Une nuit pas comme les autres

Un groupe d’amis venant du collège de la ville d’Ichinomiya se rendirent dans une vieille école pour avoir plus d’informations sur leur exposé. Ils arrivèrent tard le soir. Dans ce groupe, il y avait trois garçons et deux filles dont une des deux était très curieuse, elle prit le chemin pour aller à l’école en étant à la tête du groupe. Arrivant la première devant une porte en bois, rongée par la moisissure et la mousse, elle l’ouvrit, fit des craquements qui avaient la capacité de faire lever les poils de la nuque. La porte se referma avant que ses amis puissent entrer. Hitomi tenta d’ouvrir la porte afin de sortir de cette école. Dans le hall où elle se trouvait, le lustre juste au-dessus d’elle se mit à trembler. La fille se réfugia le plus rapidement possible sous une table qui se trouvait à proximité. Un spectre apparut devant elle, alors qu’elle venait juste de reprendre ses esprits. Prise de peur, elle se cogna la tête contre la table. Hitomi s’enfuit vers un couloir sombre, poursuivie par le spectre qui l’empêcha de faire demi-tour. Elle se réfugia dans une salle de classe. Plus aucun bruit n’était audible dans l’école. Hitomi prit son téléphone de son sac pour illuminer son chemin. En montant l’escalier, elle aperçut une forme qui ressemblait à un animal. N’osant pas s’approcher elle se servit de son téléphone pour éclairer cet être. Au moment où elle vit l’apparence de l’animal, elle se mit à hurler. La bête la chargea. Habile, elle l’évita de justesse et se dépêcha de monter les escaliers pour aller se cacher. Elle écouta attentivement les moindres bruits mais n’entendit rien. Hitomi marcha un moment et le spectre réapparut devant elle en sortant du sol. La fille courut en direction du hall et frappa la porte d’entrée de toute ses forces. Elle abandonna tout espoir de sortir de là. Dans la minute qui suivit, la porte se fracassa. Ses amis accompagnés de la police la sortirent de l’école. Une fois rentrée chez elle, Hitomi se réveilla en sursaut dans son lit.

Inspiré du jeu «Outlast»
William et Alexis

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Durant toute notre scolarité...


Durant toute notre scolarité, on a des profs qui...

nous font rire
nous énervent
nous font peur
nous terrorisent
nous font transpirer
nous font calculer
nous font conjuguer
nous font voyager
nous font découvrir
nous font courir
nous font réfléchir
nous font nager
nous évaluent
nous font fondre
nous encouragent
nous suivent
nous aident
nous punissent
nous découragent

Mais surtout qui nous aident à avancer...

Eva et Lara

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Chronique d’un papillon (6)

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Au-dessus du monde


Après avoir purgé ma peine dans cette terne prison d’illusions, la lumière du jour m’a paru trop forte pour mes yeux encore bercés par l’envoutante mélodie du doute.
La pensée ayant été mon unique refuge, une question m’a hanté : Qui sommes-nous séparés des autres ?

Le papillon

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Le Rien

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Il y a beaucoup plus que ce que l’on pense, il suffit simplement de chausser la bonne paire d’yeux pour remarquer ce qui s’y trouve. Une pensée restée là où elle est née, une image jamais photographiée. Le point mort où tout se termine et où tout a commencé a laissé échapper une vivacité qui ne lui était pas permise. Un chemin s’est tracé par-delà le flot incessant d’idées qui sillonnent l’esprit. Une pointe d’aigreur s’échappant de la frustration qui avait été causée auparavant par le bruit de l’oubli. Un nuage surgissant rappelant les vestiges d’un conflit venu aussi vite que parti. Une trace volatile qui nous aurait rendues fières.

Clémence et Camilla

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Et hop !

Billy 11001

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Le débarquement de Normandie (Partie 2)

Nous nous regroupons avec quelques soldats qui se trouvent près de moi. Nous attendons un char pour qu’il puisse nous ouvrir le chemin. Pendant ce bref instant, j’essaie de récupérer toute l’énergie que j’ai perdue tout en faisant attention de ne pas nous faire repérer par les mitrailleuses allemandes. Pour cela, nous nous collons aux recoins des murailles. Le char arrive enfin pour nous permettre d’avancer. Grâce à trois tirs, il fait une brèche dans le mur. Nous nous y engouffrons et espérons que personne ne nous attend de l’autre côté.

Nous découvrons les maisons détruites, les vitres arrachées et les jardins piétinés. Les villageois soulagés courent vers nous pour nous féliciter. Heureux, guidés par un villageois nous arrivons à notre point de rencontre.

C’est un petit café, à l’intérieur les soldats et les villageois fraternisent. Ça ne dure pas longtemps. Le Allemands ripostent. Tout autour du café c’est la confusion totale. Les balles traversent le café de bout en bout. Nous crions aux villageois de se cacher sous les tables pendant que nous allons affronter les assaillants. Tout en restant à l’intérieur, nous essayons de reprendre le contrôle. Dans le combat, quelques soldats sont blessés par les tirs ennemis. Nous nous demandons comment nous allons tenir.

Marc

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Chronique d’un papillon (5)

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Solitaire


Le ciel obscur se taisait face à ces inespérées lueurs d’espoir.
Son âme vagabondait à travers les arbres de la forêt qu’elle s’était construite au fil des heures.
Elle se tourna en espérant ne rien voir, admira l’eau noyer le fleuve de ses pensées. Puis se laissa surprendre par l’inconnu en étant consciente qu’il allait l’emporter.

Le papillon

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Evasion

Je m’apprête à me rendre pour la dernière fois dans ce jardin, où l’herbe chatouille mes pieds nus, où cette sensation de chaleur comme si je marchais sur le sable au soleil me fait frissonner, où les pétales de fleur s’ouvrent au contact de mon bonheur, où le vent qui souffle caresse mon visage de sa main d’argent, où les fruits sont si juteux et croquants qu’ils me procurent une joie immense, où le ciel d’un bleu intense nous réveille chaque matin, où les étoiles d’une couleur étincelante illuminent le banc sur lequel je m’assieds chaque soir, où le temps semble comme suspendu tant je suis bien, où les ruisseaux glissent dans leur lit jusqu’au soleil couchant, où le clapotis des cascades affolent mes émotions, où la cabane perdue dans laquelle je me rends souvent est le seul endroit où je suis vraiment en paix, où le chant des oiseaux est si mélodieux qu’il nous rend heureux, où l’amour est invisible, bien qu’irrésistible, mais trop de bonheur m’étouffe.
Je m’apprête à prendre le chemin du retour pour la dernière fois et j’espère que ce rêve trop joyeux pour moi me quittera enfin.
Trop de bonheur tue le bonheur.

Amandine, et Talissa

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Le débarquement de Normandie (Partie 1)

J’arrive difficilement à dormir sur ma couchette, dans un dortoir avec plus de 30 soldats. Un peu agité, je rêve de la manière dont se déroulera la journée de demain. Je me vois déjà le soir sur les grands bateaux de guerre. La mer sera houleuse mais on sera tellement impatient d’arriver qu’on n’y pense pas. La nuit est longue mais le matin finit par arriver. On voit les côtes normandes au loin, la boule au ventre nous embarquons sur les barges.

On entend les balles arriver sur les blindages et notre commandant hurle pour nous motiver. Je saute dans l’eau glacée et malgré la fatigue je donne tout pour me protéger. Je vois de plus en plus de camarades qui tombent à côté de moi et cela me fait froid dans le dos. Mon avancée est rapide. Je passe déjà la première rangée de barbelés, mais la deuxième s’annonce plus difficile en voyant le terrible parcours qui m’attend.

Je rejoins le sable qui est recouvert de végétation. Il y a un second réseau de barbelés mais heureusement une brèche de 2 mètres a été faite. Les mines explosent de tous les côtés. Un de mes compagnons tente une avancée rapide mais malheureusement une mine explose sous son poids. Le souffle est tellement fort que je me suis retrouvé pas terre. Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits et continuer mon redoutable voyage. Les mitrailleuses allemandes font de plus en plus de ravages. Enfin, avec un peu de chance, j’arrive au pied des défenses allemandes sans être blessé.

Marc

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Chronique d’un papillon (4)

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La vraie raison


Nous avons laissé le silence parler et, derrière lui, nous nous sommes réfugiés. Le temps n’attendra pas, il terminera sa course après avoir tout ravagé sur son passage sans y prêter la moindre attention. Cependant, tes pas rapides auront au moins eu la grâce de rythmer mes tendres journées pleines d’été.

Le papillon

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Chronique d’un papillon (3)

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Le chemin des jours heureux

Le froid de l’hiver brûlait autant que l’enfer, mais lentement, en oubliant le temps, je me suis offert cette folie. Sans une larme, en rendant les armes, elle l’a laissé faire la plus belle erreur de sa vie.

Le papillon

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Affaire de famille (7)

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Je me réveille peu à peu avec un énorme mal de tête. Qu’est-ce qui s’est passé ? Mes membres sont tout engourdis et je peine à me souvenir de ce qui est arrivé. Je me rappelle juste que le sol s’est dérobé sous mes pieds et que je me suis sentie tomber.
En regardant autour de moi, je me rends compte que je suis dans une caverne de glace. Je lève la tête et je m’aperçois que le trou par lequel je suis tombée n’est plus au-dessus de moi. «Peut-être que j’ai glissé sur le fond du trou et que je me suis retrouvée loin de l’orifice par lequel je suis tombée», me dis-je en constatant que le sol était légèrement en pente, un somptueux palais de glace ! Tout est gelé et pourtant je n’ai pas froid. Mais depuis combien de temps je suis ici ? Je me remets debout et je commence à marcher, dans le but de trouver une sortie. Je découvre plusieurs petites alvéoles creusées dans les murs et dans lesquelles se trouvent... des lits ? En entrant dans l’un de ces trous, je n’en crois pas mes yeux. C’est un véritable petit appartement avec des meubles ainsi que tout ce qu’il faut pour vivre, il y en a des centaines dans la crevasse. Etant perdue dans mes pensées, je ne remarque même pas que l’entrée de la petite maison se referme lentement. Je n’ai pas le temps de sortir et je me retrouve coincée dans la minuscule habitation. Je me rue sur le mur de glace en le cognant. Mais je comprends vite que c’est peine perdue. Je m’affale donc sur le lit et je m’enroule dans les couvertures chaudes, sans pour autant m’endormir.
- Comment te sens-tu ?
Je sursaute de peur en voyant une jeune fille pas plus haute que moi, avec de longs cheveux noirs tressés dans son dos, une tunique couleur de nuit et des yeux argentés. La mystérieuse inconnue s’avance et s’assoit sur les couvertures :
- Qui es-tu ? Où suis-je ? Comment je suis arrivée dans cet endroit ? Pourquoi...
- Eh ! Du calme ! Je ne peux pas répondre à tes questions, seul le chef du clan peut le faire. Je m’appelle Lidiane et sois la bienvenue au royaume d’Améthyste.
- Le royaume de quoi ?
- D’Améthyste, je viens de te le dire. Enfin bref, tu dois avoir faim, non ? Je t’ai amené quelque plats. Serre-toi, me dit-elle en me tendant un plateau plein à ras-bord de victuailles. Affamée, je me jette sur la nourriture. Ces mets me sont totalement inconnus mais ils ont un goût succulent. Une fois repue, Lidiane m’emmène visiter son curieux village.
- Au fait, me dit-elle, cette grotte où tu étais en train de dormir, c’est maintenant ta nouvelle maison. La mienne est celle juste à côté.
Je n’ai pas le temps de lui dire ce que je pense de ma «maison». Lidiane s’est arrêtée devant une estrade où se tient un homme avec une longue tunique blanche. Il se lève et je remarque que ma nouvelle amie s’est mise à genoux devant lui. Mince ! Je me dépêche de faire comme elle pour essayer de respecter le protocole. L’homme dit alors d’une voix forte mais douce :
-Te voilà enfin, élue de la prophétie. Nous t’attendions depuis bien longtemps.
(A suivre | Emilie)
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Halo reach


Ce jeux est déconseillé aux moins de 16 ans ! Mais nos parents nous autorisent à y jouer.

Halo reach est un jeu d’invasions entre des COVENANTS (des aliens), des SPARTANS (des humains) et des MARINS. Ce jeu a plusieurs modes; il y a la
campagne qui se joue en solo ou à plusieurs (1-4 joueurs), le mode multijoueur qui se joue contre des joueurs du monde entier, le baptême du feu (BDF) (1-4 joueurs) contre des troupes COVENANTS, la partie personnalisée qui se joue entre des amis en ligne, et la forge.

La Campagne

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Dans la campagne, vous incarnez un SPARTAN avec une arme à feu : le fusil d’assaut et le MAGNUM. Vous devez sauver la planète REACH (d’où le nom de HALO REACH). Les troupes COVENANTS doivent prendre le contrôle de la planète REACH pour faire exploser la terre.

Le Multijoueur

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Le mode MULTIJOUEUR se jouent avec des joueurs du monde entiers, il y a deux équipes de 4-8 joueurs par équipe, le but est de tuer plus de joueurs que l’équipe adverse en 12 minutes, ou d’arriver à 50 frags en comptant les points de toute l’équipe. Pour choisir la carte de jeu, il faut voter.

Le Baptème du feu

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Le but du mode Baptème du feu est de survivre un certain temps sans mourir contre des attaques COVENANTS. Avec plusieurs armes qui peuvent se trouver au sol ou tomber du ciel, ou encore sur les cadavres. Ce mode de jeu rapporte beaucoup de crédit qui sert à améliorer votre armure.


La Partie personnalisée
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La partie personnalisée est une partie qui a été modifiée par le leader pour jouer avec ses amis. On peut choisir les armes souhaitées ou choisir l’option
aléatoire, ce qui veut dire qu’à chaque mort, les armes changent. Sur HALO REACH, on peut compter environ 25 armes.

La Forge

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La forge sert à construire, améliorer ou à refaire une carte de jeu pour une partie personnalisée.

Nico et Sébastien

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Le dernier couloir

Seul, dans le noir. J’entends des gens qui parlent, mais où suis-je?
Derniers instants. Chauffard. Coma.
Je marche depuis trois jours, je crois. Je marche, mais je ne ressens rien. Au fond de moi, je sens que quelque chose ne va pas; seulement je ne sais pas quoi. Ce bruit qui résonne dans ma tête, un «bip» régulier, un son lassant, c’est tout ce que j’entends. J’ai compris, je me promène dans un couloir, avec comme seule amie la solitude. Quand je pense arriver au bout, tout recommence, inlassablement. Je veux m’arrêter mais une force invisible m’en empêche.
Bip, bip, bip.
Des voix me parviennent, ce sont des hommes. Ils parlent de moi, j’en suis sûr. Ils disent qu’ils ne peuvent plus rien faire, que c’est fini. Il y a des cris, des pleurs; ma femme, ma fille. Je veux leur dire de me sortir de là, mais je n’en ai pas la force, je n’y arriverai pas. Comme si Dieu entendait mes pensées, qu’il allait m’aider, je vois de la lumière, mais pas n’importe laquelle, celle du soleil ou plutôt de la délivrance. J’avance, je me rapproche de cette lueur toujours plus intense. C’est avec tout l’espoir et la force que j’ai pu réunir que j’atteins cette sortie où la luminosité est si forte que même si je ne sens rien, je suis ébloui. J’ouvre la porte et j’ai l’impression de voler.
Il est partit, il finira sa vie avec les anges.
Bip, bip, biiiiiiip.

Amandine et Talissa

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Le Reflet (2/2)

Je décidai de revenir sur mes pas et contemplai mon image dans la glace. Ce dernier souriait à nouveau, je portai une main à ma bouche pour savoir si vraiment je riais mais, au lieu de cela, la silhouette me fit un signe de la main comme pour me signaler sa présence. Ceci me troubla beaucoup, je me dis à nouveau que j'hallucinais mais plus je me le répétais, moins j'y croyais et plus je doutais. Je jetai un regard à l'horloge qui m'indiqua qu'il fallait que je m'empresse de rejoindre le salon si je ne voulais pas arriver en retard.
Je me rendis donc à la cérémonie et m'efforçai de me concentrer sur l'union de mon frère à sa tendre épouse mais ce ne fut pas sans difficultés. Pour tout vous dire, je n'y parvins pas. L'image de cette personne que je ne pouvais désormais guère considérer comme étant mon reflet, m'obsédait. Elle m'obnubilait. Lors de la soirée, je m'éclipsai rapidement. Je désirai me contempler à nouveau dans ce mystérieux miroir afin de voir si mon reflet ne faisait pas une nouvelle fois la même chose que moi. Je détachai mes cheveux mais la demoiselle de la glace les garda attachés. J'en restai coite.
Cette personne était si somptueuse que je comprenais désormais les intentions de ma défunte mère. Tout était clair. Je ne pouvais plus rien faire sans que l'image de la jeune femme apparaisse dans ma tête. Je me relevais même la nuit pour aller voir la beauté de cet être. Je ne pouvais plus me passer de cette silhouette si parfaite. C'était un peu comme si je m'étais liée d'amitié avec un reflet qui n'était pas le mien. Les jours et les semaines passèrent sans que je m'en rende compte. Pas un jour ne s'écoulait sans que j'aille contempler cette beauté sans le moindre défaut. Ma famille n'existait plus, le visage des mes amis s'était effacé de mon esprit et je ne laissais personne d'autre que moi s'approcher du miroir. Mes proches essayèrent de me parler mais je ne voyais que leurs lèvres bouger. Aucune forme de son ne parvenait jusqu’ à mes oreilles. Je vivais dans un monde qui m'était propre et je ne le partageais qu'avec la silhouette sans défaut. Les années passèrent.
Un jour, je ne vis pas la demoiselle dans la glace, elle ne vint pas. Tout au long de la journée j'attendis. Je fis de même les jours et les semaines qui suivirent mais la silhouette ne se présenta pas. Je décidai alors d'aller me rafraîchir dans la salle de bain. Je regardai mon reflet dans un miroir anodin, l'image que j'y vis me stupéfia. Je portai ma main à mon visage et constatai que j'avais vieilli, de petites rides sillonnaient mon visage. Frappée de stupeur, je m'observais sans rien dire. J'avais vieilli et ma vie s'était résumée à un miroir. Durant cet accès de lucidité, je me dirigeai vers ce dernier, l’empoignai et le jetai sur le sol. Le bruit qu'il fit en se brisant me fit trembler. Je restai là sans rien dire.
Le reflet vint me hanter, durant les sept années qui suivirent.

Clémence

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L’homme internet

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Voici un personnage que nous avons conçu à partir de caractères sur un ordinateur. Quel prénom et nom de famille donneriez-vous à ce personnage?

Raphaël et William

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Le Reflet (1/2)

Les faits que je vais vous raconter vont sans aucun doute vous étonner ou alors, vous paraître bizarres et peu probables. Si je ne les avais pas vécus, je partagerais probablement votre avis, mais le fait est que malgré ma réticence première, je dus me résoudre à y croire et cela m'entraîna dans un tourbillon incessant de doutes et parfois même de peur. Le but premier qui m'incite à raconter cette histoire est le simple fait de pouvoir me décharger du poids qui tous les jours se fait ressentir en moi et m'empêche de vivre pleinement. Le but second est de tenter de vous convaincre que ces événements se sont réellement déroulés comme je vais vous le conter. Je ne me fais guère d'illusions et je suis bien consciente qu'il est peu probable que vous trouviez une quelconque partie de mon récit plausible. Je ne cherche pas non plus à ce que vous compreniez ces faits. Je souhaite simplement que cette histoire reste dans ce monde lorsque je m'en irai et je pourrai de cette manière reposer en paix.
C'était un soir de fête, le mariage de mon frère pour être plus précise. Je m'étais à cette occasion vêtue de manière élégante. Naturellement, j'étais très excitée à l'idée que mon frère eût trouvé une femme avec qui partager sa vie. Je partis donc à la recherche d'un bijou pour ajouter une touche finale à ma tenue et passai devant un miroir lorsque ce dernier attira mon regard. Je me plaçai devant et regardai mon reflet sans bouger. Celui-ci était magnifique et il souriait, cependant il me semblait que je ne souriais pas. Je me dis que j'hallucinais et m'en allai à la recherche du fameux bijou. Une fois arrivée dans ma chambre, je scrutai l'intérieur de la pièce, cherchant du regard la broche que j'avais posée sur la commode. Lorsque je l'eus aperçue, je la pris et l'épinglai à mon bustier. Je relevai mes cheveux en chignon et mon reflet les releva de même. Je passai à nouveau devant la glace et décidai de ne pas m'y arrêter. 
C'était un miroir de grande valeur qui appartenait à ma mère. Il m'avait toujours semblé particulier. De son vivant ma mère ne se lassait jamais de contempler son image. Elle me disait toujours que cet objet la mettait en valeur. Cela m'avait bien entendu fait beaucoup rire. Même dans son lit de mort, elle souhaitait qu'on lui apporte sa glace. J'avais toujours trouvé cela insensé, curieux et particulier mais, depuis quelques instants, je doutais. Il est vrai que mon image m'avait semblé particulièrement belle, presque parfaite. 

Clémence

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Pourquoi les méduses électrocutent-elles ?

Dans la mer Méditerranée
Vivait la méduse Alisée
Elle était tellement belle
Qu’un poisson devint fou d’elle
Il l’invita à manger
Des fils d’électricité
Quand elle eut fini de manger
Elle n’eut pas bien digéré
Depuis comme une blonde
Elle électrocute tout le monde
Cette blonde d’Alisée
Qui n’a pas bien digéré.

Aurélia et Julie

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Chronique d’un papillon (2)

Sans voix

Réaliser une œuvre sur le rien, le néant, n’est possible qu’avec cette forme d’art. Faire comprendre aisément ce qui se trouve seulement dans nos esprits. Avoir l’impression que ce ne sera jamais fini. Le papier ne juge pas. Il nous laisse seul avec ce que nous souhaitons exprimer. Et être seul sans ressentir ce qui est caractérisé comme néfaste sur notre existence, n'est-ce pas ce que chacun désire?

Le papillon

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Affaire de famille (6)

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Enfin le weekend ! Au lieu de me lever, je reprends la lecture de mon roman que j’avais laissé en plan. Au bout de quelques chapitres, je pose mon bouquin sur ma table de nuit et je me lève pour aller ouvrir les volets de ma chambre qui est plongée dans le noir. La neige est au rendez-vous et un beau tapis blanc recouvre le toit des maisons ainsi que les rues et les parterres des jardins environnants. Je referme la fenêtre car je commence à greloter et je descends prendre mon petit déjeuner. Je suis à peine arrivée en bas que je remarque un sac et deux valises dans le corridor. Maman apparaît dans le couloir en transportant une paire de trousses de toilette dans ses bras.
- Mais, on va où ? lui dis-je.
- Tu n’as pas remarqué qu’il avait neigé cette nuit ? On part skier au chalet de grand-papa. Ce serait dommage de ne pas profiter de cette belle poudreuse !
Toute contente, je remonte en quatrième vitesse pour aller me préparer. J’enfile un jeans et un pull, des grosses chaussettes bien chaudes, un autre pull et ma veste. Je m’engouffre dans la salle de bains pour aller me donner un coup de brosse sur les dents. Je redescends dans le salon, fin prête. Soudain, je me rappelle que mon natel est resté sur ma table de chevet. Je remonte les escaliers et arrivée dans ma chambre je m’en empare. Je m’apprête à quitter la pièce lorsque mon regard est attiré par un petit objet brillant, posé sur le même meuble où mon téléphone était 3 secondes auparavant. C’est comme si la bague attendait que je la prenne. Je la passe autour de mon majeur et dévale les marches pour la énième fois.
Maman est en train de fixer les skis sur le toit de la voiture. Je l’aide et nous pouvons enfin partir pour les Diablerets. Sur la route, je ne peux pas m’empêcher de regarder le mystérieux bijou que j’ai trouvé sur le sol. Il me fascine tellement que je ne remarque même pas que nous sommes déjà arrivés. Je descends de la voiture en enfilant mes gants, ce qui me fait détourner le regard de la bague. La neige est si belle et poudreuse que j’en oublie tous mes problèmes. Vers 3 heures de l’après-midi, nous nous posons sur un tas de neige fraîche et nous déballons notre pique-nique. Je mords à pleines dents dans mon sandwich avant de sentir une vague de chaleur à mon doigt. Ce n’est pas très chaud mais juste assez pour que mon majeur se mette à me brûler. Je me dépêche d’enlever mon gant sans que maman ne le remarque et je retire l’anneau de mon doigt. En le posant dans la neige qui fond à son contact, il s’arrête de briller. Soudain, j’entends la voix de Maman :
- Jenny, je pars au chalet car je commence à avoir froid. Tu peux continuer à skier si tu veux, tu connais bien les pistes. Ne rentre pas trop tard quand même !
Je la regarde dévaler la pente en zigzaguant. Je n’ai plus faim et je pose mon sandwich à peine entamé dans la boîte de pique-nique. Je reporte mon attention sur l’anneau serti d’un diamant aussi blanc que la neige sur laquelle il est posé. Je m’apprête à le reprendre quand un trou béant se forme sous moi. Une crevasse ! Je tombe dedans en hurlant de toutes mes forces, accompagnée de ma boîte, de mes skis et de la bague que j’ai juste le temps d’enfiler à mon doigt.

(A suivre | Emilie)
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