Amandine

Visages en voyage

Départ à Venise en gondole, des couleurs plein les yeux,
dans cette ville de rêve, mon coeur s’envole.

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Direction le Japon, toutes ces fleurs
qui tournent en rond, et l’air qui sent si bon.
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Petit détour par l’Afrique, cette culture magnifique
et ces paysages idylliques me rendent nostalgique.

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Sur le retour, on a voulu s’amuser
et nous avons laissé nos pinceaux se débrouiller.
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Amandine, Delphine et Emilie
Merci à Talissa de nous avoir prêté son visage

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Le dernier couloir

Seul, dans le noir. J’entends des gens qui parlent, mais où suis-je?
Derniers instants. Chauffard. Coma.
Je marche depuis trois jours, je crois. Je marche, mais je ne ressens rien. Au fond de moi, je sens que quelque chose ne va pas; seulement je ne sais pas quoi. Ce bruit qui résonne dans ma tête, un «bip» régulier, un son lassant, c’est tout ce que j’entends. J’ai compris, je me promène dans un couloir, avec comme seule amie la solitude. Quand je pense arriver au bout, tout recommence, inlassablement. Je veux m’arrêter mais une force invisible m’en empêche.
Bip, bip, bip.
Des voix me parviennent, ce sont des hommes. Ils parlent de moi, j’en suis sûr. Ils disent qu’ils ne peuvent plus rien faire, que c’est fini. Il y a des cris, des pleurs; ma femme, ma fille. Je veux leur dire de me sortir de là, mais je n’en ai pas la force, je n’y arriverai pas. Comme si Dieu entendait mes pensées, qu’il allait m’aider, je vois de la lumière, mais pas n’importe laquelle, celle du soleil ou plutôt de la délivrance. J’avance, je me rapproche de cette lueur toujours plus intense. C’est avec tout l’espoir et la force que j’ai pu réunir que j’atteins cette sortie où la luminosité est si forte que même si je ne sens rien, je suis ébloui. J’ouvre la porte et j’ai l’impression de voler.
Il est partit, il finira sa vie avec les anges.
Bip, bip, biiiiiiip.

Amandine et Talissa

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Horror night

Comme chaque vendredi, je vais à l’appui de maths avec Nicolas, Samantha et Capucine. Au milieu du cours, le prof s’absente pour aller chercher quelque chose dans la salle de dégagement. Au bout d’un quart d’heure, il n’est toujours pas revenu alors Capucine va voir s’il y est encore, et, là, nous entendons un cri s’échapper de la salle. Nous voulons sortir mais au moment où Nicolas s’apprête à sortir, la porte se ferme brusquement. Il s’en est fallu de peut pour que son pied ne soit coupé en deux! Là on commence un peu à avoir les jetons. Soudain le rétro-projecteur s’allume et un enregistrement se met en marche tout seul avec une voix grave qui se met à nous crier dessus. Une fois cet espèce de petit film finit, la salle est plongée dans le noir complet. La lampe du bureau s’allume toute seule et là, on voit le corps de Capucine couvert de sang. La seule chose à laquelle on pense, c’est sortir de ce fichu endroit, ça commence à faire vraiment peur! La porte s’ouvre lentement, dehors il fait nuit et l’école est fermée. Tout d’un coup, il y a un bruit derrière nous, en se retournant nous voyons des flaques rouges par terre. En suivant ces traces, nous arrivons jusqu’au corps inerte de Nicolas, lui aussi recouvert de sang. Nous avons à peine le temps de voir son visage avant que le collège entier ne s’éteigne. Samantha me prend la main, j’entends son coeur battre. Quelque chose nous pousse vers l’avant et nous fait tomber. En rouvrant les yeux, tout s’est rallumé et nous nous trouvons étalés par terre. Samantha et moi courons pour tenter de trouver un moyen de se défendre, mais en ouvrant le tiroir de la salle de cuisine, tous les couverts ont déjà disparu. Soudain, un bruit monstrueux tel un grognement de monstre baveux s’échappe de la salle de dessin. Quelque chose me dit que je devrais plutôt essayer de trouver une sortie mais une petite voix dans ma conscience me dit le contraire. Avec Samantha, on se dirige vers cette salle. Elle me serre le bras tellement fort que j’en ai la circulation coupée. Nous montons les escaliers les jambes tremblantes... Arrivés devant la porte, on entend un énorme bruit venant de la salle des réserves.
- On... on va voir? je demande à Samantha la gorge serrée.
- Je sais pas... T’as peur?
- Non.
Bien-sûr, c’était faux. J’avance en faisant les plus petits pas possible avant de me rendre compte que paralysé par la peur je me suis arrêté. La porte de la réserve s’ouvre lentement et j’ai juste le temps d’apercevoir les étagères couvertes d’un liquide rouge. Mes yeux remontent à la source du dégoulinement et là... BOUM!! Samantha est étendue sur le sol, le corps littéralement coupé en deux. À côté d’elle, les couteaux de la cuisine. Je me retourne, mes muscles tremblants de peur. C’est mon tour, je le sais. Je n’ai pas le temps de dire «ouf» que tout devient noir et que mon corps plonge dans les ténèbres.

Delphine, Amandine et Emilie

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