Bloc-notes et agenda (1055, 1145)
Rangé dans: Pierre Reverdy
Il y a ces hommes intelligents et vides qui ne lisent que pour apprendre et ceux qu’une sensibilité débordante empêche de rien apprendre et qui ne cherchent en tout que de nouveaux chemins.
Il n’y a pas de poésie dans la nature. Elle est le sceau de l’homme sur les choses de la création.
Je préfère de beaucoup, entendre dire par certains que je n’occupe pas la place qui m’est due, à penser moi-même qu’il m’a été accordé un rang dont je ne serais pas digne.
Il n’y a pas de poésie dans la nature. Elle est le sceau de l’homme sur les choses de la création.
Je préfère de beaucoup, entendre dire par certains que je n’occupe pas la place qui m’est due, à penser moi-même qu’il m’a été accordé un rang dont je ne serais pas digne.
Comments
La Voix humaine (Jean Cocteau)
Rangé dans: Jean Cocteau
Comparaison
Rangé dans: Sarcloret
T'es belle comme un chocolat
Comme un koala
Comme un courant d'air
T'es belle comme un camion de briques
Comme un train électrique
Dans la vitrine de chez Weber
T'es belle comme un jour de grève
Belle comme le Salève
Depuis Collonges
T'es belle comme un panier de prunes
Belle comme un coup de lune
Comme les jours qui s'allongent
T'es belle comme un radiateur
Belle comme un chou-fleur
Belle comme un crayon
T'es belle comme du blé qui pousse
Comme le Petit Larousse
A la page des avions
T'es belle comme un toit d'ardoise
Un bonbon framboise
Qui colle dans les poches
T'es belle comme un arrosoir
Comme une pile de mouchoirs
Comme un manche de pioche
T'es belle comme la tour Eiffel
Belle comme une poubelle
Comme un champ de colza
T'es belle comme des vieilles chaussures
Comme une chanson de Couture
Et cetera
T'es belle comme la tour Eiffel
Belle comme une poubelle
Comme un champ de colza
T'es belle comme un dessin de Poussin
Une chanson de Desjardins
Et cetera...
Comme un koala
Comme un courant d'air
T'es belle comme un camion de briques
Comme un train électrique
Dans la vitrine de chez Weber
T'es belle comme un jour de grève
Belle comme le Salève
Depuis Collonges
T'es belle comme un panier de prunes
Belle comme un coup de lune
Comme les jours qui s'allongent
T'es belle comme un radiateur
Belle comme un chou-fleur
Belle comme un crayon
T'es belle comme du blé qui pousse
Comme le Petit Larousse
A la page des avions
T'es belle comme un toit d'ardoise
Un bonbon framboise
Qui colle dans les poches
T'es belle comme un arrosoir
Comme une pile de mouchoirs
Comme un manche de pioche
T'es belle comme la tour Eiffel
Belle comme une poubelle
Comme un champ de colza
T'es belle comme des vieilles chaussures
Comme une chanson de Couture
Et cetera
T'es belle comme la tour Eiffel
Belle comme une poubelle
Comme un champ de colza
T'es belle comme un dessin de Poussin
Une chanson de Desjardins
Et cetera...
Sarcloret, Comparaison n’est pas raison,
Chant song
Rangé dans: Jacques Prévert
Moon lune
Chant song
Rivière river
Garden rêveur
Petite house
Little maison
Chant song
Chant song
Bleu song
Et oiseau bleu
Blood sang
And bird oiseau
Bleu song red sang
Chant song
Chant song
Blue song
Et oiseau bleu
Blood sang
And bird oiseau
Blue song red sang
Oh girl fille
Oh yes je t’aime
Oh oui love you
Oh girl fille
Oh flower girl
Je t’aime tant
Oh girl fille
Oh oui love you
Moon lune
Chant song
Rivière rêveur
Garden river
Rêve dream
Mer sea
Thank you
Moon lune
Thank you
Mer sea
Children enfant
Mer sea
Time temps
Oh flower girl
Children enfant
Oh yes je t’aime
Je t’aime tant
T’aime tant
Time temps
Et tant et tant
Et tant et tant...
Et temps.
Chant song
Rivière river
Garden rêveur
Petite house
Little maison
Chant song
Chant song
Bleu song
Et oiseau bleu
Blood sang
And bird oiseau
Bleu song red sang
Chant song
Chant song
Blue song
Et oiseau bleu
Blood sang
And bird oiseau
Blue song red sang
Oh girl fille
Oh yes je t’aime
Oh oui love you
Oh girl fille
Oh flower girl
Je t’aime tant
Oh girl fille
Oh oui love you
Moon lune
Chant song
Rivière rêveur
Garden river
Rêve dream
Mer sea
Thank you
Moon lune
Thank you
Mer sea
Children enfant
Mer sea
Time temps
Oh flower girl
Children enfant
Oh yes je t’aime
Je t’aime tant
T’aime tant
Time temps
Et tant et tant
Et tant et tant...
Et temps.
Jacques Prévert, Chant song
En vrac (1013)
Rangé dans: Pierre Reverdy
Si tu tiens trop à ton idée, vous n’êtes libres ni l’un ni l’autre. C’est elle qui te tient. Et savoir jusqu’à quel point ton idée, si bien à toi, peut te mener.
En vrac (1011)
Rangé dans: Pierre Reverdy
L’Histoire est faite de choses que l’on a jugées – peut-être à tort – bonnes à retenir – la vie, de beaucoup de choses bonnes à oublier.
En vrac (1010)
Rangé dans: Pierre Reverdy
Il n’y aurait jamais eu de poètes ni d’artistes d’aucune sorte au monde s’il n’y avait jamais eu que des hommes capables de s’adapter parfaitement au monde tel qu’il se fait.
Portrait de Esther Granek
Rangé dans: Esther Granek | Portrait
Ballades et réflexions à ma façon
Rangé dans: Esther Granek
Toi
Toi c’est un mot
Toi c’est une voix
Toi c’est tes yeux et c’est ma joie
Toi c’est si beau
Toi c’est pour moi
Toi c’est bien là et je n’y crois
Toi c’est soleil
Toi c’est printemps
Toi c’est merveille de chaque instant
Toi c’est présent
Toi c’est bonheur
Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur
Toi c’est distant…
Toi c’est changeant…
Toi c’est rêvant et esquivant…
Toi c’est pensant…
Toi c’est taisant…
Toi c’est tristesse qui me prend…
Toi c’est fini.
Fini ? Pourquoi ?
Toi c’est le vide dans mes bras…
Toi c’est mon soleil qui s’en va…
Et moi, je reste, pleurant tout bas.
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978
La nuit remue
Rangé dans: Henri Michaux
Ma vie
Tu t’en vas sans moi, ma vie.
Tu roules,
Et moi j’attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t’ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l'apportes.
A cause de ce manque, j'aspire à tant.
A tant de choses, à presque l'infini...
A cause de ce peu qui manque, que jamais tu n'apportes.
Henri Michaux, La nuit remue, 1932
L'homme qui penche (13)
Rangé dans: Thierry Metz
Mady est toute maigre.
Une ou deux fois par semaine on lui fait des électrochocs, puis on la ramène, gisante, toujours plus absente, avec cette difficulté d’atteindre chaque fois ce qu’elle voudrait dire. Elle n’est plus qu’un regard qui nous cherche.
Simple petite rose
du regard.
Où nous sommes.
Où se maintient la rose.
Thierry Metz, L’homme qui penche, 1997
L'homme qui penche (8)
Rangé dans: Thierry Metz
Je note chaque heure ou chaque jour des choses qui n’ont sûrement aucune importance. Hors pavillon.
Aujourd’hui, Aurélie a dessiné un chat et un arbre.
Aujourd’hui, j’ai longuement parlé avec une jeune infirmière, une stagiaire qui s’intéresse à mon cas.
A midi, au self, Raymonde a rapporté son plateau.
Aujourd’hui, Denis n’allait pas bien, tellement énervé qu’on ne comprenait pas ce qu’il disait.
Voilà, aujourd’hui c’est le 24 octobre. Dans le parc, les jardiniers ont commencé à ratisser les feuilles.
Thierry Metz, L’homme qui penche, 1997