Nous dormons près d'un rêve que l’arbre a refusé
Suis-je seul à m’agiter ainsi, à passer à travers le jour, fait et défait par une inquiétude qui suit le calendrier des marées. L’écriture et la marche seules pour quitter le four et calmer le jeu.
Tu peines à te réveiller, goges dans un mélange indécis, à mi-distance de l’indifférence des plantes et l’inquiétude des bêtes.
Nous dormons près d'un rêve que l’arbre a refusé.
Jean Prod’hom