Il y a le vent
Il y a le vent
les alentours qui sommeillent
il y a les rêveries
l’insouciance des manèges
les souvenirs sur lesquels se penchent les morts et les absents
il y a les silences qui sont comme des mines
les plombs qui dessinent la nuit sur la peau du sanglier
les images restées accrochées aux mains de l’enfant
il y a le tronc de l’arbre autour duquel s’enroule le lierre
Jean Prod’hom