Et pis après?

L’imagination n’étouffe pas nos Jean-Baptiste de banlieue, il y a le théâtre 11 à Lausanne, le théâtre 12 avenue Maurice Ravel, le ciné 13 à Montmartre, le restaurant le 15 rue Roger, et j’en passe. À quand donc le zinc du 807?

Jean Prod’hom
8 juin 2009

Arrière-pensée

Je pense à cette petite fille dont j’ai écrasé les doigts il y a exactement une semaine en refermant la porte du Liseron. Immobile sur le seuil, je décide de compter jusque à 807 pour conjurer le sort. Pourvu qu’elle n’aboie pas !

Jean Prod’hom

Enchâssements

La nuit ne s’oppose pas au jour puisqu’elle n’est que l’ombre de la terre. C’est ensemble qu’au crépuscule la nuit tombe avec le jour, mêlés d’abord comme des amants, chacun pour soi ensuite, le jour cédant sa place à la nuit.
Puis à l’aube le jour se lève, mais as-tu vu de tes propres yeux la nuit se lever?
La nuit tomberait-elle deux fois?

La lumière du jour est une poche dans la nuit galactique, quant à la nuit terrestre, elle est comme une seconde poche. J’ai peine à penser qu’on puisse les retrousser toutes deux, pas plus que je ne suis capable d’imaginer une perle dans une huître close.

La terre est meuble, ronde et chaude, elle a tenu ses promesses. Je fais ce matin quelques pas sur le chemin du Bois Vuacoz pour me rappeler des miennes et me réjouir des travaux et des jours.

Jean Prod’hom