A l'année prochaine !
Nous espérons que le nouveau collège sera terminé
nous travaillerons davantage pour améliorer nos notes
je rencontrerai de nouveaux camarades
j’aurai le même trajet pour aller à l’école
On fera plein de selfies
nous serons de nouveau là pour parler dans cette cour
on s’aidera entre nous
on rigolera avec les profs
Nous serons de bonne humeur
nous serons reposés
elle sera sérieuse quand il s’agira de devoirs
nous aurons de nouvelles idées
Tu travailleras comme un dieu
ils s’engageront à travailler à la maison
ils retrouveront leurs amis
nous réciterons de nouvelles poésies
Elle fera tout son possible
ils les époustoufleront
j’aimerai qu’il y ait plus de gymnastique
vous travaillerez dur
On va se marrer
nous atteindrons tous notre objectif
nous danserons
nous chercherons d’autres stages
On sautera
le week-end on se reposera
tu toucheras la lune
tristes des fois on le sera
Le stress ne sera plus là pendant les tests
peut-être qu’il n’y aura plus de test
des idées plein la tête
il n’y aura peut-être plus d’école
Les TL seront toujours en retard
je colorierai mon agenda
je peindrai le ciel en vert
je taguerai les murs
On explosera nos moyennes semestrielles
tu seras sur un petit nuage
il draguera
on changera chaque jour de place
Je me dirai que c’est bientôt les vacances
tu feras des grimaces
je ferai le singe
on mangera un poulet
Je changerai de collège
je serai joyeux
j’aurai de nouveaux amis
on chantera Oh ma Louise
Ma prof ne se prendra pas au sérieux
on se balancera des pizzas sur la figure
on ira s’embrasser dans les prés
tes yeux seront plein de couleurs
Je regarderai la coupe du monde
je peindrai mes dents en bleu
je parlerai anglais
je naviguerai sur l’océan
On écrira des chansons
j’écrirai sur les murs liberté
je crierai sur les toits Ma bien aimée
tu découperas mes habits
Je me balancerai sur ma chaises
je dormirai pendant les cours
je me lèverai tard
nous danserons sur les tables
Je me coucherai à 8 heures 30
cette année sera hot
je mangerai du Mac Do
on ira au Kebab
On visitera le paradis
Tiago sera notre guide
on blaguera
on ira au cinéma
La 9VG1 et 9VG3
Une vie de jalousie
Pourquoi est-ce lui qui a beaucoup de peluches et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a de la compote de pommes et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a un beau cartable et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui mange des spaghettis et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui reçoit des cadeaux et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a eu une WII et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui est puni et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a des profs gentils et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a sauté une classe et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a bien réussi ses examens et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui est aimé des profs et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a été admis à l’université et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a un bon emploi et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a gagné au loto et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a un bon patron et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a une belle villa et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui est heureux et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a été aimé par cette femme et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a des enfants et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a une retraite anticipée et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui paraît ne pas vieillir et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui a des petits enfants et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui est dans un bon hôpital et pas moi ?
Pourquoi est-ce lui qui est déjà mort et pas moi ?
Enfin bref, pourquoi est-ce moi qui est jaloux de tout et pas lui ?
Alexandre et Victor
Ce que l’on veut
Moins d’armes
Moins de guerres et de bagarres
Moins de mendiants
Moins de tueries
Plus de personnes honnêtes
Moins de fumeurs
Plus de jeux-vidéo moins chers
Plus de temps libre
Plus de travail
Des personnes qui vivent plus longtemps
Des potions magiques
Des gens qui volent
Des manettes tactiles pour les jeux vidéos
Moins de pollution
Plus de beau temps
Moins de pluie
Aboo et Quentin
Visages en voyage
dans cette ville de rêve, mon coeur s’envole.
Direction le Japon, toutes ces fleurs
qui tournent en rond, et l’air qui sent si bon.
Petit détour par l’Afrique, cette culture magnifique
et ces paysages idylliques me rendent nostalgique.
Sur le retour, on a voulu s’amuser
et nous avons laissé nos pinceaux se débrouiller.
Amandine, Delphine et Emilie
Merci à Talissa de nous avoir prêté son visage
Les petites choses de la vie
On ne les remarque pas toujours mais pourtant ce sont des petites merveilles. Elles remplissent la vie et peuvent nous faire sourire.
Aujourd’hui j’ai essayé de faire attention à tout ce que les autres ne font pas, peut-être que ça paraît bizarre mais ne le sommes-nous pas tous? Chacun à sa façon est spécial, unique, bizarre. Les petites merveilles le sont aussi. Certaines sont ce que j’appelle des classiques, on les connait tous, on y a tous déjà fait attention une fois au moins. Alors peut-on les classer dans les petites choses de la vie? Je pense que oui, car une fois y avoir prêté attention, peu de gens y retournent. Voilà pourquoi j’écris ce texte. Je veux vous rendre heureux, vous faire sourire, que vous y retourniez. Certains trouveront ces lignes inintéressantes, d’autres ne les liront pas, mais pourtant je ne serai pas déçue. Je ne veux pas changer le monde mais juste votre humeur du matin (un peu comme celle du bouledogue).
Couchée dans un pré
Les yeux clos
Je laisse mon esprit vagabonder
Tel un bateau dans l’eau
J’ouvre mes paupières
Et découvre le ciel
Il n’est pas comme hier
Il semble artificiel
Il n’est pas bleu marine
Ni gris orage
C’est seulement une vitrine
Pour contempler les nuages.
L'insomnie me guette
Un bruit ne cesse de résonner
Mais je ne peux pas l'oublier
Il reste dans ma tête
Et rythme mes journées
C'est une chansonnette
Qui jamais ne m'a quittée
Pendant longtemps je l'ai ignoré
Mais maintenant
Je me laisse guider
Par l'incessant tic tac du temps.
Aujourd'hui je l'ai vu
Etendu sur le pain
Il a fondu
Comme tous les matins
La tranche croustillait
Et lentement
Le nutella fondait.
Elsa, Clémence et Samuel
Le Mont-sur-Lausanne
Altitude: 699 mètres
Habitants
en 1803 : 655 habitants
en 1914 : 1233 habitants
en 1982 : 4000 habitants
Situé entre les vallées de la Louve et du Flon, la commune du Mont se divise en 3 agglomérations principales, le Grand-Mont, le Petit-Mont et les Planches, qui tendent d’ailleurs à n’en former qu’une seul aujourd’hui.
Ce territoire dépendait autrefois de l’évêché de Lausanne et ses hommes marchaient sous la bannière de la Cité, l’une des 5 bannières de Lausanne. Mais le chapitre, la prévôté, le Grand Hôpital, le couvent de Bellevaux et d’autres encore y possédaient des terres. Bien des choses ont changé.
L’auberge communale en 1910 et 2014
Les changements
- des haies
- la route
- plus de fontaine
- les lampadaires
- plus de maisons derrière
- le parking
- les trottoirs
Le Central en 1910 et 2014
Les changements
- un parking
- une station essence
- le panneau à été changé de position, au lieu d’être devant il est de côté
- il y a plus de terrasse
- on ne peut plus marcher librement, la route est réservée aux voitures
- le hangar à coté de l’hôtel est devenu une maison et un garage
Nico et Nicolas
Schulen nach Bern
LUNDI :
Ce matin, départ pour la ville fédérale, sans Salomon candidat à la présidence du Conseil national. Nous plongeons ensuite six pieds sous terre dans un abri antiatomique bernois qui nous servira d’hôtel pour cinq jours, hôtel de béton sans fenêtres. Notre dortoir se compose de quatorze lits à étages, quelques étagères basiques comportant quatre plateaux et deux tiroirs. Cinq néons nous éclairent, la ventilation nous permet de respirer mais son bruit nous empêche de dormir.
Après un 1er repas à l’occasion duquel nous avons mangé des mets cuisinés par d’anciens militaires, nous prenons un 1er contact avec nos collègues du parti ZFA, la classe la plus importante. Nous leur proposons nos voix pour la présidence en échange des leurs pour la vice-présidence. Un pari risqué qui aurait pu ne pas marcher si nos plans avaient été découverts. Nous prenons la vice-présidence comme prévu en leur offrant la présidence du Conseil national. Nous terminons cette 1ère journée de travail par une soirée gymnastique.
MARDI :
Nous commençons la journée de mardi par une visite guidée de la ville de Berne. Nous retrouvons Salomon et finissons le tour de la ville à la Place fédérale où nous remettons les signatures qui accompagnent notre initiative.
Retour à l’abri. Nous nous préparons aux séances des commissions. Nous y parlons des initiatives déposées par tous les partis. Les séances se déroulent durant tout l’après-midi et sont entrecoupées d’une pause de 30 minutes. Ensuite nous nous regroupons avec notre parti pour revenir sur le déroulement des débats : les discussions n’ont pas forcément été aisées et certaines personnes n’ont pas parlé. Mais les débats ont été très intéressants dans l’ensemble. Puis nous mettons au clair le déroulement du mercredi et nous allons nous coucher.
MERCREDI :
Nous allons visiter l’ambassade de l’Italie, chaque personne s’est renseigné sur le système politique italien et a réfléchi à des questions. Pour accéder à l’ambassade italienne nous empruntons la rue où résident de nombreuses ambassades. Les autres classes vont visiter les ambassades colombienne, tchèque, finlandaise et Américaine. Nous sommes accueillis par un carabinieri qui nous installe dans la salle où nous devions rencontrer l’ambassadeur, Cosimo Risi. Mais nous apprenons rapidement qu’il ne pourra pas être présent car il prépare l’arrivée du président italien Napoletano en Suisse. Le gérant du secteur économique de l’ambassade le remplace. Marc engage la discussion avec la première question puis nous enchaînons. Après une heure nous le remercions et prenons congé, car un autre rendez-vous nous attend.
Nous sommes attendus par le conseiller national Christian Van Singer. Nous nous rendons dans une des salles de commission du palais fédéral que nous visiterons après cette rencontre. Christian Van Singer est un conseiller national faisant partie des Verts. Il se bat pour l’abolition du nucléaire et contre l’achat des Grippen. Nous avons la chance de lui poser toutes les questions que nous voulons et puis nous passons le reste de l’après-midi à préparer au mieux nos discours pour la séance du jeudi.
JEUDI :
Le jeudi nous nous levons comme tous les jours à six heures et demie. Nous préparons ensuite la séance du Conseil national durant la matinée. Tout le monde est très occupé à retoucher, modifier, apprendre, chronométrer ses interventions. Après avoir pris le repas nous partons en direction du Palais fédéral.
Nous commençons par traiter les trois premières initiatives : L’imprescriptibilité des crimes sexuels, le service civil et l’hymne national. Toutes les classes et les orateurs font tout ce qu’ils peuvent pour convaincre leurs adversaires, mais rien ne peut arrêter la machine politique qu’est Pascal Couchepin qui descend les initiatives et les contre-projets les uns après les autres. Il conseille de tout refuser. Malgré son avis, certains contre-projets seront quand même présentés au peuple. Après cela une courte pause nous est accordée durant laquelle nous pouvons parler avec nos parents. Nous replongeons ensuite dans les débats pour traiter les deux dernières initiatives, celle du suicide assisté et celle des transports publics. Comme les autres, elles sont rejetées avec force par Pascal Couchepin. Le Conseil national se finit par une photo du parti. Le soir après un discours de clôture dans le réfectoire, nous pouvons exceptionnellement aller nous coucher une heure plus tard.
VENDREDI :
Le vendredi, tout est permis. Nous allons au restaurant après avoir passé trois heures en liberté dans la belle ville de Berne. Départ à 14h04 de la gare de Berne. Nous arrivons à 15h10 à Lausanne et nous nous séparons après de brefs adieux.
L'école en Suisse et Allemagne
Meine deutsche Schule
Die Schulen in Niedersachsen sind sehr gross. Die Schulen haben fast für jedes Fach ein Unterrichtszimmer. Das heisst wir wandern immer wieder. Wir haben 2 Stunden für jedes Fach. Dann klingelt es für die Pause. Die Pause dauert 20 Minuten. Ich habe insgesamt 11 Fächern : Mathe,Géographie, Deutsch, Kunst, französich, Englisch, Sport, Biologie, physik, Geschichte, Chemie. Die Schule fängt um 7:40 und endet um 13:00. Aber die Schule hier ist auch toll.
À mon école les notes sont différentes: les notes de 1-3 sont bonnes, de 4-6 ne sont pas bonnes.
Nous avons pour chaque branche un professeur.
L'école est géniale.
L’école au Mont
Jennifer
Et si tout était différent ?
Et si l’écriture n’existait pas
Et si la lecture n’existait pas
Et si la technologie n’existait pas
Et si les vêtements n’existaient pas
Et si l’électricité n’existait pas
Et si les moyens de transports n’existaient pas
Et si les poubelles n’existaient pas
Et si la drogue n’existait pas
Et si le mal n’existait pas
Et si le bien n’existait pas
Et si rire n’existait pas
Et si l’école n’existait pas
Et si les chaussettes n’existaient pas
Et si les présidents n’existaient pas
Et si les forêts n’existaient pas
Et si les stylos n’existaient pas
Et si le soleil n’existait pas
Et si le froid n’existait pas
Et si les maladies n’existaient pas
Et si rien de tout ça n’existait comment vivrions-nous ?
Debora
Mémoire d’une journée type
7h30: « Je vais au moins faire semblant de paraître réveillé », pensait-il en bâillant.
10h00: Notre personnage principal comprend enfin qu’il va devoir donner un sens à cette journée, pour ne pas avoir l’impression de la gaspiller.
11h00: La seule chose qui manque à ce bloc de béton, c’est un brin de magie.
14h50: « Il ne nous est pas favorable de faire taire son imagination », dit-il à son esprit.
15h25: La liberté ne se trouvait qu’à une poignée de minutes.
17h00: Cette heure est absolument incroyable, elle est aussi mouvementée que calme.
20h30: Après s’être repassé en tête les 24 heures écoulées, nous nous perdons à imaginer les prochaines.
23h00: Le paradis des rêves commence là où l’abominable réalité se termine.
Camilla
Le dernier couloir
Derniers instants. Chauffard. Coma.
Je marche depuis trois jours, je crois. Je marche, mais je ne ressens rien. Au fond de moi, je sens que quelque chose ne va pas; seulement je ne sais pas quoi. Ce bruit qui résonne dans ma tête, un «bip» régulier, un son lassant, c’est tout ce que j’entends. J’ai compris, je me promène dans un couloir, avec comme seule amie la solitude. Quand je pense arriver au bout, tout recommence, inlassablement. Je veux m’arrêter mais une force invisible m’en empêche.
Bip, bip, bip.
Des voix me parviennent, ce sont des hommes. Ils parlent de moi, j’en suis sûr. Ils disent qu’ils ne peuvent plus rien faire, que c’est fini. Il y a des cris, des pleurs; ma femme, ma fille. Je veux leur dire de me sortir de là, mais je n’en ai pas la force, je n’y arriverai pas. Comme si Dieu entendait mes pensées, qu’il allait m’aider, je vois de la lumière, mais pas n’importe laquelle, celle du soleil ou plutôt de la délivrance. J’avance, je me rapproche de cette lueur toujours plus intense. C’est avec tout l’espoir et la force que j’ai pu réunir que j’atteins cette sortie où la luminosité est si forte que même si je ne sens rien, je suis ébloui. J’ouvre la porte et j’ai l’impression de voler.
Il est partit, il finira sa vie avec les anges.
Bip, bip, biiiiiiip.
Amandine et Talissa
Confectionner une vidéo
Trois personnes vinrent se voir
Avec une idée très claire
Transmettre leurs savoirs
Le premier proposa
Une de ses spécialités
Mais il ne pensait pas
A l’effroyable complexité
Cette complexité bouleversante
De confectionner une idée
Pour satisfaire l’audience surprenante
Qui désire découvrir une activité
Alexander
Ils cherchèrent des idées
Pour présenter leur activité
Mais elles sont dures à trouver
Et cela posa quelques difficultés
Le deuxième proposa
De prendre une caméra
Le groupe accepta
Cette idée les intéressa
Le groupe trouva son concept
Maintenant ils cherchent le sujet
Qui intéresserait les adeptes
De ces différents projets
Marc
Ils décidèrent de leur demander
Un article fut publié
Etait-ce la meilleure idée
La plus populaire fut sélectionnée
Le troisième proposa
De filmer en extérieur
Car le soleil arriva
Et restait pendant des heures
Le temps fut limité
Car d’autres projets étaient en priorité
Ils étaient prêts à tourner
Mais le temps à tourné
Dylan
Les questions qu’on ne se pose pas
FEMINA
Pourquoi le savon nous pique-t-il les yeux ?
Pourquoi la terre est ronde et pas carrée ?
Pourquoi Charlemagne a rendu l’école obligatoire ?
Pourquoi sur la terre on ne parle pas tous la même langue ?
Pourquoi on n’a pas de super-pouvoirs ?
Pourquoi les extraterrestres n’existent pas ?
Pourquoi il n’y a pas que des gens bien sur la terre ?
Pourquoi les insultes existent-elles ?
Pourquoi est-ce qu’on a des prénoms ?
Pourquoi on n’a pas tous les yeux de la même couleur ?
Pourquoi on se pose tout simplement toutes ces questions ?
Eva et Lara
L’étrange histoire de Suripène
Avez-vous déjà pensé à pourquoi elle existe?
Nous sommes aujourd’hui prêts à vous révéler son histoire:
Cette mystérieuse ouverture sous les escaliers du nouveau Mottier cache un petit bonhomme nommé Suripène. Haut comme deux pommes et demie presque trois, ce nain vit ici depuis la fin de la construction du bâtiment. Il est venu de très loin de l’Est car il pensait un temps pouvoir suivre le soleil. Il s’est arrêté au Mont-sur-Lausanne car la soif le démangeait. Là, près d’une source, il rencontra La Fée de la Roche. Cette fée lui donna trois filles. Suripène était heureux. Jusqu’au jour où ses filles devinrent trop grandes et donc un fardeau pour le nain. La fée lui fit alors une proposition: lui reprendre ses trois filles en échange d’un logis. Suripène accepta à contre coeur, il lui fallait une maison, lui qui avait toujours été nomade. La fée enferma alors les trois filles dans la roche même de sa maison. Depuis ce jour, Suripène a renoncé à l’amour. Il se cache derrière une petite porte le jour et sort chaque nuit du bâtiment pour observer ses filles. Si on le dérage lorsqu’il sort, il mange ce qu’il considère comme son agresseur. Le seul élève qui à réussi à le voir a aussi réussi à en faire un portrait avant de se faire avaler. Voici donc la seule image de Suripène à ce jour.
Raphaël et Yves
Nos mondes parfaits
Et toi? Il est comment ton monde parfait? Laisse-nous un commentaire!
Lara, Marine, Mary et Talissa
Voyager
10 juillet 2013
Je me réveille. Il est 8 heures du matin. En catimini, je sors de ma chambre pour récupérer mon téléphone et allumer le wifi. Et rendez-vous sur Twitter ! 2 heures plus tard je mange et mon père me dit de me dépêcher parce qu’à 14 heures nous partons pour l’aéroport de Genève.
16h00: Je monte dans l’avion, direction Amsterdam. Une escale, avant de reprendre l’avion à 17h30 pour le Canada. Je finis mon thé froid à la pêche et dis au-revoir à ma Twitter-Family et j’embarque dans l’avion.
22h40: L’avion a eu un problème, nous avons patienté pendant 3 heures dans l’aéroport d’Amsterdam. Mon frère faisant l’imbécile avec un chariot à bagage, mon père buvant des cafés et moi cherchant une prise et du wifi. J’entends tout d’un coup une annonce disant que l’avion était réparé. Nous embarquons et l’avion s’envole 10 minutes plus tard.
23h40 (heure canadienne): Nous arrivons sur le sol canadien. Ça fait bizarre d’entendre les gens parler avec l’accent canadien. Mon frère et moi, on rigole comme des fous!
12 juillet 2013
2 jours que nous sommes à Montréal, et je suis émerveillée. Aujourd’hui nous visitons la ville au moyen d’un «bateau-bus». Nous commençons par la terre ferme et ensuite nous naviguons sur l’eau.
14h00: Nous nous posons dans un bistrot canadien et commandons à manger. Un hamburger pour moi. Mon plat arrive et mon frère ouvre grand ses yeux devant la taille de l’hamburger.
16h00: Mon père a eu la charmante idée de louer des vélos et de faire le tour de la ville. Résultats: mon frère s’est perdu, car il croyait que j’allais faire la course avec lui. Il est parti à toute vitesse et a loupé une bifurcation. La police l’a retrouvé, heureusement!
23h15: Après une bonne série de cris, mon frère est allé se coucher en pleurant. Je n’ai pu m’endormir qu’à 02h00 du matin.
16 juillet 2013
Après être passé par La Tuque et campé à St-Félicien, nous voilà à Tadoussac, au bord de l’océan. Il fait froid mais nous sommes emmitouflés dans de gros imperméables et pantalons. Aujourd’hui, le plan est simple: voir des baleines.
15h30: Départ du zodiaque pour le large. A peine 20 minutes de navigation et déjà le capitaine nous signale «Queue à tribord». Je me précipite à droite, sachant les codes de navigation depuis toute petite, et vois une magnifique queue de baleine s’enfoncer dans l’eau.
18h30: Le zodiaque nous dépose sur le quai et la navette vient nous prendre pour nous ramener à notre hôtel. Je suis crevée mais plein d’étoiles dans les yeux. Bah oui, les cétacés sont mes animaux préférés!
23h00: Après nous être rassasiés dans le restaurant de notre hôtel, nous montons nous coucher. Car demain c’est le dernier jour et le programme sera chargé. Entre visiter la dernière ville de notre voyage, Québec, reprendre la voiture et foncer à l’aéroport pour prendre l’avion à 22h40... Une bonne nuit de sommeil ne serait pas de trop!
Marie
Cannes
7 juillet 2013 :
C'est enfin les vacances! Je me dépêche de saluer mes amis et de rentrer chez moi. Je finis vite ma valise et charge la voiture. Demain, c'est le grand jour. Je pars enfin vers la mer, le beau temps, la chaleur, la plage... le paradis quoi!
8 juillet 2013 :
Ma mère vient me réveiller à 4h du matin. Elle me dit de vite venir l'aider à finir de mettre les affaires dans la voiture juste avant de pouvoir partir. Je me dépêche de m'habiller et d'aller l'aider. Nous avons enfin fini et pouvons partir. Toute la famille embarque et la voiture démarre. A midi, après avoir traversé la moitié de la France, nous arrivons enfin à Cannes. Nous nous installons vite, ensuite tous dans la piscine!
10 juillet 2013 :
Aujourd'hui, journée « shopping » à la Croisette. Je passe dans la 1ère allée et vois des magasins de marque. Presque tous les habits que les stars portent sont là mais ils sont hors de prix malheureusement. Ayant rêvé, je passe dans la 2ème et 3ème rue où se trouvent des centaines d'autres boutiques, mais cette fois beaucoup moins chères. Après avoir choisi quelques souvenirs et quelques surprises pour nos proches nous nous dirigeons vers le fameux « tapis rouge » et prenons quelques photos dessus.
12 juillet 2013 :
Nous avons décidé d'aller à la plage. Les plages contenant du sable étant toutes occupées, nous nous dirigeons donc vers celles avec des galets.
Le soir, nous sommes redescendus à la Croisette mais cette fois pas pour faire du shopping mais pour aller voir des feux d'artifices, car comme chaque année, il y a un concours et plusieurs pays font leur démonstration durant les soirs d'été.
14 juillet 2013 :
C'est la fête! Ce soir nous descendons jusqu'à la Croisette encore une fois et choisissons un restaurant où nous mangeons. Nous nous dirigeons ensuite vers la plage et à 22h les feux d'artifices commencent. Tous heureux, nous admirons ces magnifiques lumières dans le ciel. Quand le spectacle finit, nous allons tous boire du champagne.
16 juillet 2013 :
C'est le dernier jour que je passe à Cannes. Je profite donc des derniers instants au bord de la plage et salue les amis que je me suis faits. Le soir nous repartons direction la Suisse, tous tristes de ne pas avoir pu rester plus longtemps.
Vanessa
Crans-Montana
Après être arrivés, il était dans les environs de midi, nous sommes rentrés dans le chalet pour nous y installer. Puis nous sommes partis skier.
La première descente a été difficile. Par la suite ça a été plus facile, histoire de se réadapter. Les chutes ont commencé à arriver et les blessures aussi. Mais les blessés ont toujours gardé la pêche !
Les sorties en groupe dans la neige ont été géniales et plutôt amusantes, surtout les batailles de boules de neige avec M. Favez et notre moniteur Sébastien. Par la suite nous avons pu aller dans le village pour acheter des souvenirs et surtout acheter des bonbons.
La semaine a commencé à se terminer et la boum s’est approchée, donc tout le monde s’est préparé pour descendre dans la salle où se trouvait la fête. Nous nous sommes éclatés, mais ce que nous avons préféré reste les slows. Tout le monde se lâchait et tout ça dans la bonne humeur !
Bref, un camp merveilleux passé avec nos amis et nos professeurs, plein de fous rires, de joie et surtout de bons moments vécus avec chacune des personnes. Des élèves ont appris à skier, d’autres ont fait des progrès. Nous avons été accompagnés de moniteurs extraordinaires et souriants, que d’ailleurs nous remercions pour ce camp fabuleux !
Eva et Lara
La lune
La beauté de la lune
A attrapé mon regard
Et seule dans la brume
Je la regarde dans le noir
Elle est en face de moi
Illuminant des chemins
Elle est calme et silencieuse
Je la regarde elle me sourit
Personne ne me comprend
Mais je l’aime
Voici l’univers fascinant
Du royaume de la nuit
Julie
Jeu d'ombres
Horror night
- On... on va voir? je demande à Samantha la gorge serrée.
- Je sais pas... T’as peur?
- Non.
Bien-sûr, c’était faux. J’avance en faisant les plus petits pas possible avant de me rendre compte que paralysé par la peur je me suis arrêté. La porte de la réserve s’ouvre lentement et j’ai juste le temps d’apercevoir les étagères couvertes d’un liquide rouge. Mes yeux remontent à la source du dégoulinement et là... BOUM!! Samantha est étendue sur le sol, le corps littéralement coupé en deux. À côté d’elle, les couteaux de la cuisine. Je me retourne, mes muscles tremblants de peur. C’est mon tour, je le sais. Je n’ai pas le temps de dire «ouf» que tout devient noir et que mon corps plonge dans les ténèbres.
Delphine, Amandine et Emilie
Fables
Le bon élève et le cancre
Un élève, ayant joué
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvu
Quand les examens furent venus:
Pas un seul souvenir
A faire rejaillir
Il alla rendre visite
A son acolyte,
Lui priant de lui souffler
De quoi lui permettre de subsister
Ou de ne pas ressembler à un abruti.
« Je te le revaudrai, l’ami,
Avant le prochain contrôle,
Quand nous serons de retour à l’école.»
Son voisin n’était pas coopératif:
C’était là son moindre défaut.
Que faisais-tu au temps chaud ?
Dit-il à celui-ci, pour une fois attentif.
- Nuit ou jour, soleil ou vent
Je m’amusais, ma foi.
- Tu t’amusais ? Autant pour moi.
Eh bien ! Amuse-toi bien maintenant.
Fanny
L’écolier au ventre creux et l’écolier au ventre plein
Autrefois l'écolier au ventre plein,
Invita son camarade au ventre creux,
D'un ton point anodin,
A partager un snack délicieux.
Sur un banc de la récré,
Les parts furent distribuées.
Je laisse à songer au festin,
Que se firent ces deux copains.
Au début ce fut fort délectable,
Rien ne manquait à la table.
Mais certains troublèrent la fête,
Pendant qu'ils se régalaient sur la banquette.
Nombre d'affamés arrivèrent,
Quémandant quelques bonbons et réglisses,
Jusqu'à ce que la nourriture de l'emballage glisse,
Et que les pique-assiettes se jettent sur leurs délices.
Alors l'élève au ventre creux s'écria :
« Demain vous vous régalerez sans moi,
Ce n'est pas que je me lasse,
De tous vos festins de rois,
Mais de guerre lasse,
Je préfère manger en toute sérénité,
D'un vieux croûton la moitié,
Plutôt que vos friandises en masse. »
Elisa
La tortue et le pinpin
«Parions, dit la première,
qu’au MCDO avant vous arriverai-je.
- Meuf ne te l’a pète pas trop.
C’est pas beau.
Mon menu sept fois je l’aurai mangé,
Que seulement vous arriverez!
Mais t’inquiète,
Je relève le pari, andouillette.»
Sur ce, sans juge,
Ils couraient jusqu’au refuge.
Le pinpin, n’ayant plus que quatre bonds à faire,
Tua son temps à prendre l’air,
A manger du gruyère,
A s’acheter une théière,
A admirer une cafetière.
Il laissa la tortue
Qui se remue,
Qui se presse gentiment,
Tout en suant.
Lui, cependant rit de sa lenteur,
D’un air pinailleur.
Puis quand il remarqua
Que la tortue presque arriva,
De stupeur, grimaça.
Il se releva,
Se propulsa avec vivacité,
Mais n’arriva point de l’autre côté.
La tortue avait gagné.
Nora
Le corbeau et le renard
Maitre Corbeau sur l’estrade en plancher,
Défendait son client avec courage.
Maitre Renard, qui lui a demandé,
Mais sans pouvoir être trop sauvage:
«Dites-moi Monsieur Corbeau,
Etes vous saoûl ou êtes vous barjo?
Et sans détruire votre courage,
Votre client est voué à l’abattage,
Alors que sa cause me met en émoi,
Vous ne pensez qu’à la joie,
De vous remplir les poches grâce à la loi.
-Vous avez raison monsieur, mon avocat n’est pas de tout coeur avec moi.
Je vous demande donc monsieur,
Maître Renard d’accepter en cette heure,
De vous joindre à ma route,
Et que vous au moins me défendriez, sans aucun doute.»
Maître corbeau sortit malheureux et vaincu,
Sachant que son client serait perdu.
Marine