jeudi 03 avril 2014 Classé dans :
EnumérationEt si la parole n’existait pas
Et si l’écriture n’existait pas
Et si la lecture n’existait pas
Et si la technologie n’existait pas
Et si les vêtements n’existaient pas
Et si l’électricité n’existait pas
Et si les moyens de transports n’existaient pas
Et si les poubelles n’existaient pas
Et si la drogue n’existait pas
Et si le mal n’existait pas
Et si le bien n’existait pas
Et si rire n’existait pas
Et si l’école n’existait pas
Et si les chaussettes n’existaient pas
Et si les présidents n’existaient pas
Et si les forêts n’existaient pas
Et si les stylos n’existaient pas
Et si le soleil n’existait pas
Et si le froid n’existait pas
Et si les maladies n’existaient pas
Et si rien de tout ça n’existait comment vivrions-nous ?
Debora
Balises : Nous, Monde, Vivant, Réflexion, Debora
mercredi 13 novembre 2013 Classé dans :
ExpressionDonnez-moi une raison, donnez-moi une seule petite raison de continuer, de continuer à vivre, de continuer à avancer, de continuer à me lever le matin. Plus j’avance, plus je me pose la question. Une question qui m’obsède, qui me perturbe, qui me déprime, qui me tue, une seule et unique question: à quoi bon? A quoi bon persister à faire des choses honorables si de toute façon quelqu’un viendra tout gâcher. A quoi bon aller à l’école si de toute façon 80% des choses apprises sont du bourrage de crâne et sont donc oubliées avec le temps. A quoi bon aller travailler si on n’aime pas son boulot, qu’on se morfond jour et nuit en se rongeant les ongles jusqu’à la peau en se disant qu’on aurait dû faire de meilleures études. Même à quoi bon écrire ce texte si de toute façon vous n’allez absolument rien en tirer, et que si je vous demande, demain, un mini rickicki résumé, vous ne serez même pas capable d’en ressortir une phrase... Alors oui, je le dis haut et fort, à quoi bon essayer par tous les moyens de construire des châteaux de sable alors qu’on sait pertinemment qu’ils seront détruits. Je suis là, assise sur le muret en face de la cathédrale, en admirant une vue panoramique sur tout Lausanne, avec des gens que j’aime, je me sens bien, mais au fond, tout au fond de moi, je pense que tout irait mieux si on restait sous notre duvet, dans notre lit, à boire du chocolat chaud, manger des cookies en regardant «South Park».
Debora
Balises : Peur, Tristesse, Avis personnel, Pensée, Debora