Récit
Le réveil des souvenirs (2)
mardi 06 juin 2015
Mon plan est simple mais suffisamment subtil pour tromper les gardes et m'évader. La nuit va tomber. J'entends les pas du garde qui arrive. Je me dépêche de prendre un éclat de brique, pour assommer le rat qui se trouvait au coin de ma cellule. Le fait que je l'assomme avec une pierre deux fois, plus grosse que lui, lui ouvre le crâne. Je trempe rapidement ma main dans la flaque de sang qui l'entoure, et m'en étale sur le haut mon front pour faire croire à accident. J'entends des pas, je me précipite alors par terre et fait semblant de trépasser. Le garde s'arrête. J'entends la porte de ma cellule grincer. Les pas lents et lourds se rapprochent de plus en plus. Je retiens mon souffle et m'immobilise. Je le sens s'accroupir au dessus de moi, pour m'examiner. Je commence à avoir de moins en moins de souffle mais je dois absolument m'empêcher de respirer, sinon il découvrira que je ne suis pas morte et que tout ça n'est une comédie montée pour m'échapper. Il lâche un ricanement sadique, puis se relève. Je reprends ma respiration seulement une fois qu'il a le dos tourné. Je m'empare silencieusement d'une pierre et vise le haut de son crâne. Je la lance sur le garde. J’hallucine je l'ai raté! Il se retourne et s'apprête à dégainer son arme. Je me lève rapidement, prise de panique, je ne lui laisse pas le temps de réagir et le prend de vitesse. Je passe derrière lui et donne un coup de pied dans son dos. Il s'écrase contre le mur et tombe dans les vapes. Je saisis ses clés, et me dirige vers la sortie de la cellule.
Jodie, Mina et Solène
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Le réveil des souvenirs (1)
mardi 04 avril 2015
L’air est humide autour de moi. Je peux entendre les grésillements d’une torche à proximité.
J’entends des bruits de pas qui se rapprochent. J’ai peur. Des bruits ressemblant à des couinements de rats m’entourent. J’ouvre discrètement les yeux. Les murs qui m’entourent sont faits de pierres moussues. Je suis allongée sur un tapis de paille et des douzaines de barreaux, fixés devant moi, m’enferment dans une cellule à l’ambiance maussade. Une personne vêtue d’une sorte d’armure noir s’approche de moi. Elle me fixe d’un regard vide et me dit:
- Prisonnière numéro 43, Tsuki, vous serez exécutée demain à la première heure. Moi qui étais à peine réveillée, je ne comprends pas ce qu’il me raconte.
- M…moi? Exécutée? Mais pourquoi? dis-je en ripostant.
- Ne faites pas semblant d’ignorer vos crimes, mademoiselle. Votre sort est scellé, me dit-il de manière froide.
Il finit ses paroles et disparaît dans l’ombre. Ne sachant quoi penser, je me recroqueville sur moi même pour pleurer. Mais à ma grande surprise, aucune larme n’a coulé sur le long de mon visage.
- Il faut que je prenne la fuite! me dis-je à voix basse.
Mais des questions me brulaient les lèvres; pourquoi allais-je être exécutée demain? D’ailleurs, qui suis-je?
- Il faut que je mette les choses au clair, je dois m’échapper d’ici.
J’entends des bruits de pas qui se rapprochent. J’ai peur. Des bruits ressemblant à des couinements de rats m’entourent. J’ouvre discrètement les yeux. Les murs qui m’entourent sont faits de pierres moussues. Je suis allongée sur un tapis de paille et des douzaines de barreaux, fixés devant moi, m’enferment dans une cellule à l’ambiance maussade. Une personne vêtue d’une sorte d’armure noir s’approche de moi. Elle me fixe d’un regard vide et me dit:
- Prisonnière numéro 43, Tsuki, vous serez exécutée demain à la première heure. Moi qui étais à peine réveillée, je ne comprends pas ce qu’il me raconte.
- M…moi? Exécutée? Mais pourquoi? dis-je en ripostant.
- Ne faites pas semblant d’ignorer vos crimes, mademoiselle. Votre sort est scellé, me dit-il de manière froide.
Il finit ses paroles et disparaît dans l’ombre. Ne sachant quoi penser, je me recroqueville sur moi même pour pleurer. Mais à ma grande surprise, aucune larme n’a coulé sur le long de mon visage.
- Il faut que je prenne la fuite! me dis-je à voix basse.
Mais des questions me brulaient les lèvres; pourquoi allais-je être exécutée demain? D’ailleurs, qui suis-je?
- Il faut que je mette les choses au clair, je dois m’échapper d’ici.
Jodie, Mina et Solène
La Forêt noire (4)
mardi 04 avril 2015
Tème vient d'arriver dans la "Salle des 3 épreuves", les salles de droite et de gauche sont les plus faciles. Puis vient la salle du centre, la dernière épreuve et la plus difficile…
Tème se trouvait prêt pour commencer directement "La salle du centre"; il s'approcha et "BOUM!", une porte venait de se fermer; il comprit alors qu'il était enfermé et qu'il n'allait certainement pas sortir avant longtemps.
- Un panneau! dit Tème.
- Bravo! jeune aventurier! Tu as réussi à venir jusqu'ici sans mourir, mais sache que ce n'est pas encore fini! Il te reste encore à faire plus de choses que tu ne l’imagines. N'essaye pas de commencer par la salle du centre, elle est scellée tant que tu n'aura pas fini les 2 première salles.
- Qui est là? Qui me parle?
- Le Madjike-Supra!
- Ok! et qu'est-ce que je dois faire?
- Je t'ai déjà dit!
Tème avança jusqu'à la porte de la première épreuve, plus il avançait plus ses jambes devenaient lourdes. Mais il continua quand même jusqu'à l'entrée. Lorsqu'il arriva, il s'écroula à cause de toute la fatigue.
Il se réveilla 3 jours plus tard. Grâce à cette longue sieste, il se sentit prêt pour commencer la première des trois épreuves.
À peine la porte ouverte, il comprit que Madjike-Supra avait utilisé la magie, car la porte s'était refermée derrière lui; il se retrouva vite coincé. Il avança et se rappela des choses inscrites sur le panneau de l'entrée: la réflexion et l'art du combat. Il y avait un long couloir; il le traversa jusqu'à un énorme escalier en spirale. Sur chaque marche il y avait une lettre.
- Pourquoi? se dit Tème.
Finalement il grimpa. Plus de 2 heures après, Tème arriva enfin en haut de l'escalier, mais il n'y avait rien d'autre qu'une porte fermée à clé. Finalement, il se retourna puis comprit vite à quoi servaient ces lettres. Elles créaient une énigme. Il fallait assembler les 3947 lettres pour répondre à l'énigme. Ils descendit les escaliers avant de sortir un bloc-note de son sac. Tème n'eut pas le choix, il monta tout en notant les lettres.
Difficulté supplémentaire! le texte était un patois! Une langue qu'il ne parlait pas mais qu'il avait déjà entendue. Pour la deuxième fois de la journée, il arriva en haut des escaliers.
Pour finir il commença à essayer de déchiffrer le patois, en gros il put résumer le texte:
"Ceci est un piège. Il fallait juste que vous poussiez le petit bouton à côté de la porte derrière vous."
Tème ouvrit la porte et vit qu'il devait faire du saut en parachute. Bref il mit son parachute et sauta.
- Quelle lanière! se demanda Tème...
Tème se trouvait prêt pour commencer directement "La salle du centre"; il s'approcha et "BOUM!", une porte venait de se fermer; il comprit alors qu'il était enfermé et qu'il n'allait certainement pas sortir avant longtemps.
- Un panneau! dit Tème.
- Bravo! jeune aventurier! Tu as réussi à venir jusqu'ici sans mourir, mais sache que ce n'est pas encore fini! Il te reste encore à faire plus de choses que tu ne l’imagines. N'essaye pas de commencer par la salle du centre, elle est scellée tant que tu n'aura pas fini les 2 première salles.
- Qui est là? Qui me parle?
- Le Madjike-Supra!
- Ok! et qu'est-ce que je dois faire?
- Je t'ai déjà dit!
Tème avança jusqu'à la porte de la première épreuve, plus il avançait plus ses jambes devenaient lourdes. Mais il continua quand même jusqu'à l'entrée. Lorsqu'il arriva, il s'écroula à cause de toute la fatigue.
Il se réveilla 3 jours plus tard. Grâce à cette longue sieste, il se sentit prêt pour commencer la première des trois épreuves.
À peine la porte ouverte, il comprit que Madjike-Supra avait utilisé la magie, car la porte s'était refermée derrière lui; il se retrouva vite coincé. Il avança et se rappela des choses inscrites sur le panneau de l'entrée: la réflexion et l'art du combat. Il y avait un long couloir; il le traversa jusqu'à un énorme escalier en spirale. Sur chaque marche il y avait une lettre.
- Pourquoi? se dit Tème.
Finalement il grimpa. Plus de 2 heures après, Tème arriva enfin en haut de l'escalier, mais il n'y avait rien d'autre qu'une porte fermée à clé. Finalement, il se retourna puis comprit vite à quoi servaient ces lettres. Elles créaient une énigme. Il fallait assembler les 3947 lettres pour répondre à l'énigme. Ils descendit les escaliers avant de sortir un bloc-note de son sac. Tème n'eut pas le choix, il monta tout en notant les lettres.
Difficulté supplémentaire! le texte était un patois! Une langue qu'il ne parlait pas mais qu'il avait déjà entendue. Pour la deuxième fois de la journée, il arriva en haut des escaliers.
Pour finir il commença à essayer de déchiffrer le patois, en gros il put résumer le texte:
"Ceci est un piège. Il fallait juste que vous poussiez le petit bouton à côté de la porte derrière vous."
Tème ouvrit la porte et vit qu'il devait faire du saut en parachute. Bref il mit son parachute et sauta.
- Quelle lanière! se demanda Tème...
La Forêt noire (3)
mardi 01 janvier 2015
Tème sauta sans hésitation dans le bateau…
Le fleuve commença à s'agiter, puis tout d'un coup… plus rien. Tème ne sentait plus rien et s'endormit. « La mort viendra un jour » se dit Tème. Il faisait chaud, encore plus chaud, quand soudain « Boum », une énorme éruption réveilla Tème.
Il se retrouva dans une immense grotte verte, pleine de végétation. Vu qu'il y avait des plantes, des fleurs et de l’eau, la grotte devait être forcément près de la surface. Il avança et, soudain, il buta contre un sac; Tème l'ouvrit et découvrit une carte ainsi que de la nourriture. La carte lui indiqua le chemin qui le conduirait à cette mystérieuse forêt. Tème continua d'avancer, cette fois-ci en se fiant à la carte; grâce à elle, il sortit rapidement de la caverne. Il se retrouva alors face à quelque chose d'énorme… « La Forêt Noire ». Sans hésiter, il s’enfonça dans la forêt. Il compara la forêt à « Yew Yorg », la plus grande ville de ce monde. Tout d'un coup, il aperçut un mur de briques. Plus il avançait, plus la silhouette du mur grandissait. Il décida de le longer. Au bout de 150 mètres, le mur tournait. Et 300 mètres plus loin, il tournait encore, puis encore, jusqu'à une entrée. Il y avait un panneau sur lequel était écrit : «Salle des 3 épreuves ».
Il y entra et découvrit trois portes. Sur celle du milieu une affiche indiquait: «Pour accéder à l'épreuve finale, vous devrez tout d'abord faire appel à la réflexion et à l'art du combat durant les 2 premières épreuves auxquelles vous pourrez vous livrer en empruntant les portes de gauche et de droite ».
Guillaume et Maxime
La veille de Noël
lundi 12 décembre 2014
Marine et Mary ont décidé de laisser en suspens leur publication pour relecture et corrections.
La Forêt noire (2)
mardi 11 novembre 2014
Lors du 1er récit de La Forêt Noire, Tème Héraire avait décidé de partir chercher le fameux trésor. Il vit qu'il fallait non seulement traverser la Forêt Noire mais également un désert et un fleuve pour y parvenir…
Le soleil se leva. Tème, devenu plus vieux, se débrouillait dans la nature plus facilement. Il avait construit une tente de luxe avec des toiles d'araignées, comme les nains du village le lui avaient appris. Il alla se chercher à manger mais ne trouva malheureusement aucune nourriture comestible, uniquement des plantes toxiques (il savait les reconnaître grâce à l'odeur). Il fallait qu'il se nourrisse car il n'avait pas manger la veille. Il partit chasser comme les nains du paléolithique mais malheureusement, en vain. Heureusement son parcours lui avait été utile, il avait réussi à trouver la sortie de cette sombre forêt et il était arrivé dans le désert. Celui-ci n'était guère comme Tème le pensait, le désert était un cratère de volcan. L'aventurier reconnut rapidement duquel il s'agissait, c'était le « Kelly-mange-à-Reau ».
Le volcan était sans cesse en éruption. « La lave ! » comprit Tème. C'était le seul moyen de sortir du cratère. Au sud de celui-ci un énorme lac de lave débouchait sur un fleuve de magma.
Il comprit qu'il devait le traverser et que ce n’était pas de l'eau mais de la roche si chaude qu'elle était liquide. « Mais comment vais-je faire, comment le traverser ? »
Après ces courtes réflexions, Tème partit au sud pour voir de plus près son seul échappatoire.
Arrivé au lac, la chaleur l'étouffait. Puis ce qu'il vit lui apprit qu'il n'était pas le seul à chercher le trésor. Quelqu'un d'autre avait laissé un bateau de pierre qui, sans aucun doute, ne coulerait pas. Sans hésitation, il sauta sur le bateau et commença à traverser le fleuve...
Le soleil se leva. Tème, devenu plus vieux, se débrouillait dans la nature plus facilement. Il avait construit une tente de luxe avec des toiles d'araignées, comme les nains du village le lui avaient appris. Il alla se chercher à manger mais ne trouva malheureusement aucune nourriture comestible, uniquement des plantes toxiques (il savait les reconnaître grâce à l'odeur). Il fallait qu'il se nourrisse car il n'avait pas manger la veille. Il partit chasser comme les nains du paléolithique mais malheureusement, en vain. Heureusement son parcours lui avait été utile, il avait réussi à trouver la sortie de cette sombre forêt et il était arrivé dans le désert. Celui-ci n'était guère comme Tème le pensait, le désert était un cratère de volcan. L'aventurier reconnut rapidement duquel il s'agissait, c'était le « Kelly-mange-à-Reau ».
Le volcan était sans cesse en éruption. « La lave ! » comprit Tème. C'était le seul moyen de sortir du cratère. Au sud de celui-ci un énorme lac de lave débouchait sur un fleuve de magma.
Il comprit qu'il devait le traverser et que ce n’était pas de l'eau mais de la roche si chaude qu'elle était liquide. « Mais comment vais-je faire, comment le traverser ? »
Après ces courtes réflexions, Tème partit au sud pour voir de plus près son seul échappatoire.
Arrivé au lac, la chaleur l'étouffait. Puis ce qu'il vit lui apprit qu'il n'était pas le seul à chercher le trésor. Quelqu'un d'autre avait laissé un bateau de pierre qui, sans aucun doute, ne coulerait pas. Sans hésitation, il sauta sur le bateau et commença à traverser le fleuve...
Guillaume et Maxime
Cauchemars
lundi 10 octobre 2014
Je fis volte face et me retrouvai nez à nez avec cette silhouette inquiétante et difforme, qui dégageait une fumée noire et épaisse. Je commençais à sentir les effets anesthésiants de la brume entourant cette ombre alors qu'elle s'approchait et je sentis la fatigue s'emparer de mon corps. Je ne pus apercevoir son visage avant que la terre ne s'écroule sous mes pieds. Pendant ce qui me sembla une éternité, je m'enfonçai dans le néant. Juste avant que mes yeux ne se ferment, je pus apercevoir cette étrange silhouette m'observant du haut de la falaise et entendre son rire démoniaque. Puis ma tête heurta violemment un rocher.
Je me réveille en sursaut, couvert de sueur. Ce n'était pas la première fois que je rêvais de cette aventure mais elle me semblait tout autant réaliste et terrifiante à chaque fois. Je me lève et sors de mon lit, m'habille et descends à la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Comme chaque matin ma mère est au salon, buvant sa tasse de café en compagnie de mon père. Je les salue et me dirige vers la cuisine pour y prendre mon déjeuner. Je m'étonne de ne pas le trouver déjà prêt comme d'habitude.
- Maman?
Aucune réponse.
- Eh maman! Où est mon déjeuner?
J'entre dans le salon et repose ma question à nouveau. Ma mère m'ignore. J'agite ma main devant ses yeux mais elle continue de boire son café comme si je n'existais pas. Je me tourne vers mon père et le secoue.
- Papa? Papaaa???
Personne ne réagit, je suis comme invisible. J'aperçois Paul par la fenêtre. Sans réfléchir, je sors de la maison en courant et l'appelle. Il ne tourne même pas la tête. Je commence à hurler, faire des grands gestes dans l'espoir qu'il me remarque. Je m'élance sur la route pour le rejoindre et entends le klaxon d'un bus. Je tourne la tête et tout devient noir.
Mon cœur bat trop vite. A nouveau trempé de sueur, je sors de mon lit, me rends dans la salle de bain et y prends une douche. Après m’être rafraichi, je descends prendre mon petit déjeuner, la vie reprend son cours.
Les années passèrent et je ne refis plus de cauchemars. Jusqu'au jour où, en me rendant à l'école, j'aperçus la silhouette. Au début je tentai de me rassurer en me disant qu’il ne s’agissait que d’un homme vêtu de noir, mais au fur et à mesure qu’elle s’approchait de moi je vis qu’il s’agissait bien de celle de mes cauchemars. Je suis pourtant sûr d’être réveillé cette fois.
Suis-je bloqué dans un rêve, ou la réalité est-elle un cauchemar?
Je me réveille en sursaut, couvert de sueur. Ce n'était pas la première fois que je rêvais de cette aventure mais elle me semblait tout autant réaliste et terrifiante à chaque fois. Je me lève et sors de mon lit, m'habille et descends à la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Comme chaque matin ma mère est au salon, buvant sa tasse de café en compagnie de mon père. Je les salue et me dirige vers la cuisine pour y prendre mon déjeuner. Je m'étonne de ne pas le trouver déjà prêt comme d'habitude.
- Maman?
Aucune réponse.
- Eh maman! Où est mon déjeuner?
J'entre dans le salon et repose ma question à nouveau. Ma mère m'ignore. J'agite ma main devant ses yeux mais elle continue de boire son café comme si je n'existais pas. Je me tourne vers mon père et le secoue.
- Papa? Papaaa???
Personne ne réagit, je suis comme invisible. J'aperçois Paul par la fenêtre. Sans réfléchir, je sors de la maison en courant et l'appelle. Il ne tourne même pas la tête. Je commence à hurler, faire des grands gestes dans l'espoir qu'il me remarque. Je m'élance sur la route pour le rejoindre et entends le klaxon d'un bus. Je tourne la tête et tout devient noir.
Mon cœur bat trop vite. A nouveau trempé de sueur, je sors de mon lit, me rends dans la salle de bain et y prends une douche. Après m’être rafraichi, je descends prendre mon petit déjeuner, la vie reprend son cours.
Les années passèrent et je ne refis plus de cauchemars. Jusqu'au jour où, en me rendant à l'école, j'aperçus la silhouette. Au début je tentai de me rassurer en me disant qu’il ne s’agissait que d’un homme vêtu de noir, mais au fur et à mesure qu’elle s’approchait de moi je vis qu’il s’agissait bien de celle de mes cauchemars. Je suis pourtant sûr d’être réveillé cette fois.
Suis-je bloqué dans un rêve, ou la réalité est-elle un cauchemar?
Lara & Laura
Gérer le temps
lundi 09 septembre 2014
Nous sommes trois garçons différents, avec un point en commun. Nous devons gérer le temps entre les études, les amis et le sport. Ce n’est pas facile de sortir de l’école, aller à un entrainement, et enfin, quand nous sommes bien fatigués, faire nos devoirs.
Loïc, Victor et William
Pour moi le plus dur c’est de gérer mon temps de sommeil. Trois fois par semaine je termine l’entrainement à 23 heures, mais je ne suis jamais chez moi avant minuit. Donc il est difficile pour moi de me lever pour venir à l’école sans être fatigué, mais j’essaie de rester concentré en cours, car mes parents me disent toujours de faire passer l’école avant le sport. Je n’ai pas souvent du temps pour faire mes devoirs car la somme de mes heures de sports dépasse les 15 heures par semaine. Durant mes rares moments de libre, comme juste après l’école, je ne fais jamais mes devoirs car évidemment je préfère aller voir des amis, mais quand je rentre chez moi crevé après l’entrainement, et que j’ouvre mon agenda… c’est presque la dépression. Ces temps j’accumule tellement d’heures de sport que je suis mort. Par exemple, je fais presque une sieste d’une demi heure par jour. Mon père me dit toujours que je vais me blesser car je veux en faire trop, mais je ne l’écoute pas car le hockey est une passion pour moi.
Loïc
Chaque jour, j’ai au moins une activité. Que ce soit la guitare, les claquettes, l’escrime ou le breakdance, je n’ai pas un jour de libre. Les sports «importants» pour moi sont l’escrime et les claquettes. Ce sont les deux sports que je pourrais «emmener loin». L’entrainement d’escrime est très intensif, et dure deux heures ou plus. J’espère pouvoir faire des matchs au niveau européen, et en claquettes j’espère pouvoir être sur le podium aux championnats du monde. J’adore faire du sport car ça me fait évacuer mon stress physique. Personnellement, je pense que l’école reste une priorité dans ma vie, mais comme dit mon maitre d’escrime, «Un esprit sain dans un corps sain».
Victor
Contrairement à certaines personnes de la classe, je n’ai qu’un jour sans activité extra-scolaire, sans compter le week-end. Mon sport, c’est le basketball. J’aurais voulu faire quelques heures de sport supplémentaires, mais je me suis rendu compte que je ne disposais pas assez de temps pour l’école. Donc durant la semaine d’école, je ne peux que travailler peu de temps durant la semaine. Pour moi qui ai quelques difficultés à l’école, c’est une tâche compliquée de préparer mes tests. En plus de cela, cette année scolaire est importante car nous avons les examens et je dois me préparer à cela. Alors pendant le week-end, je travaille une somme importante d’heures. Ce qui veut dire que j’ai peu d’heures à moi pour me divertir. Mais vivre comme ça, c’est mon choix.
William
La Forêt noire (1)
dimanche 09 septembre 2014
Ne vous méprenez pas, ce n'est pas du gâteau – la Forêt noire –
dont on va vous parler. Non, on va vous parler d'une histoire... fantastique !
Il était une fois dans un petit village de nains, prêt d'une forêt, un petit de 10 ans qui aimait beaucoup l'aventure. Il s'appelait Tème Héraire.
Un beau jour, il entendit parler de la Forêt noire. Les nains disaient qu'au milieu de cette forêt, il y avait un trésor caché. Tème voulait s’y rendre, mais c'était très dangereux, car il y avait un démon qui avait piégé la forêt.
Quelques années plus tard, Tème décida de partir chercher le fameux trésor. Il monta sur le dos de son lapin et s'aventura dans la forêt. Il remarqua alors qu'elle était remplie d'animaux mystiques. Il s'avança encore lorsqu’une petite île apparut devant lui. Il vit un sac à dos par-terre dans lequel il trouva une carte de la forêt, sur laquelle il aperçut le mystérieux trésor. Il vit qu'il fallait encore parcourir énormément de chemin pour pouvoir y accéder. Il fallait traverser un désert et naviguer sur un fleuve pour enfin y parvenir.
Le voyage l'avait épuisé. Il décida alors de dormir car la nuit allait bientôt tomber.
(A suivre...)
Guillaume et Maxime