En début de novembre 2010, la classe de 11VSB a eu l’occasion de passer une semaine au coeur de la ville fédérale, dans le cadre du projet Ecoles à Berne. Le but de cette association est de sensibiliser les jeunes à la politique afin qu’ils deviennent des citoyens actifs dans notre démocratie….
Personne au rendez-vous, pas l’ombre d’une foule au coeur de laquelle il était si réconfortant autrefois de mêler sa voix, aucune tâche, des promesses oubliées et des échos lointains. Les hommes se sont tus, le grand récit qui tient ensemble nos jours est allé de son côté avec la discrétion de la chouette au crépuscule. Lourd dans le matin gris, à côté de tout à côté de rien, sans la hauteur de vue des galets dans le lit du ruisseau sec, l’abandon des bris de roue du vieux moulin, la patience du désert. Il serait déraisonnable d’user de la force – contre qui ? – , de se détourner – pour aller où ? –, tout au plus espérer un signe – mais qui y consentirait ? Alors on rêve, on rêve avec les dents : quelque chose glissera et roulera sur le chemin, on se penchera et on reviendra sur terre. Soudain se lève un chant d’autrefois, sacré et familier, que nul n’a jamais compris, venu du fond de la nuit, mots cachés, mots ressassés depuis une éternité. Le chant vient par-dessous l’espace de plomb, le soulève et dans les plis de cette rengaine se fait entendre le silence, le silence qui pousse hors de lui le condamné avant de le déposer sur l’autre rive. L’avenir est incertain mais l’horizon a les bras larges. Tandis que la nuit vient, le prisonnier navigue un instant vent arrière, dans les rebords du temps, un peu plus libre, avec à côté la foule anonyme et souriante des morts et des vivants.
Il y a le merveilleux il y a l’irréfutable il y a les divagations de l’esprit les asiles psychiatriques les grains de sable les larmes qui ne servent à rien il y a la programmation l’agitation des poissons hors de l’eau il y a l’ironie qui blesse les biotopes un Airbus dans le ciel du Pakistan il y a ce qu’on ne comprend pas les faveurs des puissants il y a l’apostasie la haine féroce il y a quelques Peugeot il y a le flou figural une pelouse il y a les vieillards mourants l’horlogerie fine la violence des vagues les portes fermées du ciel les tueurs en série il y a les alcools forts il y a le boulevard du Maréchal-Leclerc il y a les stages de formation continue il y a les amis il y a les sept nains le forfait des clepsydres les coïncidences il y a la mémoire qui flanche les lourdes symétries il y a les pneus dégonflés ta langue dans ma bouche les marguerites et les pâquerettes il y a le fair-play il y a la réticence il y a les tard-venus le temps d’avant la disparition de l’homme il y a les cours de recyclage l’ancien sigle d’un commerce de produits alimentaires il y a la bise les nuits d’amour il y a l’expérience il y a ceux qui cherchent du travail il y a le calvados il y a les carrefours il y a les lieux auxquels on s’attache l’allure des nombres le régime sans sel les bas de page il y a les pépins en série son numéro de téléphone il y a l’argent jeté par les fenêtres les mille-feuilles le jaune il y a les baies vitrées le jeu des chaises musicales il y a ce qui n’en finit pas de mourir les urgentistes il y a les restes de la vaisselle du monde il y a les personnages secondaires les élans mystiques il y a les décisions qu’il faut prendre les blagues qui tombent mal les deux mots qu’on ne dit pas les fins de série il y a les sucettes à l’anis il y a les galets plats hors de l’eau il y a les préliminaires il y a la face du monde qui aurait pu changer il y a les nuits trop courtes les retardataires les œufs les déménagements il y a le pain sur la planche les limites à la patience il y a le lascar qui louche le prix Nobel les ronds dans l’eau il y a le voyage autour de sa chambre les ruses de la raison il y a les frères et les sœurs l’Arc de Triomphe les réminiscences de choses idiotes il y a les spectacles qui ne valent rien les fuseaux horaires il y a le cagnard il y a l’ombre de la victoire de Samothrace les corbeaux solitaires il y a des types formidables les cimetières les sottes recommandations la légende il y a Lausanne il y la convoitise il y a le ciment à prise à rapide il y a le fruit du hasard il y le visage de Samuel Beckett les injections létales le premier café le marchand de viande il y a la bienveillance les listes interminables il y a la double digestion le sacre de Charlemagne le néant il y a les pièges de la concision le béton il y a les recherches sur Google les yeux grand ouverts dans la nuit il y a les journées d’études il y a les points à la ligne l’assentiment il y a les matches de boxe les croissants frais sur le zinc les pandémies les condamnations il y a les têtes des Jivaro il y a les chiens lâchés il y a les droits qu’on s’attribue il y a Waterloo il y a les excès les fâcheries les références authentiques une machine à coudre et un parapluie il y a les voyages en train la magie il y a la page 48 la doyenne de l’humanité les tâches auxquelles on renonce il y a les femmes qu’on n’oublie pas la suffisance des prétentieux il y a ce qu’on trouve bien il y a les gros célibataires les hurlements de Fellini il y a les égarements de la providence notre stupidité le besoin d’absolu les lettres d’excuses l’ineptie des modes les passagers du train Paris-Le Havre il y a un saut d’eau salée le sable les maigres outils pour affronter la vie Princesse Apocalypse il y a le double visage de la réalité il y a ce rien que nous sommes le pied des murs les fous rires il y a une définition de l’aphorisme quelques âmes charitables la retraite d’un écrivain la tour de Pise il y a un huis-clos le trèfle une tondeuse à gazon un poème de Paul Celan le langage des charcutières il y a les enfants des rues les marches aux portes des palais Marcel les contrats à durée déterminée les nouveaux riches l’exclusion il y a la critique littéraire un crieur de bonnes nouvelles l’amour courtois le gazon de Wimbledon le remboursement des dettes il y a l’œil du coiffeur il y a des bottes de paille les haies le désherbage la main du Diable des rediffusions il y a une caisse d’anchois les origines de la crise les feux de l’enfer des rustines une moissonneuse-batteuse il y a un compte à rebours les relations contre nature les lattes fatiguées d’un vieux lit il y a même une fable il y a le Président de la République il y a les portes du Paradis un mot de toi ceux qui sont au pied du mur il y a un ceinturon les poches arrière d’un jeans la mayonnaise des agents spéciaux il y a l’idée lumineuse d’un sergent les premiers flocons de neige l’aubier des arbres centenaires il y a des pots de confiture les reflets verdâtres du marais les dompteurs de puces les affaires pliées les cœurs éclatés les assoiffés du désert un étrange mille-pattes les marigots il y a un nombre triste un bouquet final l’amour de la performance la langue suédoise les dimanches les bayous les livres qui ne se vendent pas il y a la totalité des malheurs de timides essais de conceptualisation il y a les chuchotements les chagrins qui sont à demeure quelques enfants illégitimes de l’allégresse des suicides manqués il y a une épitaphe extraordinaire il y a des ascenseurs il y a le sida des claquements de portes il y a l’autel des incertitudes des chiffres et des lettres il y a l’osier les ascensions alpines l’odeur de l’ambre solaire il y a ce qu’on ne dit pas il y a les objets perdus les conjectures l’arrivée au port il y a la salade pommée une kyrielle de moineaux les rousses le mercurochrome il y a les bonnes manières le mauvais temps les cures d’amaigrissement il y a des images de vierges il y a une course d’escargots le Q.I. des traders le vieillissement prématuré les mille et une raisons d’aimer la première barbe l’impatience du Chaperon Rouge il y a les demandes inutiles il y a ce qui a lieu mine de rien les inséparables l’obéissance des enfants les longues attentes l’abandon il y a les proverbes il y a des moutons à l’œil vengeur la candeur l’effet domino une annexe aux traités de Tilsit la burqa il y a Madeleine Berger les plages bretonnes le souvenir de la bataille d’Eylau il y a Yvonne et le Général les commencements de l’Histoire les 35 heures le reniement de saint Pierre le quarté un marchand d’échelles il y a la Mer Rouge d’étranges royaumes
il y a les difficiles cohabitations il y a les jours de pluie le mouvement ouvrier les étoiles il y a la famille des ombres le Mont-Blanc les inusables chemins l’évidence il y a l’effondrement d’une tour les rendez-vous manqués il y a des prophéties la douce folie il y a celle qu’on voudrait cueillir au milieu de la foule les diagonales il y a les dimensions de nos vies d’autres saisons les merveilles du monde des parkings il y a demain Indianapolis des occasions la tentation d’une vraie vie il y a le mardi matin les reconduites à la frontière le temps des retraites les obsessions il y a l’illettrisme le paysage du livre le mois de mars les trains qu’on a comptés dans la nuit il y a Combray aujourd’hui la vie d’étudiant le fond du jardin il y a l’allumeur de réverbères la mauvaise herbe il y a un fleuve le Goncourt les dés pipés les vices et les vertus une ceinture brodée il y a ceux qui cherchent les poux il y a une théorie des genres littéraires la colère des lecteurs le refus il y a Pompidou il y a aussi la dèche une méditation sur l’avenir les marges de l’histoire la dureté du bois il y a les écrivains qui tiennent à la gloire les canapés au foie gras les majorités relatives le soutien psychologique il y a les bonnes raisons il y a les arnaques des rêveries le chapelet des idées reçues les faux espoirs il y a Orly le dimanche l’histoire d’un Inuit des nuits blanches le tour du monde il y a les lignes de fuite il y a les fois prochaines la plongée sous-marine l’oubli il y a Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski il y a Cyrano il y a un seul taulier une tête coupée les dernières secondes d’une vie les files d’attente il y a ce qu’on s’est mis en tête un rêve de Joachim les nymphéas il y a les brutes zélées l’indiscrétion du lecteur des batailles l’île Maurice une lettre d’amour le grain de la voix il y a le désert les horloges les décharges il y a les décombres les regrets une seconde vie les éclats de rire il y a celui qui n’est pas des nôtres il y a un fringant jeune homme la patience de Noé Pluton au périgée la grille derrière laquelle attendaient les réfugiés les trains de la mort les colonies de fourmis les regards terrifiés il y a les boiteries la honte le bob il y a des mots rares un gars tout seul au coin de la rue la fierté les constats affligeants il y a la chasse au lièvre une joggeuse les punitions les pièges du miroir la position des tireurs les soupirs les boules de cristal les cruelles certitudes il y a Philémon et Tristan il y a la grammaire le libre accès les mousquetaires le vote électronique il y a des manifestants des messages d’insultes le soleil qui fait grève un psychanalyste à la retraite il y a toi et moi il y a une chanson de gestes des apparitions il y a Dieu les choses de moindre importance il y a la fatigue le plagiat les dimensions de la bêtise la patience les coups de chance le bout des champs il y a une pile de chemises un Petit Larousse des insomnies le ciel au-dessus de nos têtes le courrier du monde entier la maladie qui vous cloue les fumeurs et les autres il y a l’Atlantide il y a des faussaires un porte-monnaie vide il y a la commune de Fernoël une approche avortée de l’infini le voisinage des contestations il y a Noël l’ami Pierrot la réparation des injustices il y a l’Internet les noces de l’ennui et de la contrainte il y a les paris un écrivain gros et fier la danse moderne et classique les hommes à principes les femmes de Casanova et Casanova lui-même il y a une bande de désœuvrés l’autre calendrier le règne de Charlemagne il y a sa liaison supposée avec Adalinde les lettres de rupture celle qu’on a retrouvé dans l’étang des larmes il y a les poèmes dont on ne se souvient pas les brouillons les pages blanches les grains de beauté les rondeurs démodées le chef du casting une femme de ménage l’enfant qui réclame une histoire il y a même les cuisses de Blanche-neige le dernier voyage il y a Jules Hetzel ce qui persiste deux policiers toulousains les raison d’un refus l’inhibition du pape il y a les livres qu’on ne lira pas le temps perdu la sérendipité naturellement la recherche du silence il y a la république des livres les statistiques une bougie les derniers jours il y a la guérison trois fois trois fois rien il y a des opérations arithmétiques il y a quelques tours de passe-passe il y a le désespoir il y a celui qu’on a oublié dans une prison l’ombre de Ponce Pilate il y a un wagon de cinglés il y a les statuts des jeux en ligne il y a le temps des cerises les défaillances humaines des bouteilles un concours d’orgasmes en couples il y a l’un dans l’autre il y a des péripatéticiennes un amateur de chiffres ronds il y a des langues inconnues il y a de grosses bêtises il y a la corde à laquelle chacun tire un voyage sur Mars il y a Don Giovanni deux poussettes il y a des huîtres les années 30 à Chicago les gâteaux à forme ridicule Schrödinger un chef-d’œuvre inconnu il y a les rendez-vous il y a les bien que un puits au milieu des plates-bandes les bourgeoises de Pont-l’Évêque il y a un enfant de cœur il y a le livre de trop l’art contemporain il y a ceux qu’on disqualifie le tiercé le poing dans la poche il y a le loto la haine sans raison les excuses il y a un huis sans serrure il y a la météo la télévision il y a les réjouissances les royaumes pourris il y a un hérisson un centre commercial les dés pipés il y a les instruments de domination il y a le besoin de se renouveler la bêtise l’arrogance les caresses il y a sept corps dans un puits l’ambiguïté les occasions ratées la générosité des mères il y a les journées qui durent le bonheur des pères la petite forme les anglicismes la distance qu’on prend pour y voir clair les nombres sans-grade il y a bien plus il y a l’infini qui guette les ovations à Avignon nos ignorances les sévices l’avenir qui donne tort un manifeste poétique le public il y a les coups de main il y a les préférences les raisons de continuer il y a les pourquoi les fraises la vie après toi il y a la sobriété le grand guignol des grandes gueules l’électricité Tokyo les pingouins du pôle Nord
il y a les promesses non tenues Leonardo Fibonacci un évêque des taupes il y a les cactus les mises en examen les effeuilles la route entre Rome et Amsterdam le désir de partir un rond-point une marquise il y a les grosses colères les quais de gare il y a les appartenances les illuminés de Salt Lake City la reconnaissance les miettes de pain la longueur de la page il y a la rage il y a ce qu’on attendait depuis longtemps les refus le temps d’avant les réincarnations le harcèlement un majordome il y a les petites épiceries les nœuds de vipère une mercière il y a les tragédies de la route l’absence du père il y a le château d’Oliferne la saveur de certaines proses l’aveu les coups de pied qui se perdent les équations sans réponse des licenciements il y a une chute vertigineuse mille raisons de refuser les estuaires le travail recommencé les ports les noms d’oiseaux la lisière des bois il y a l’immortalité les ronds de fumée les changements de cap les arrêts maladie la nostalgie les promesses d’éternité des sources et des lacs il y a les grand moulinets les dispenses les passages à tabac les polars les éliminations sommaires il y a ta vie les clés de Saint-Pierre la tiédeur de l’enfer les homélies pascales il y a l’olivier centenaire les passages à blanc les habits de printemps les justifications il y a des imprécisions il y a les retards l’autosatisfaction les degrés de l’humour les rires les agences de presse les imitations qui mettent mal à l’aise l’huile oubliée sur le feu la vérité du Petit Poucet l’enterrement du mouvement surréaliste il y a les mouches il y a la bravoure le livre des records il y a ceux qui passent à travers les murs il y a ceux que l’imagination n’étouffe pas les gants blancs l’amour des comptes ronds le vouloir dire les petits réflexes câlins les bons côtés les supplications un confessionnal il y a les derniers cheveux le bilans des gains et des pertes les taches de rousseur il y a des râteaux et une pelle il y a les bonbons Robert Desnos les mensonges le zéro les examens l’encre rouge il y a le clin d’œil des étoiles l’extrême onction les frasques de coco il y a des dépositions il y a les mauvaises raisons l’inutilité le vieil Armand le chapelet des petits emmerds les aboiements la tonsure des moines il y a un père et sa fille dans un parc il y a les petites pierres blanches l’heure qui passe la durée le type qu’on fête le geste tranchant des géants les confidences il y a un gâteau d’anniversaire il y a des bougies il y a l’agitation l’assiduité il y a ceux qui s’y croient il y a un sonnet il y a des vies minuscules le réveil l’Académie française les prétextes l’ordinaire l’appel du 18 juin il y a un hymne national il y a les cortèges de sottises ce vers quoi porte le regard les constructions de demain les curiosités linguistiques les superstitions les yeux des fous il y a les gadgets il y a les robes de mariée la scansion les pauvres espoirs il y a les fiches de cuisine les lamentations le pressentiment l’entassement des saisons les manies inaperçues les vieilles bouteilles il y a les trompettes de la renommée il y a ceux qui ont un chien le pourrissement des morts un rêve d’Ubu l’herbe verte au retour du désert les sifflements du vent les pâtes de fruits les crevaisons il y a une cahute il y a les trompe-l’œil vieillis le Paic citron il y a les recommencements les jolies brindilles les déjeuners sur l’herbe les déclarations la correction les hérissons qui se hâtent sur le bitume la crise il y a les professeurs de philosophie les arbres à came il y a l’immanquable la pagaille les inondations il y a des revenants il y a des cactus il y a les syllabes l’âge mûr il y a Shakespeare l’ombre du maître le cancer de la gorge la Guilde des avocats de la ville de Dijon le prénom oublié d’Alzheimer les salariés au lendemain de leur licenciement il y a l’hôpital Sainte-Anne il y a les bonus il y a ce que tu vois dans la glace les sondages les rencontres de Chaminadour les restrictions budgétaires les exigences tyranniques l’oubli des proches la ponte les cueillettes il y a le tournage d’un film il y a les gargotes les méthodes pour bien lire une paire de bottes les apôtres les quelques secondes de trop les exercices d’admiration la contagion le confort il y a des réussites il y a les poignées de mains il y a ce qu’on oubliera il y a les employés des douanes les victoires qui lassent la dépression l’inlassable circulation des hommes les cris de la victoire il y a la fin des vacances la démission des leaders le cercle de l’horizon il y a un bouclier de cuir à l’ancienne il y a les mesquineries les plaintes qui n’aboutissent pas la relativité du temps la princesse de Clèves la jalousie la nécessité les 400 coups il y a la roulette russe la répétition des mauvais souvenirs les airs fripons il y a le ridicule les excès l’histoire qui défile le découragement la guérison il y a le regroupement de militants fanatisés les ravissements le consentement au premier baiser les habitudes qui franchissent les générations il y a un billet de 1 000 dollars la bouche qui te regarde les séances chez le psy il y a les tablettes d’argile la récursivité la rébellion de personnages en papier il y a un ange dévasté il y a cent mille milliards de poèmes il y a les casse-tête les allées du Père Lachaise sept oranges à Alicante la légitimité obtenue au forceps le débarquement à Cythère il y a l’avenir du livre numérique il y a la preuve par l’absurde la supériorité des formes brèves les beautés en bikinis le Boudpokistan il y a l’inattention les yeux dans le vague les groupes des pression il y a des poulets en vadrouille il y a une élection il y a les coups sur la tête les recours à ce qu’on ne saurait disposer les maux de dents les bons perdants le manque d’idées l’évidence à laquelle on se rend l’armée monégasque les combats d’arrière-garde il y a ce que tu me dis le livre des records il y a les excès de bière les explications confuses il y a une soutenance de thèse il y a les gorges chaudes les prés fauchés il y a les charpentes les révoltes populaires il y a l’Afghanistan les oui mais il y a les engagements précieux les fabuleux destins les balades en bateau il y a ce qu’il faut bien admettre