Bise ou mistral c’est du pareil au même
Cher Pierre,
Bise ou mistral c’est du pareil au même, on se réjouit lorsqu’ils prennent congé et que tout redevient comme avant, et ceux qui le peuvent prolongent leur repos. Vérifie ce matin la présence des hirondelles.
Les mêmes clients sont attablés au café de la Bourgade à Grillon, on y parle de morilles de 300 grammes. La place pavée de neuf est désormais fermée au trafic, protégée par des piquets télescopiques ; ont été ajoutés de jeunes platanes et de nouveaux bancs. Recopie le dernier des cinq poèmes que je m’étais engagé à mettre en ligne.
Il y a nos absences. D’une heure ou de plusieurs mois, d’un instant.
Qu’allons-nous chercher? de l’utile? de l’accessible?
Réponse qu’il faut briser comme un bâton.
Savoir aussi qu’il y a quelque chose autour de nous qui ne sert à rien. Mais qui peut être aussi précieux que le reste.
(Thierry Metz, Lettres à la bien-aimée, 1994)
Pars de Colonzelle à 10 heures 30 pour arriver à 11 heures. Prends un peu de retard à cause du soleil et des pervenches. Belle exposition de Denise Lach que Christine Macé présente à un public nombreux et averti. Lucie doit nous quitter. Je repère une journaliste présente avant-hier au vernissage d’Hesselbarth, Elle m’enverra des photos. Denise Lach propose une visite guidée à ceux qui le souhaitent.
On redescend à pied en fin d’après-midi, je remonte en voiture avec Edouard qui récupère la sienne. Suffit pour aujourd’hui. Téléphone à Sandra, à Louise et à Lili, Arthur est à Ropraz. La semaine de cheval à Thierrens commence demain, les filles se réjouissent.
Jean Prod’hom