Grisaille et froid ce matin
Grisaille et froid ce matin – pas plus de 5 degrés. La chaudière fait un bruit qui annonce le pire. Pourvu qu'elle nous laisse en paix quelques jours.
Je passe ma journée devant l'ordinateur, regarde des images sur Naples – Sansevero, Santa Maria delle Anime del Purgatorio, Pio monte della misericordia – Herculanum, Pompéi – pendant que Nathan et Arthur tournent un film policier dans la maison. Sandra et les quatre filles font un cluedo.
Le vent d'ouest nettoie l'atmosphère et de gros nuages blancs et joufflus montent les uns sur les autres, gris puis noirs lorsque la nuit amène sa contribution. Je n'aurai pas vu grand chose de ce qui s'est passé de tout le jour.
Un événement me met dans tous mes états, la tache qui traînait sur l'optique de mon appareil de photos, que le marchand a renvoyé à l'usine il y a peu, est réapparue. Il me reste mon IPhone.
Erre sur la côte amalfitaine, cherche un itinéraire qui pourrait convenir à une quarantaine d'adolescents sur le Sentier des dieux, entre Praiano et Positano, sans vraiment trouver d'indications fiables.
Les malheurs vont par deux, à dix heures je pose ma main sur le radiateur de la bibliothèque, il est froid. Ce que je craignais et que j'ai tenté de conjurer ce matin est arrivé plus tôt que prévu. Je peste contre le monde, contre les vendeurs de mazout et les réparateurs de chaudières qui sont déjà venus deux fois cette année pour changer les gicleurs. Voilà résultat !
Jean