimanche. J’ai dû faire une heure de maths avec Fabien car il m’a demandé si j’n’étais venue que pour savoir le nom de ses cavalières. Pour ne pas éveiller les soupçons, j’ai dû inventer un truc, et bien sûr, blonde comme je suis, j’ai dit que j’avais besoin d’aide. Les maths, en dehors des cours, c’est une vraie torture. Mais comme il est beau gosse et que c’est mon pote, ça va. Eléna, tu me dois une journée shopping.
Mon natel fait bzitbzit. C’est justement un message d’Eléna.
- Rentre vite, mes parents débarquent dans trente minutes!
Là, je suis branchée Speedy Gonzales -oui j’aime les personnages de dessins animés. Je dis à Fabien qu’Eléna est dans la mouise. J’arrive en dix minutes au lieu d’une demie-heure chez les jumeaux.
On est en pleine guerre. Eléna donne des ordres et ramasse les déchets -elle pourrait faire général à l’armée suisse, elle fait drôlement peur. Comme sa mère est maniaque, tout doit être rangé à sa place.
Tayler a pour mission de passer la panosse et Tessa l’aspirateur. Ma mission est de laver Tigrou, le chat qui me déteste. Pourquoi je suis toujours en retard… Je vois ce monstre et je l’attrape. Cette boule de poils est couverte de confettis. Après 20 minutes de combat, j’arrive à la salle de bains. Comme ce chat est un peu lent de cerveau, il ne comprend pas tout de suite qu’il va faire trempette. Lorsque je m’approche de la baignoire, il se débat, il me pince et me griffe le bras. Par réflexe je le lâche. Crotte de flûte de biquette! La porte de la salle de bains! Je n’ai même pas le temps de descendre les escaliers que j’entends la fratrie s’écrier :
- Tigrou!
Puis une voix plus douce et mélodieuse:
- Bonjou... ahhhhh!



Comments

Cette prison qui est l'école


Aujourd’hui encore, l’inspiration est partie;
Il est seize heures. Normalement, on est rentrés;
Dehors des cris de joie d’élèves partant d’ici
Arrivent à mes oreilles et m’empêchent de bosser.

Dans c’te classe l’ambiance est toujours à l’ennui,
On fait des fiches, des exercices, c’est tout pourri.
Normalement à quinze heures trente tout ça finit;
Et nous on se retrouve privés de tout bruit.

Mais heureusement il ne faut pas trop déprimer,
Car très bientôt le coup d’arrêt sera lancé;
Et d’un coup j’entends la sonnerie de la liberté,
Ce poème avait donc un peu d’utilité.

Dimitry

Comments

Adieu...

Ce jour-là, je rentre à la maison. Sur le chemin, j’aperçois plein de voitures parquées. Je me demande s’il y aurait des invités. Je suis devant la porte et je vois un bout de papier accroché, je reconnais l’écriture de ma soeur: « Chers Voisins, Nous sommes tristes de vous annoncer le décès de notre père. Nous vous remercions de votre compréhension. Famille Pham »
Je comprends tout à ce moment-là. Il est parti. Je monte les escaliers et j’ouvre la porte, j’aperçois toute la famille à la maison, le deuil commence… Sur le coup j’ai compris qu’il était mort. J’étais sous le choc, je n’arrivais pas à me rendre compte que maintenant je ne le reverrais plus. La seule chose que je me disais: «C’est mieux pour lui qu’il parte ». Il était souffrant et je garde mes meilleurs souvenirs de lui, ils apaisent ma douleur. A présent, je dis que la mort est une porte qui nous emmène vers un monde meilleur où tout nos soucis s’envolent.

Mylan

Comments

Prénom

Shyrine, le classique,
Shirine, un peu moins courant,
Chiryne, presque juste,
Chyrine, jamais de C s’il-vous-plaît,
Chirine, le classique 2.0,
Schiryne, le Sch…
Schyrine, celui qui me pique le plus les yeux,
Schirine, je le vois souvent,

Shiryne, c’est la seule manière juste d’écrire mon prénom.


Ai-je vraiment besoin de signer?

Comments

SUDDEN CHANGE

épisode 1:
Mounted shot

26 décembre 2001.

Aujourd’hui mon jugement, de quoi me juge-t-on? Détournement d’argent, homicides et possession de stupéfiants. Ils ont des preuves, de fausses bien sûr, je suis innocent. En sortant du tribunal, une quinzaine de journalistes et de policiers m’insultent de tous les noms. C’est dur, j’encaisse les coups. Mon incarcération est dans deux heures. Aucune famille, ni ami sur qui je peux réellement me confier… Aujourd’hui… Ma vie va changer. Les agents de police m’ont escorté jusqu’au bus pénitencier; depuis l’extérieur, il est bleu avec un trait blanc sur les côtés. En montant les marches du bus, j’ai eu froid dans le dos. Les quelques lumières qui fonctionnaient encore, étaient d’une couleur blanche, elles me font mal aux yeux, le bus est quasiment vide… mais pas complètement. Deux hommes menottés qui se situent à l’arrière se parlent à voix basse tout en me regardant… La peur me gagne, je recule mais les agents me poussent violemment. Je m’assois sur un siège, peut-on appeler un gros bout de cuir plein de trous et de sang un siège? Le trajet est long, déjà 2 heures et demie. Le véhicule s’arrête brusquement. La porte s’ouvre, à travers les rayons du soleil j’aperçois la prison… celle à l’intérieur de laquelle je passerai le reste de ma vie.

Damien et Valentino

Comments

Derrière les murs (5)

Zut, zut, zut et rezut ! C’était presque trop simple. S’en aller comme ça, c’était garanti « Je crois m’être sorti de cette.... mais je m’enfonce au premier contour ». Je m’imagine déjà les deux voyous me voir en entendant le bruit… Et alors, ce serait la fin. Pas la peine de vous donner les détails. Mais bizarrement ils ne viennent pas. En tombant, mes bras et mes jambes se sont coincés et il fait toujours nuit noire. J’attends la sentence mais rien ne vient. Ils sont sûrement en train de remonter en laissant ça à plus tard.
Comment vais-je pouvoir me sortir de ce pétrin dans lequel je me suis fourré? Je ne peux pas compter sur ma force, alors je vais devoir me servir de ma tête. Mes yeux s’habituent peu à peu à la pénombre. Aucun objet situé à ma portée ne pourrait m’être utile… À moins que… Je tâte ma poche… Yes, il y est ! J’essaye de le prendre. Ça y est, je l’ai sorti. Je ne pensais pas que mon canif aurait pu m’être utile ici ! Je sors la scie du petit couteau et me mets à découper la planche qui emprisonne mes bras. Le bois est vermoulu et j’arrive rapidement à libérer le haut de mon corps. Restent mes pieds. Grâce à mes mains, je peux me hisser sur le rebord du trou.
Maintenant, que faire… Dois-je appeler du renfort ? Je pourrais me tromper. Peut-être que ces gens sont honnêtes, et si je contacte la police, il pourraient me prendre pour un farceur. Il me faut des preuves. Je vais tirer cette affaire au clair et en apprendre un peu plus sur cette « marchandise ».

à suivre…
Loïs

Comments

Le Commentaire


IMG_3262

Un soir sans idées,
Sans inspiration.
Et j’ai ce devoir à faire:
Un commentaire.
Deux trois phrases,
Quelques mots.
Rien de très compliqué.
Mais perdre cinq minutes,
Alors que beaucoup de choses peuvent se passer en cinq minutes.
On pense toujours que ce n’est pas important,
Après tout ce ne sont que quelques lignes,
En quoi cela va-t-il changer notre vie?
Imaginez que l’on se pose cette question pour tout.
Regarder avant de traverser une route?
En quoi cela va-t-il changer notre vie?
En cas d’accident? Quelques points de suture et c’est reparti!
Pourquoi autant de remises en question?
Ça n’aurait pas été plus simple de juste écrire ce commentaire,
Au lieu de perdre autant de temps pour penser à tout ça.

Eva

Comments

Le journal d'Hugo (14)

Le vendredi 3 octobre 2014


Je n’ai pas pu finir d’écrire hier soir, j’étais trop fatigué. Mon frère m’a pourri l’existence. Je ne peux plus le regarder dans les yeux après ce qu’il a fait. Il a osé me faire ça. Sortir avec la sœur de Tressia. Mais bon… Je dois laisser couler, sinon ça me retombera dessus. Je suis tellement dégouté, hier soir c’était génial avec mon frère, on s’entendait à merveille, mais sur un moment d’égarement, il m’a avoué qu’il sortait avec la soeur de Tressia. Je ne peux pas lui en vouloir car il a le droit de sortir avec qui il veut. Malgré tout, j’ai une trop grande fierté pour m’excuser en premier.
Aujourd’hui, je vais tout faire pour que ça s’arrange avec Tressia, car hier, je n’ai pas réussi à lui parler. Cet après-midi, j’irai pour la première fois chez Rudolph. Je me réjouis tellement. Aujourd’hui pour embêter le prof on a décidé que toute la classe ferait tomber sa trousse à 8 heures 52 précises. À la cantine, j’ai eu l’impression que je me suis vraiment bien intégré depuis le début de l’année. Je n’ai pas seulement mangé avec Rudolph, mais aussi avec les autres garçons de la classe, je n’ai pas eu l’occasion de parler à Tressia, car elle était malade.
Après l’école, comme prévu, je suis allé chez Rudolph. C’était trop bien. Il a la PS4, c’est la console de mes rêves mais, avec maman, je n’ai aucune chance de l’avoir. A 18 heures, il me propose d’aller rendre visite à Tressia. Forcément, j’accepte. Elle est toute contente de nous voir, et elle est encore plus heureuse lorsqu’on se réconcilie. Malheureusement, je n’ai pas pu rester longtemps chez elle car je devais être chez moi à 18 heures 30. Maman m’a dit que c’était très important. J’arrive. Je la vois, elle s’est maquillée. Je lui demande à quelle occasion? Elle ne me répond pas, mais notre vie de famille va peut-être bien changer maintenant, d’après elle. Ding, Dong! Pour le moment, je dois rester dans ma chambre. Maman me demande de descendre, et là c’est le drame… Bob Marley a ressuscité des morts!

Comments

Ce monde

A la vue de ce monde
Tel d’un tir de fronde
Mon coeur est atteint
Proche est la fin
Nous sommes presque perdus
Car c’est une tâche ardue
De réparer toutes ces horreurs
Commises jusqu’au coeur
De notre belle Terre
Mais nous pouvons le faire
Si nous arrêtons
De faire marche-arrière
Et nous donnons
Les moyens de le faire

Leo

Comments

Joueur (Fin)

Quand Gaspard revint à lui, il était toujours dans la voiture mais il n’avait plus rien sur l’épaule c’était comme s’il s’était réinitialisé. C’était comme s’il était dans un jeu vidéo. Gaspard avait mal à la tête, il ne comprenait plus rien. Gaspard n’avait qu’une envie, c’était de rester ici à tout jamais. Malheureusement, les hommes le trouveraient où qu’il soit. Gaspard devait en finir avec tout ça. Il décida de retourner à la source, juste le temps de revoir son clone. Il repartira tout de suite après car les hommes arriveront. Le problème, il ne savait pas du tout où il était. Gaspard sortit de sa voiture et regarda autour de lui. Il n’était pas ici lorsqu’il était tombé dans les pommes. Il se souvenait d’être arrivé dans une forêt mais pourtant, il était là… dans un garage. Gaspard devait être contrôlé car d’un geste machinal, il ouvrit et ferma la portière sans s’en rendre compte. La porte automatique du garage s’ouvrit et Gaspard sortit.
Maintenant, il se souvenait où il se trouvait. Il était dans le garage de son voisin. Mais pourquoi s’était-il arrêté en forêt alors qu’il était maintenant en pleine ville. Ça, il ne savait pas pourquoi. C’était sûrement en lien avec son épaule qui avait cicatrisé. Il courut jusque chez lui. Son clone jouait toujours à la “Super box“. Il eut soudain un “Flashback“; il se revit pile à l’instant où il appuyait sur le bouton “ON“ de la console. Gaspard revint à ses pensées. C’était à cause de cette console que tout était arrivé. Il devait la détruire. Mais comment puisqu’il ne pouvait pas entrer dans sa maison? Il eut une idée. Peut-être était-elle dangereuse mais il ne perdrait rien à essayer. Il ne pouvait peut-être pas entrer mais à quoi bon si on peut simplement tout éteindre. Il courut le plus vite possible jusqu’à son sous-sol, il y avait une porte cachée dans son jardin pour pénétrer dans ses souterrains. Les hommes allaient bientôt arriver. Il chercha partout la clé qui était normalement sous le paillasson mais ne la trouva pas. Les hommes arrivaient. Il entendait le crissement des pneus (les mêmes que dans les films), il enfonça alors la porte en donnant un grand coup de pied vers la serrure. La porte tomba. Il entra en trombe dans les sous-sols, les hommes couraient cinq mètres derrière Gaspard. Il posa une main sur le levier qui actionnait les plombs et tira un coup sec dessus. Tout s’arrêta, tout devint noir, enfin… l’écran devint noir, Gaspard reprit ses esprits, il était dans son canapé, la manette en main, il entendait toujours les pas des hommes dans les escaliers. Gaspard voulut débrancher la console quand il remarqua un mot sur sa vieille TV:

Bravo, vous avez fini.
Temps de jeu: Deux jours, six heures
Mort: une
Hommes tués: un
Points totaux: 4750

Gaspard jeta le mot et la console à la poubelle, il ne pouvait plus y penser, quel horrible jeu. Gaspard prit une bouteille d’eau et la but d’une traite, ça le rafraîchit mais pas assez, il en but une autre, ça faisait deux jours qu’il n’avait pas bu. Ensuite, il alla dans son salon, pizza à la main et s’allongea dans son canapé. Le ventre plein, Gaspard s’endormit. Juste avant de fermer les yeux, il lui sembla apercevoir par la fenêtre la vendeuse du marché qui lui avait vendu le jeu, lui faisant un signe de la main.

Bastien B et Matthieu

Comments

Journal-Quotidien

Jeudi 2 février 2017

Aujourd’hui, que des nouvelles horribles:

Monde
Le Président des Etats-Unis a démissionné pour cause de stress. En effet, il a été harcelé par le peuple qui lui demandait de réduire le coût des impôts, de relancer l’industrie du charbon et de supprimer le poste de Ministre des Affaires étrangères. Le gouvernement essaie en vain de lui trouver un remplaçant. Plusieurs personnes se sont portées volontaires pour le remplacer.

Suisse
Le coût de la vignette d’autoroute a augmenté. Le peuple, n’étant pas d’accord, proteste contre le gouvernement. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans les villes de Berne, Zurich, Lausanne et Genève. La police tente de calmer les manifestants.

People
«Kiki est mort» a déclaré hier soir Scarlet Pansson. La célèbre actrice canadienne a révélé au monde entier sur Twister la mort de son chien «Kiki» qui n’a pas survécu à la fusillade qui s’est déroulée chez Scarlet le mardi 31 janvier dernier. Une des balles a touché le ventre de l’animal et n’a pas pu être extraite à temps.

Sport
Le footballer Patrick Patchinski a arrêté le football pour des raisons de santé. Le joueur de l’équipe nationale suisse a dit qu’il préférait en finir avec le sport plutôt que de finir avec un arrêt cardiaque. Son coeur est soit-disant trop fragile pour continuer à battre aussi rapidement lors d’un match.
Comments

Désirs noirs et blancs

Je cherche deux mots parfaits pour les ajouter à mon texte. Je sens le verbe « voir » et le tape d’une main tremblante. Un courant d’air frais me donne des frissons, m’effleure; je me lève de mon bureau pour fermer maladroitement la fenêtre. Le cadre est froid et je devine des gouttes d’eau; il a plu.
Pendant le retour jusqu’à ma chaise, je marche sur le tapis; il est doux, moelleux; j’ai l’impression de marcher sur des nuages; on dit qu’ils sont comme ça.
Le violon de mon grand frère résonne dans la maison. Sa mélodie me transporte dans un autre monde où l’on n’a pas besoin de ses yeux.
J’ai pris ma décision; je vais écouter mon coeur.
Je me lève, l’esprit vide, et avance, pas à pas. Ma porte est fermée à double tour. Le cadre de la fenêtre m’attire. Tout tourne. Mon coeur bat, régulier. Je n’ai pas peur.
J’ai trouvé mon deuxième mot: « libre ».

IMG_0746
Stylos | Juliette

Juliette, Marilou et Zéa

Comments