Tant qu'à faire 807 mètres
On pourrait compter les gouttes tomber sur le velux, le temps s'est rafraîchi, je descends faire du feu dans le poêle pour la troisième fois de l'année. Les enfants se lèvent tard, font leurs devoirs. On finit par les rejoindre pour déjeuner.
Localise sur Google Earth une dizaine des cimetières visités ces dernières semaines d'où j'ai ramené, parmi d'autres, une photographie d'arrosoir. J'hésite sur l'altitude, décide de deux saisies, une à 145 mètres et l'autre, tant qu'à faire, à 807 mètres. Restent la question de l'identification, des balises, de la publication que je remets à plus tard .
Arthur et Louise restent à la maison avec James Bond, Louise sort avec Sandra et moi sous la pluie, on trouve quelques chanterelles. Oscar fait comme il le peut dans les ronciers, et ce que je craignais se produit, il faut le porter. Je repars sitôt rentré avec Louise, en voiture, au-dessus du Moulin de Peney, là où les chanterelles poussaient en pagaille il y a quelques années, mais les travaux forestiers ont tant modifié les lieux que je ne m'y retrouve pas, même chose dans le bois de Ban à Hermenches. On rentre les mains presque vides. Je profite au retour de lui présenter l'étrange domaine de Joie, l'homme des bois, sous la Solitude, qu'il a abandonné pour l'hiver. Muette d'abord, elle finit par avouer qu'elle préfère habiter chez elle.
Je boucle tout à 20 heures.
Jean Prod’hom