Flavio
Je suis là
Je suis là. Derrière cet écran, je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas trop quoi écrire. Alors n’hésitez pas à me parler… je suis sûr qu’on pourrait parler de plein de trucs débiles ou réfléchis, énervants ou relaxants, en tout cas on parlerait et ça nous sortirait de cette solitude qui nous enveloppe chaque fois qu’on a besoin de tendresse, d’attention ou juste d’être écouté. Si tu te sens seul, parle-moi, car les paroles brisent les chaînes de la solitude, chaque mot fait battre notre coeur plus fort. Alors n’arrête pas de me parler, de ta vie, de ta mort, de tout, de rien.
La solitude c’est comme un gâteau, il suffit qu’on nous en serve une part pour qu’on la dévore. Plus vous en mangerez, plus vous en mangerez. Alors brisons la boucle de la solitude en parlant au monde car lui-même nous parle.
La solitude c’est comme un gâteau, il suffit qu’on nous en serve une part pour qu’on la dévore. Plus vous en mangerez, plus vous en mangerez. Alors brisons la boucle de la solitude en parlant au monde car lui-même nous parle.
Flavio
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Masque
Il pleut, et je suis là. Je sais pas vraiment pourquoi, mais sortir un peu me fait du bien, peut-être parce que l’ambiance lourde créée par l’ennui et la solitude de mon père me rongent. Il se fait tard et la pluie est plus légère que je ne l’aurais imaginé, elle me rafraichit de la lourdeur de chez moi. Je m’avance dans la rue. Je me suis habillé d’une jaquette noire, d’un jeans trop serré qui, on le dit, est à la mode. Et surtout de mon masque.
C’est un masque que je mets chaque fois que je sors. Surtout quand je me rends dans un pub que l’on appelle le Black trap. Je ne suis plus trop loin, et la pluie continue à mouiller ma jaquette noire qui cache mon corps maigre et musclé par les coups endurés. Mon masque ne laisse voir qu’un oeil, il est noir. Beaucoup pensent qu’il est noir de haine, mais la vérité c’est qu’il est noir de tristesse. Chanceux sont ceux qui se réveillent sans avoir à porter un masque, mais malheureux sont ceux qui n’arrivent plus à l’enlever. Ne portez pas de masque au risque de finir comme moi, et de ne plus pouvoir l’enlever.
C’est un masque que je mets chaque fois que je sors. Surtout quand je me rends dans un pub que l’on appelle le Black trap. Je ne suis plus trop loin, et la pluie continue à mouiller ma jaquette noire qui cache mon corps maigre et musclé par les coups endurés. Mon masque ne laisse voir qu’un oeil, il est noir. Beaucoup pensent qu’il est noir de haine, mais la vérité c’est qu’il est noir de tristesse. Chanceux sont ceux qui se réveillent sans avoir à porter un masque, mais malheureux sont ceux qui n’arrivent plus à l’enlever. Ne portez pas de masque au risque de finir comme moi, et de ne plus pouvoir l’enlever.
Flavio