Inutile de vouloir fixer le milieu
Inutile de vouloir fixer le milieu
dans lequel les choses apparaissent et disparaissent.
Il est, suivant leur lenteur, ces choses qui vont, viennent et s’effacent.
Jean Prod’hom
PS
«... on pourrait parler de la photo comme d’un nouement et d’un dénouement simultanés : nouement, parce que l’image se saisit en une seule fois de plusieurs temporalités : dans un simple portrait, par exemple, où le regard, photographié depuis son retrait à l’intérieur de l’ici/maintenant incontestable de la pose, suscite toujours la divergence d’un futur. Et dénouement, parce que l’image apparaît en même temps comme l’unique résultat possible de ce concours de temporalités, et comme l’apaisement des tensions mêmes qui l’habitent. »
Jean-Christophe Bailly, L’Instant et son ombre