Une journée à Europa Park
Mary
L’oubli
Pourquoi oublie-t-on?
Mais surtout comment oublie-t-on?
C’est vrai, on nous dit qu’il ne faut pas oublier, mais on ne nous dit jamais comment on oublie. Comment peut-on lutter contre un soi-disant mal alors qu’on ne sait pas d’où il vient?
Le fait d’oublier vient majoritairement d’une phase du sommeil appelée sommeil paradoxal qui se manifeste par une respiration et un rythme cardiaque irrégulier, une détente des muscles, une température du corps irrégulière et des signaux électriques du cerveau ressemblant à ceux qui sont présents en étant réveillé.
C’est dans cette phase du sommeil durant laquelle le cerveau fait le tri entre les informations à garder et celles à éliminer. C’est aussi durant ce moment que les rêves sont les plus intenses et les plus étranges.
Alors pourquoi ne pas éliminer ce sommeil paradoxal pour ne plus oublier?
C’est ce qu’ont tenté certains scientifiques qui ont mis des chats sur une planche qui flottait sur de l’eau, ainsi lors ce que les chats entraient dans le sommeil paradoxal ils tombaient à cause du relâchement des muscles. Etant privés de sommeil paradoxal, les chats sont morts au bout de dix jours. Ce sommeil est vital, ce qui amène à la conclusion suivante : l’oubli est vital et indispensable.
Alexandre
Sources :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommeil_paradoxal
- http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_11/d_11_p/d_11_p_cyc/d_11_p_cyc.html
- Ronald Cicurel
Orgevaux
Dans la tête d’une fille...
Et oui c’est compliqué...
Delphine
Homme ou robot
Victor
Les punitions
Le but de la punition est de s’assurer que le sujet respecte la volonté de l’Autorité en ne répétant pas une action que nous appellerons X et que l’Autorité considère comme une faute.
Historiquement la méthode de la punition a été utilisée depuis les temps préhistorique avec plus ou moins de réussite. Les cas sont nombreux où c’est finalement le sujet qui s’est révolté.
Le fonctionnement théorique peut se résumer dans les six étapes suivantes :
1.- Le sujet accompli une action nommée X
2.- L’Autorité découvre X
3.- L’Autorité n’apprécie pas X, pour une raison indéterminée
4.- L’Autorité ne veut plus que le sujet répète l’action X
5.- Pour cela l’Autorité décide d’utiliser une méthode ancestrale nommée la punition et dont Pavlov (prix Nobel de médecine en 1904) a décrit le fonctionnement en expérimentant avec des chiens.
6.- L’Autorité pense qu’une certaine action que nous appellerons Y est désagréable aux yeux du sujet. Elle va donc obliger le sujet à effectuer Y dès que l’action X sera effectuée. Le cerveau du sujet va associer X à Y. Le sujet va penser que X lui fait du mal car Y étant la conséquence de X, lui fait du mal. Il va donc en théorie éviter à l’avenir de produire l’action X pour ne plus subir Y à l’avenir.
Le système fonctionne en théorie mécaniquement. Il nécessite un excellent système de surveillance pour le point 2 ci-dessus. Son principal désavantage est que pour certains sujets récalcitrants ils vont quand même faire X en évitant que l’Autorité ne s’en aperçoive ou ne puisse pas réagir.
La punition est un système facilement applicable et qui ne nécessite pas de réflexion ou de compétence particulière de la part de l’Autorité. La punition renforce le pouvoir de l’Autorité en renforçant la peur du sujet envers elle. L’effet de bouche à oreille permet à cette peur de se répandre rapidement vers d’autres sujets.
Si ce système fonctionne bien avec des animaux comme les chien avec les humains il présente un certain nombre de difficultés liées à l’intelligence et la capacité de réflexion d’un sujet humain.
Alexandre
Deux minutes
Mais tout cela n’est jamais arrivé, j’étais montée dans le bus suivant. Arrivée à Bel-air, j’allais appuyer sur le bouton et me lever pour descendre du bus mais il est arrivé. Il avait un sourire si amical. Des yeux si brillants, si bleus. Il s’est approché et s’est assis à côté de moi. Nous avons commencé à parler, de choses et d’autres, de tout et de rien. Au fur et à mesure de notre conversation, nous avons fait connaissance. Plus on parlait, plus je l’appréciais. Il faisait déjà presque nuit lorsque nous avons remarqué que nous avions tout les deux loupé notre arrêt. Il m’a prise par la main et nous sommes sortis du bus. Nous nous sommes promenés pendant des heures, plus on parlait, mieux on s’entendait. Au bout d’un moment j’ai eu froid, il m’a prêté sa veste et nous avons repris le bus. Je commençais à l’aimer. Quand une voix féminine a annoncé dans les hauts-parleurs « Prochain arrêt, Bellevaux», j’ai ressenti une grande tristesse. Je savais que cette fois je devais descendre et rentrer chez moi. Je pense que si j’avais pu, je serais restée toute la nuit auprès de lui. Avant de se quitter, il m’a glissé un billet dans la poche. On s’est échangé un dernier regard et les portes du bus se sont refermées. En rentrant chez moi, j’ai sorti et déplié le petit billet de ma poche.
Ce jour-là, j’avais sans doute fait la plus belle rencontre de ma vie, et tout ça parce que j’étais partie en retard de chez moi. Ces deux petites minutes avaient changé une journée banale en une journée merveilleuse.
Lara
Football
Tout a commencé en 2006, lors de la coupe du monde de la FIFA, j’avais 6 ans et demi. J’ai regardé les plus grands pays jouer, des passes, des tirs, des goals, et tout cela m’a inspiré. J’ai demandé à mes parents si je pouvais commencer le football, dans mon village, au Mont-sur-Lausanne. Premier entraînement, le mercredi après-midi, j’avais vraiment très hâte. Et quand j’ai touché le ballon de foot pour la première fois, ça a été une révélation. Je suis rentré chez moi, et j’ai raconté à ma mère et à mon père le plaisir que j’avais pris. Il y avait plein de garçons (et mêmes quelques filles) de mon âge, et ils étaient très sympas, tout comme mon entraîneur. Voilà comment le foot a débuté pour moi. Maintenant, cela fait bientôt 7 ans que je pratique ce sport, et je joue défenseur central. J’ai toujours autant de plaisir qu’avant et à chaque fois que je foule la pelouse, je ressens un sentiment qui m’envahit et me donne envie de me surpasser.
Raphaël
John Terry, mon joueur de foot préféré. Il joue à Chelsea, mon club préféré également. Il est défenseur central, comme moi.
La Falaise du Goéland
Au cours de la discussion, nous avons commencé à ne plus être d'accord l'une avec l'autre, et après une heure de débat colérique, rien ne pouvait nous arrêter dans notre rage.
- De toutes manières tu me contredis sans arrêt Anna. Quand te rendras-tu comptes que tu n'es pas seule sur cette terre! Tu n'es vraiment qu'une sale égoïste! me cria-t-elle.
- Pardon? Je te rappelle que c'est toi qui a commencé à me crier dessus!
- Quoi? T'es une menteuse en plus! T'es vraiment qu'une pauvre fille égoïste et hypocrite! Tu vas finir toute seule sans personne pour t'aider!
Ces derniers mots retentirent dans ma tête comme un boulet de canon. La colère s'empara de moi, et d'un geste rageur je venais sans m'en rendre compte de la pousser du haut de la falaise. Je vis son corps tomber comme au ralenti, avant de s'écraser sur les rochers qui se trouvaient en-bas. J'entendis son cri, son dernier cri résonner au-fond de moi. De lourdes larmes coulèrent sur mes joues. Je venais de tuer ma meilleure amie... En rentrant au village, j'annonçai à tout le monde qu'elle avait glissé.
Deux jours plus-tard, à ses funérailles, je restais silencieuse. La tristesse, mais surtout la honte avait rempli mon coeur. La honte de ne pas avoir eu le courage d'annoncer mon crime. A la fin de la cérémonie, au cimetière, je restai là à regarder la pierre tombale, sur laquelle il était gravé:
Clara Dargent
9.6.1999 - 5.7.2013
Et rien d'autre.
Le soir venu, je revins sur la Falaise du Goéland. Le vent soufflait, le soleil se couchait. Soudain, Clara apparut devant moi, les yeux pleins de haine. J'eus d'abord très peur, mais ensuite je me remis à pleurer. Je la vis s'avancer, plus dangereuse que le diable. Elle s'approcha, passa au-travers de moi, arriva au bord de la falaise, et comme le soir de sa mort, son corps partit lentement en arrière, sans que je ne puisse rien faire... Le vent souffla encore plus fort et, mêlé à lui, j’entendis le long cri de Clara. Je courus voir en-bas de la falaise, mais il n'y avait rien d'autre que ces maudits rochers.
- Comment est-ce possible? Je viens de la voir tomber, et il n'y a rien! pensai-je.
Je revins le soir suivant: elle était là. Mais ses yeux étaient tristes, elle pleurait. Dès que je m'approchai, son corps partit en arrière, et je l'entendis crier. Je m'empressai d'aller voir les rochers, mais ils étaient comme toujours lisses, mouillés et déserts.
Le troisième soir, elle m'attendait encore à l'endroit habituel. De loin je ne vis ni colère ni tristesse sur son visage. Non, elle me souriait. Tous les bons souvenirs habitaient son sourire. Je me mis à pleurer sans pouvoir m'arrêter.
- Je suis tellement désolée! dis-je en sanglotant.
Je sentis un doux baiser sur ma joue, mais lorsque j'ouvris les yeux, elle avait disparu.
Je me dirigeai vers le cimetièr, et marchai lentement jusqu'à sa tombe.
Des larmes de joie tombèrent lorsque je vis gravé sur le marbre blanc:
Clara Dargent
9.6.1999 - 5.7.2013
Je te pardonne
Delphine
Les «aliens»
Roman
Le curling
Samuel
(sources : Wikipédia)
Un texte
Je ne veux pas faire un simple texte. Ce serait beaucoup trop facile d’écrire n’importe quoi. Beaucoup trop facile de pondre quelques phrases seulement pour combler cette page vide. En réalité je fais ce texte parce que j’ai eu trois oublis. Mais je ne veux pas que ça devienne une punition vite faite bien faite. Non. Je veux que ce texte représente quelque chose à vos yeux, à mes yeux. Il ne va pas changer le monde, certes, mais je lui accorde une grande importance. Pourquoi est-il si beau à mes yeux ? C’est ce que vous vous demandez tous ? Il ne faut pas aller chercher bien loin. C’est simplement parce que c’est le premier. Le premier texte d’une nouvelle rubrique. Celui qui inaugure. Bon, cette rubrique a été créeée car les oublis étaient trop présents. J’ai été la première à atteindre la limite. J’en suis fière et je suis heureuse que celui-ci ouvre la marche d’une longue liste de textes sur cette nouvelle et belle rubrique.
Debora