Solène
L'enfance d’Hulk
Aujourd'hui c'est la soirée des anciens élèves. Je me rends compte maintenant à quel point je n'étais pas sage en classe et que me faire des ennemis était beaucoup plus facile que des amis. Il est 18h, je dois partir à la rue des Potiers. Dans le taxi, je repense à la première rentrée des classes: je revois ma première maîtresse madame Durif (la femme de Merlin l'enchanteur, du Christ cosmique, du Grand Monarque, de l'homme vert, Sylvain quoi... mon idole). J'étais heureux de pouvoir apercevoir Sylvain de temps à autre, en train de recruter des petits hommes verts à l'école pour aller sur la planète RN1839128472847284729472. C'est à ce moment là, que je sus à quel point je voulais devenir vert. Il se trouve que ce rêve se réalisa mais pas de la manière dont je le pensais! Mais ça, c'est une autre histoire.
Enfin bref, le taxi s'arrête devant le restaurant, plus précisément « L’Avengers ». J’ai un mauvais pressentiment. Je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, et là ce que je redoute le plus se passe...
Enfin bref, le taxi s'arrête devant le restaurant, plus précisément « L’Avengers ». J’ai un mauvais pressentiment. Je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, et là ce que je redoute le plus se passe...
Mina et Solène
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Les flammes du désespoir
... et la chaussette tombe. Là, c'est le drame, mon chat bondit de mon lit en croyant que c'est un serpent et se prépare à l'attaque. Caché derrière un carton, ses griffes acérées en direction de cette pauvre chaussette, il réfléchit à un plan d'attaque. Je vois par la suite, mon chien arriver comme une fusée avec un paquet de chips dans la gueule. Mon toutou a compris que cette bataille allait être sans merci.
Ma petite sœur arrive comme une pioupiou enragée, elle a une casserole sur la tête, un fusil à bouchon dans une main, un extincteur à roulettes dans l’autre et des peintures de guerre faites de chocolat fondu sur sa face. Avec les chaussures de mon père aux pieds, elle enlève la goupille de l’extincteur à l'aide de sa baguette magique. Elle dégage le tuyau, appuie à fond sur le levier de percussion et vise la chaussette tout en poussant un cri de guerre. Puis elle dit: «Tu es sauvé mon chat! Ce serpent allait te dévorer, mais ta fidèle coéquipière t'a sauvé la vie.» Elle me regarde fièrement et me dit: «T’aurais pu m'aider au lieu d'être sur ton lit, comme si on était un spectacle de cirque!» Puis elle me tourne le dos et s'en va avec le chat dans ses bras.
«C’est super Kevin, tu as bien progressé depuis la dernière fois.» dit M. Choucas. J’ouvre les yeux en larmes, et je me redresse du fauteuil. Comme à chaque séance, je revis cette terrible nuit du 14 janvier. Puis en regardant son carnet de notes, il me dit: «Ben tu vois! cet exercice n’était pas si dur que ça! Est-ce que ça t’a soulagé de revivre ce traumatisme sous une autre forme?» Je lui réponds que oui, car le fait de me transformer en ce petit chat inoffensif pendant un instant m'a fait du bien. Puis il me demande: «Si j'ai bien compris: la chaussette est ta maison? La petite soeur, c’est les pompiers? Et le chien représente les voisins? Mais alors qui est le petit garçon sur son lit?» Je lui explique que ce personnage m'a aidé à voir cette situation d'un autre angle comme si je regardais cette histoire de loin. Puis je vois mon psy se lever brusquement de son fauteuil et court appuyer sur un bouton rouge.
Ma petite sœur arrive comme une pioupiou enragée, elle a une casserole sur la tête, un fusil à bouchon dans une main, un extincteur à roulettes dans l’autre et des peintures de guerre faites de chocolat fondu sur sa face. Avec les chaussures de mon père aux pieds, elle enlève la goupille de l’extincteur à l'aide de sa baguette magique. Elle dégage le tuyau, appuie à fond sur le levier de percussion et vise la chaussette tout en poussant un cri de guerre. Puis elle dit: «Tu es sauvé mon chat! Ce serpent allait te dévorer, mais ta fidèle coéquipière t'a sauvé la vie.» Elle me regarde fièrement et me dit: «T’aurais pu m'aider au lieu d'être sur ton lit, comme si on était un spectacle de cirque!» Puis elle me tourne le dos et s'en va avec le chat dans ses bras.
«C’est super Kevin, tu as bien progressé depuis la dernière fois.» dit M. Choucas. J’ouvre les yeux en larmes, et je me redresse du fauteuil. Comme à chaque séance, je revis cette terrible nuit du 14 janvier. Puis en regardant son carnet de notes, il me dit: «Ben tu vois! cet exercice n’était pas si dur que ça! Est-ce que ça t’a soulagé de revivre ce traumatisme sous une autre forme?» Je lui réponds que oui, car le fait de me transformer en ce petit chat inoffensif pendant un instant m'a fait du bien. Puis il me demande: «Si j'ai bien compris: la chaussette est ta maison? La petite soeur, c’est les pompiers? Et le chien représente les voisins? Mais alors qui est le petit garçon sur son lit?» Je lui explique que ce personnage m'a aidé à voir cette situation d'un autre angle comme si je regardais cette histoire de loin. Puis je vois mon psy se lever brusquement de son fauteuil et court appuyer sur un bouton rouge.