Chronique d’un papillon
Chronique d’un papillon (6)
jeudi 15 mai 2014
Au-dessus du monde
Après avoir purgé ma peine dans cette terne prison d’illusions, la lumière du jour m’a paru trop forte pour mes yeux encore bercés par l’envoutante mélodie du doute.
La pensée ayant été mon unique refuge, une question m’a hanté : Qui sommes-nous séparés des autres ?
Le papillon
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Chronique d’un papillon (5)
jeudi 10 avril 2014
Solitaire
Le ciel obscur se taisait face à ces inespérées lueurs d’espoir.
Son âme vagabondait à travers les arbres de la forêt qu’elle s’était construite au fil des heures.
Elle se tourna en espérant ne rien voir, admira l’eau noyer le fleuve de ses pensées. Puis se laissa surprendre par l’inconnu en étant consciente qu’il allait l’emporter.
Le papillon
Chronique d’un papillon (4)
jeudi 03 avril 2014
La vraie raison
Nous avons laissé le silence parler et, derrière lui, nous nous sommes réfugiés. Le temps n’attendra pas, il terminera sa course après avoir tout ravagé sur son passage sans y prêter la moindre attention. Cependant, tes pas rapides auront au moins eu la grâce de rythmer mes tendres journées pleines d’été.
Le papillon
Chronique d’un papillon (3)
jeudi 03 avril 2014
Le chemin des jours heureux
Le froid de l’hiver brûlait autant que l’enfer, mais lentement, en oubliant le temps, je me suis offert cette folie. Sans une larme, en rendant les armes, elle l’a laissé faire la plus belle erreur de sa vie.
Le papillon
Chronique d’un papillon (2)
jeudi 13 mars 2014
Sans voix
Réaliser une œuvre sur le rien, le néant, n’est possible qu’avec cette forme d’art. Faire comprendre aisément ce qui se trouve seulement dans nos esprits. Avoir l’impression que ce ne sera jamais fini. Le papier ne juge pas. Il nous laisse seul avec ce que nous souhaitons exprimer. Et être seul sans ressentir ce qui est caractérisé comme néfaste sur notre existence, n'est-ce pas ce que chacun désire?
Réaliser une œuvre sur le rien, le néant, n’est possible qu’avec cette forme d’art. Faire comprendre aisément ce qui se trouve seulement dans nos esprits. Avoir l’impression que ce ne sera jamais fini. Le papier ne juge pas. Il nous laisse seul avec ce que nous souhaitons exprimer. Et être seul sans ressentir ce qui est caractérisé comme néfaste sur notre existence, n'est-ce pas ce que chacun désire?
Le papillon
Chronique d’un papillon (1)
jeudi 13 février 2014
Je prends la plume
Enlever les arbres qui cachent le soleil, le vent qui masque la chaleur. L’unique moyen de vivre heureux est de supprimer du mieux que l’on peut ce qui nous empêche de ressentir le bonheur lorsqu’on est à deux doigts de celui-ci. Pouvons-nous malgré tout sentir cet air chaud qui souffle sur nos visages ?
Le papillon