D'un coq à l'autre nous marchons
Trop souvent je vais et viens, sors de mes rêves pour me glisser sous les fourches de la raison, loin de la terre au coeur de laquelle je plonge les mains, dos tourné et remue. Pas le temps de descendre dans le puits, tout juste bon à maintenir intact le chemin qui me ramène le soir au rêve et à la nuit.
Dessous le ciel brûle et la terre tremble.
D'un coq à l'autre nous marchons vers ce qui aurait pu être une source.
Jean Prod’hom