Semaine du 19 mai au 23 mai

Remplacement Jean Prod’hom 9VSG

ECRIT
Le récit au présent

Atelier du langage
Chapitre 6, exercices 2, 3, 4, 6 et 9

Livre pour enfant
rédaction d’un second épisode mettant en scène le ou les personnages du livre emprunté à la médiathèque

ORAL
Poème

saisir l’intention
mémoriser
mettre en scène (lieu, cadrage, décor)



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Lundi
Période 1 :
Atelier du langage Poème

Mardi
Période 3
Atelier du langage
Rédaction du second épisode
Poème


Mercredi
Période 4 : Salle d'info | Projet cocktail
Période 5 : Salle d'info | Projet cocktail

a) Visite du site
b) Commentaires-cadeaux (1, 2, 3,…)

Atelier du langage
Rédaction du second épisode
Poème

Jeudi
Périodes 3 et 9
Atelier du langage
Rédaction du second épisode
Poème

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Devoirs pour le lundi 26
Poème à présenter dans le lieu choisi par l’élève
Exercices de l’
Atelier du langage dans le cahier, proprement réalisés
Second épisode du « livre d’enfant » rédigé.

Semaine du 28 avril au 3 mai



Ecriture
Sur mon bureau 
Animation : Lorine et Quentin

Atelier d'écriture

Pourquoi veux-tu que ça rime ? Odile Cornuz
Chaîne de questions… 10, 50, 100, 500 ?
Dactylographier en période COCKTAIL, placer dans le dossier ECHANGE + Pourquoi veux-tu que ça rime ?

Lecture
La Ficelle 
Lire, écouter, écrire

Projet Cocktail
Se tenir au courant, commenter, réaliser librement




Lundi
Période 1 : Lorine et Quentin lancent leur activité sur les différents types de déterminants.


Mardi
Période 3 :
Atelier d’écriture | Odile Cornuz


Mercredi
Période 4 : Salle d'info | Projet cocktail
Période 5 : Salle d'info | Projet cocktail

a) Visite du site
b) Commentaires-cadeaux (1, 2, 3,…)
c) Pourquoi veux-tu que ça rime ?
d) Projet personnel


Jeudi
Périodes 3 et 9 : La Ficelle

a) Lecture avec stabiloboss
b) Ecoute
Capture d’écran 2014-04-10 à 09.59.35 dès 40 minutes 30
c) Résumé à deux, demi-page A4,… (Le travail sera évalué, il sera remis au remplaçant qui le placera dans le casier de M. Prod’hom)

Le nom et ses expansions


L’émoucheur

Dans une société rurale, où le bétail et les chevaux étaient infiniment plus nombreux que les humains, les parasites de toute espèce, et spécialement les mouches, constituaient un véritable fléau. Lorsque l’émouchoir traditionnel (fait d’une queue de cheval attachée à un manche) et autres papiers gluants ne suffisaient plus à se défendre contre l’invasion, ou encore pour faire place nette avant une fête de famille, on faisait appel à l’émoucheur. Celui-ci s’installait dans la maison après en avoir fait sortir tous les occupants et là, il répandait une mixture nauséabonde dont la composition, soigneusement tenue secrète, avait pour effet de délivrer les lieux des encombrants insectes. Bien entendu, seul dans la place, l’émoucheur pouvait y faire ce qu’il voulait, et en particulier satisfaire une curiosité parfois indiscrète. Cet aspect secondaire de son activité lui valait divers sobriquets, traduisant la méfiance et le vague mépris dont il était l’objet. Parmi ceux-là, notons l’émouchard qui par simplification a donné naissance à notre mouchard moderne.

Un moniteur ardent avec un soleil sexy
un médecin sanglant avec une blessure en blouse blanche
un bonnet dangereux avec un moniteur à pompon
des bains enneigés avec une piste bouillonnante
un soleil en short avec un élève brillant
une boum noire avec un tableau éclatant
un réveil mac avec un ordinateur inutile
un camarade haut en couleur avec un paysage menteur
les rangements en chansons avec un matin en désordre
un car large avec une route moche
un télésiège pour poneys avec un pré pour personne
un rhume efficace avec des médicaments qui coulent
une valise trop chaude avec une combinaison pour un voyage au centre de la terre
un arbre rapide avec un snowboarder enneigé
une salle appétissante avec un hamburger mal rangé
une marche glissante avec une piste gigantesque
un ski à quatre personnes avec un chalet mince
une histoire à se fatiguer avec un dortoir à dormir debout
un bonhomme à la fraise avec une glace de neige
la neige ensoleillée avec du soleil blanc
des enfants de ping-pong avec des tables malades
un ping-pong à poignées avec un baby foot à raquettes
des skis fondus avec une neige de marque
des élèves ensoleillés avec un village de jeunes
une piste à la vanille avec une glace ensoleillée
des matchs rouges avec des pistes de foot
des chambres poudreuses avec des pistes en désordre
une marche décevante avec un match lent
une neige appétissante avec de la nourriture fondue
des matelas jolis avec des snowboards durs
un réveil extraordinaire avec un voyage difficile
une chute joyeuse avec une matinée douloureuse
une pensée qui déborde de joie avec une fille dans la tête


Depuis la semaine dernière, les pruniers du verger font leurs belles fleurs blanches. On ne pense plus à la neige d’hier. Soudain, l’employé communal qui habite à côté de chez moi passe relever les compteurs. On a consommé, cet hiver, une quantité d’eau impressionnante. On s’assied à l’extrémité du muret pour causer des affaires locales. Dans les arbres, parce que le soleil brille, on entend une ribambelle d’oiseaux qui chantent sans discontinuer.

Le nom et ses expansions

L’ expansion du nom donne des précisions sur le nom. Elle est facultative.

Elle peut être

-
un nom ou un groupe nominal :

Une tarte aux pommes
Un dessert
à la poire

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- un adjectif :

Une pomme mûre
Une pomme
verte

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- un pronom :

Une pomme à moi
Une tarte
à lui

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- un groupe infinitif :

Une pomme à croquer
Une pomme
à manger tout de suite

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- un adverbe :

Une pomme d’autrefois
Une tarte
pour demain

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- une subordonnée relative :

Une pomme qui est pourrie
Une pomme
que j’ai mangée

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ATTENTION
On peut trouver plusieurs expansions qui complètent le même nom.

Une grosse pomme encore verte est tombée du gros pommier qui est dans le verger.



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On peut trouver des compléments du nom à l’intérieur des compléments du nom.


La voiture du frère de Marie a été réparée par le garagiste de l’oncle de Georges.
J’ai la
chance de partir dans un pays que je ne connais pas.

L’
amie de l’amie de l’amie de mon amie est mon amie.

Les compléments de temps, lieu, cause...

A l’école
à neuf heures ce matin,
parce qu’il n’avait pas mangé

Dans sa chambre
pour son anglais
à 16 heures

A midi
proche de son armoire
parce qu’il n’en avait pas d’autre

A ce moment-là
vers l’arrêt de bus
parce qu’il a glissé

Quand son ami a sonné à la porte
parce qu’il y avait des balançoires
devant le bâtiment

Le soir
quand la pluie se déchaîne
pendant toute une semaine

Un samedi matin tôt
à l’hôtel
parce qu’ils devaient se marier

Le matin de Pâques
au Mont-sur-Lausanne
à cause de son réveil

Lundi midi
à la FNAC
parce qu’il le voulait
A l’école
à neuf heures ce matin,
parce qu’il n’avait pas mangé

Dans sa chambre
pour son anglais
à 16 heures

A midi
proche de son armoire
parce qu’il n’en avait pas d’autre

A ce moment-là
vers l’arrêt de bus
parce qu’il a glissé

Quand son ami a sonné à la porte
parce qu’il y avait des balançoires
devant le bâtiment

Le soir
quand la pluie se déchaîne
pendant toute une semaine

Un samedi matin tôt
à l’hôtel
parce qu’ils devaient se marier

Le matin de Pâques
au Mont-sur-Lausanne
à cause de son réveil

Lundi midi
à la FNAC
parce qu’il le voulait

Chaque jour
vers le ciel
grâce à son imagination

Pendant le cours de français
à 8 heures
parce qu’il était allumé

Près de chez lui
à 13 heures 30
parce qu’il n’y arrivait pas
Chaque jour
vers le ciel
grâce à son imagination

Pendant le cours de français
à 8 heures
parce qu’il était allumé

Près de chez lui
à 13 heures 30
parce qu’il n’y arrivait pas

Chaque jeudi matin tôt
dans la forêt
parce qu’il voit un chevreuil

Tous les samedis soir
devant le bar
parce qu’il avait trop bu

Le 20 février 2014 à 15 heures 17
dans les champs en face de l’école
parce que je regarde par la fenêtre

Pendant qu’elle regardait par la fenêtre
chez lui
lorsque les nuages formaient des formes

A seulement minuit
en le faisant
ayant réussi

Juste après l’accident
dans un lit
parce qu’il souffrait le martyr

Quand le soleil brillait
dans son jardin
en buvant un cocktail

Chaque vacance
à côté de la piscine
parce qu’il court

Quand le bruit se fit entendre
dans la salle de classe
parce qu’Elodie tomba

Vers minuit
chez la vieille dame
à cause de la folle

Quand il avait faim
à côté de son appartement
pour nourrir ses enfants

Dans son jardin
pendant plus d’une heure
parce qu’il dormait dans un arbre

A la bibliothèque
tard le soir
parce que le ciel s’assombrissait

En fin d’après-midi
sur un banc
parce que mon frère s’est fait très mal

En pensant à lui
parce qu’elle allait dormir
vers une heure du matin

Dans une cuisine
quand il préparait à manger
parce qu’il avait un couteau

Au milieu de la mer
à cause du courant
quand il lui a dit au revoir

Pendant les cours
en le disant
grâce à lui

Au crépuscule
sur une plage
parce qu’il faisait chaud

Dehors
parce que ses parents n’étaient pas là
à la tombée de la nuit

En arrivant
ayant gagné le match
à l’aéroport

Depuis la semaine dernière, es pruniers du verger font leurs belles fleurs blanches. On ne pense plus à la neige d’hier. Soudan, l’employé communal qui habite à côté de chez moi passe relever les compteurs. On a consommé, cette hiver, une quantité d’eau impressionnante. On s’assied à l’extrémité du muret pour causer des affaires locales. Dans les arbres, parce que le soleil brille, on entend une ribambelle d’oiseaux qui chantent sans discontinuer.

Les compléments de temps, lieu, cause...

Les compléments de temps, de lieu, de cause.

Ils complètent le sens de la phrase. On peut les déplacer et les supprimer.

Tous les jours, je mange une pomme, avant les repas.
Tous les jours, avant les repas, je mange une pomme.
je mange une pomme, tous les jours, avant les repas

A la montagne, tous les soirs, on joue aux cartes, près du poêle.
On joue aux cartes à la montagne, tous les soirs, près du poêle.

Parce que j’ai peur la nuit, je laisse la lumière,
Je laisse la lumière parce que j’ai peur.

Ils sont parfois précédés d’une préposition.
Tous les jours, je mange une pomme, avant les repas.
On joue aux cartes à la montagne.

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Les compléments de temps indiquent

- le moment

Je mange une pomme à midi.

- la fréquence

Je mange une pomme chaque jour.

- la durée

Je mange une pomme pendant le téléjournal.

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Les compléments de lieu indiquent le lieu où se déroulent les événements. Ils répondent à la question : Où ?

Je mange une pomme sur l’arbre.

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Les compléments de cause indiquent la cause d’un événement. Ils répondent à la question : Pourquoi ?

Je mange une pomme parce que j’ai faim.
Je mange une pomme
à cause des vitamines.
Les pommes poussent
grâce au soleil .

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Les compléments de temps, de lieu, de cause peuvent être :

- un
groupe nominal

La nuit, je dors.

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- un
pronom

Je m’y promène. (dans le jardin)

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- un
adverbe

Je mange toujours une pomme.

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- un
groupe infinitif

Je fais du sport avant de m’endormir.

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- une phrase subordonnée

Comme il avait gagné, il a fait le vantard.

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- une forme en
-ant

Il a mangé une pomme tout en jonglant avec des poires.



La ponctuation

Souvent j’allais passer quelques jours à Tindican un petit village à l’ouest de Kouroussa ma mère était née à Tindican et sa mère ses frères continuaient d’y habiter je me rendais là avec un plaisir extrême car on m’y aimait fort on me choyait et ma grand-mère particulièrement pour qui ma venue était une fête moi je la chérissais de tout mon coeur.

D’abord viennent dix soldats porteurs de masses d’armes en forme de trèfles ils sont comme les jardiniers plats et rectangulaires, leurs mains et leurs pieds fixés aux quatre angles puis c’est le tour des as en habits constellés de diamants derrière eux défilent se tenant la main deux par deux les dix enfants royaux ils sautillent et sont ornés de coeurs de la tête aux pieds les invités de marque les suivent souverains pour la plupart ainsi qu’un lapin blanc pourvu d’une chaîne de montre qui parle tout seul de manière craintive et précipitée enfin précédés du Valet de Coeur qui porte la couronne sur un coussin de velours s’avancent le roi et la reine de coeur

La ponctuation

La ponctuation sert à segmenter les différentes parties de la phrase.

La
virgule permet
- de séparer deux phrases à l’intérieur de la phrase graphique,
- d’isoler et de mettre des
mots en relief,
-
d’intercaler des précisions,
-
d’énumérer des mots de même nature

Je mange une pomme, tu manges une poire.
La pomme
, je la mange, pas la poire.
Les pommes
, lorsqu’elles sont mûres, sont un délice.
Tu manges les pommes
, les poires et les bananes.


ATTENTION
Une virgule déplacée dans la phrase peut changer son sens


Les élèves que Madame Stern a formés sont contents de leur parcours.
Les élèves, que Madame Stern a formés, sont contents de leur parcours.

Les poires qui tombent de l’arbre sont pourries.
Les poires, qui tombent de l’arbre, sont pourries.

Je ferai ce que tu m’as dit avec amour.
Je ferai ce que tu m’as dit, avec amour.

Je dormirai dans la voiture, demain je serai ainsi en forme.
Je dormirai dans la voiture demain, je serai ainsi en forme.



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Le
point-virgule permet de faire une segmentation (une pause) plus importante que la virgule, moins importante que le point.

J’aime les poires ; tu aimes les pommes.

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Les
deux points introduisent une énumération ou une explication.


J’aime les fruits : les poires, les pommes, les bananes.
(énumération)
Le paysan a jeté ses pommes : elles sont pourries. (explication)

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Les
parenthèses permettent d’interrompre la phrase pour donner une explication (on pourrait les supprimer).

Les parenthèses permettent d’interrompre la phrase pour donner une explication (on pourrait les supprimer).

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Les points de suspension signalent une hésitation, quelque chose qui demeure en suspens un instant.

Je n’ai pas voulu te le dire... je...

Les types de phrases

Lina
J’aime le lundi.

Paul
Pourquoi ?

Lina
J’adore le prof d’histoire.

Paul
Moi aussi !

Lina
C’est aussi la prof d’anglais que j’aime bien.

Paul
Moi pas !

Lina
Cette prof, elle donne peu de devoirs.

Paul
En effet.

Lina
Tu me saoules.

Paul
C’est toi qui dis ça ? Alors, pourquoi tu t’es assise à côté de moi ?

Lina
Il n’y avait plus de place.

Paul
Comment ai-je fait pour t’aimer ?

Lina
Toi, tu m’aimais ?

Paul
Je sais pas comment j’ai fait.

Lina
Moi, je t’ai jamais aimé.

Paul
Arrêtons de se parler, ça vaut mieux.

Lina
Pfff...

Paul
Tsss...

Lina
Grrr…

Paul
Ah !

Lina
Hi hi hi...

Paul
Hi hi hi...

Les types de phrases

On distingue quatre types de phrases

la phrase
déclarative
utilisée dans l’intention d’exprimer un fait ou une opinion .

Je mange une pomme.
Le train part.
Les élèves parlent trop.


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la phrase impérative
utilisée dans
l’intention d’exprimer un ordre une défense ou un conseil.

Mange ta pomme !
Qu’il cesse de pleuvoir
!
Interdiction de dépasser
.
Ralentir
.

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la phrase interrogative
utilisée dans
l’intention d’exprimer une question ou une interrogation


Mange-t-il une pomme ?
Est-ce qu’il va cesser de pleuvoir
?
Qui va là
?

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la phrase exclamative
utilisée dans
l’intention d’exprimer un sentiment.

Comme il fait beau !
Quel gaillard !
Mon Dieu
!



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Les phrases d’un certain type peuvent avoir des valeurs différentes :

Type
interrogatif - valeur impérative : Voulez-vous vous taire ?

Type déclaratif - valeur impérative : Il est temps maintenant de faire vos devoirs.

Type interrogatif - valeur impérative : Tu veux que je te donne ma photo ?

Type déclaratif - valeur impérative : Il faut que vous vous dépêchiez.






La construction de la phrase


Phrases de forme
positive et phrases de forme négative

L’enfant mange une pomme.
Aucun enfant ne mange une pomme.
L’enfant ne mange pas de pomme.


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Phrases de forme positive mais de sens (ou de valeur) négatif

C’est une sale histoire.

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Phrases de forme
neutre et phrase de forme emphatique
en utilisant la tournure du
présentatif.

Marie aime les pommes.
C’est Marie qui aime les pommes.
Ce sont les pommes qu’aime Marie.



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Phrases neutres versus phrases emphatiques
en utilisant le procédé du
détachement.

Marie aime les pommes.
Marie, elle aime les pommes.
Les pommes, Marie les aime.


Lina
J’aime le lundi.

Paul
Pourquoi ?

Lina
J’adore le prof d’histoire.

Paul
Moi aussi !

Lina
C’est aussi la prof d’anglais que j’aime bien.

Paul
Moi pas !

Lina
Cette prof, elle donne peu de devoirs.

Paul
En effet.

Lina
Tu me saoules.

Paul
C’est toi qui dis ça ? Alors, pourquoi tu t’es assise à côté de moi ?

Lina
Il n’y avait plus de place.

Paul
Comment ai-je fait pour t’aimer ?

Lina
Toi, tu m’aimais ?

Paul
Je sais pas comment j’ai fait.

Lina
Moi, je t’ai jamais aimé.

Paul
Arrêtons de se parler, ça vaut mieux.

Lina
Pfff...

Paul
Tsss...

Lina
Grrr…

Paul
Ah !

Lina
Hi hi hi...

Paul
Hi hi hi...

La construction de la phrase


La phrase
graphique

- commence par une
majuscule
- s’achève par une
ponctuation forte : . ? ... !

Vive les vacances !
Je mange une pomme.
Où vas-tu ?
Euh...

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Formes de la phrase positive et négative

- positive : affirme qu’un fait a, a été ou sera.


Paul mange une pomme




-
négative : affirme qu’un fait a, a été ou sera.


Paul
ne mange pas de pomme.
Personne ne mange une pomme.
Paul
ne mange rien.




-
positive de sens négatif


Cette précision est
inutile.
Je te défends de toucher à ces bonbons.
La maîtresse est
très mécontente de mon travail


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Formes de la phrase neutre et emphatique

- neutre : aucun mot n’est mis en évidence, en relief.


Paul mange une pomme.
Marie part à Lausanne.
J’ai appris un poème


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- emphatique (avec tournure emphatique) : C’est ... qui | C’est... que | C’est dont

Paul mange une pomme.
C’est Paul qui mange une pomme.

Marie part
à Lausanne.
C’est à Lausanne que part Marie.

J’ai t’ai parlé de
ce projet.
C’est ce projet dont je t’ai parlé.



- emphatique (avec procédé du détachement) : En relief, ....................... .........................., en relief.


Paul mange une pomme.
Paul, il mange une pomme.

La ville est
immense.
Immense, Lausanne l’est.

J’ai t’ai parlé de
ce projet.
Ce projet, je t’en ai parlé.


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Types de textes et visées




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Charleville (Ardennes), le 24 mai 1870.

À Monsieur Théodore de Banville.
Cher Maître,
Nous sommes aux mois d’amour ; j’ai presque dix-sept ans, l’âge des espérances et des chimères, comme on dit. — et voici que je me suis mis, enfant touché par le doigt de la Muse, — pardon si c’est banal, — à dire mes bonnes croyances, mes espérances, mes sensations, toutes ces choses des poètes — moi j’appelle cela du printemps.
Que si je vous envoie quelques-uns de ces vers, — et cela en passant par Alph. Lemerre, le bon éditeur, — c’est que j’aime tous les poètes, tous les bons Parnassiens, — puisque le poète est un Parnassien, — épris de la beauté idéale ; c’est que j’aime en vous, bien naïvement, un descendant de Ronsard, un frère de nos maîtres de 1830, un vrai romantique, un vrai poète. Voilà pourquoi. — c’est bête, n’est-ce pas, mais enfin ?
Dans deux ans, dans un an peut-être, je serai à Paris. — Anch’io, messieurs du journal, je serai Parnassien ! — Je ne sais ce que j’ai là... qui veut monter... — je jure, cher maître, d’adorer toujours les deux déesses, Muse et Liberté.
Ne faites pas trop la moue en lisant ces vers... Vous me rendriez fou de joie et d’espérance, si vous vouliez, cher Maître, faire faire à la pièce Credo in unam une petite place entre les Parnassiens... je viendrais à la dernière série du Parnasse: cela ferait le Credo des poètes !... — Ambition ! ô Folle !

Arthur Rimbaud.


Par les beaux soirs d'été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés,fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
 

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais un amour immense entrera dans mon âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, — heureux comme avec une femme.

20 avril 1870
A. R.

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